"Je vous informe qu’à partir d’aujourd’hui, je prends la décision d’arrêter de donner cours à domicile à mes enfants en parfaite santé, avec toutes les implications que cela pourra avoir dans leur vie et le travail supplémentaire que cela pourrait engendrer auprès du corps professoral si tous les parents en venaient à prendre cette même décision."

"Un témoignage de Laurence Bruyère, maman de L. (14 ans), C. (11), O. (9) et F. (5)."

"Lasse… oui, je suis lasse."

"Résilience, empathie : deux mots qui reviennent perpétuellement aux bouches des ministres ou des experts dans la presse. Et pourtant, de la résilience, il y en a eu, de l'empathie, beaucoup. Trop même. Mais aujourd'hui, ces deux mots doivent aussi pouvoir être utilisés – que dis-je, appliqués par les autorités compétentes. Pour rappel : « Résilience : aptitude d'un individu à se construire et à vivre de manière satisfaisante en dépit de circonstances traumatiques » (Le Petit Larousse, ed. 2021)"

"19 mois que nous jonglons avec les quatorzaines de nos quatre enfants. Notre vie de famille n’en n’est plus une. Comme toute perturbation rencontrée dans la vie, nous avons fourni les efforts demandés, respecté les quarantaines imposées, donné cours à la maison, fait les tests, évité de voir du monde…nous n’avons pas fêté les anniversaires de nos enfants avec leurs amis, nous avons évité de voyager lorsque cela nous l’était demandé."

"Notre fils aîné (14 ans) a décroché au mois de mars 2021 – devenu totalement apathique et asocial avec cet enseignement en hybride imposé par les autorités. Opposés à la vaccination, nous l'avons pourtant faite, en nous accrochant à cette idée : les experts et les autorités nous affirmaient qu'arrivés au taux de 70% de vaccination, la vie reprendrait son cours. Ce n'est pas à notre vie que nous pensons, mais à celle de nos enfants – les adultes de demain, ceux qui travailleront parce qu'ils auront été formés, ceux qui paieront des impôts pour supporter le poids de la société, qui nous supporteront, qui nous soigneront. Notre adolescent lui-même a demandé la vaccination, et il a eu ses deux doses : contre notre avis à nous, parents. Nous l'avons laissé faire pour son bien-être psychologique."

"Mais pourquoi touchons-nous à nos enfants ? Ils ne développent pas de cas grave de la maladie. Ne pouvons-nous pas les laisser vivre leur vie et faire leurs anticorps naturellement ? Je ne suis pas experte en épidémiologie bien sûr, mais je lis ce que les experts disent dans la presse. La Belgique a maintenant atteint un niveau de vaccination de 86% (18+), et plus de 10% de la population a eu la Covid: on ne devrait donc pas être loin d'une couverture totale de la population ! Pas plus tard que ce vendredi 15 octobre 2021, Monsieur S. Van Gucht a dressé le profil des patients en soins intensifs – je cite « ceux-ci ont une moyenne d'âge de 60 ans et ne sont pas vaccinés […] le virus circule aussi chez les jeunes, en particulier chez les moins de 12 ans. Ce n'est pas surprenant, car c'est la catégorie de la population qui n'a pas été vaccinée. Mais en général, leurs symptômes sont légers. Il y a rarement des complications. Ils ne représentent qu'une petite partie des personnes qui sont admises à l'hôpital ». Alors oui, il y a des exceptions – mais n'y a-t-il pas d'exception pour tout, toutes les maladies ? Pourquoi mettre des classes entières en quarantaine pour cause de Covid, et non pour la grippe ? Ou l'angine ? Ou…"

"Je ne reviendrai pas sur le nombre incalculable de quarantaines que nous avons dû respecter en tant que famille nombreuse au cours de l’année scolaire passée. Je préfère l’oublier. Mais je suis interpellée par ce début d’année scolaire. Voici notre situation personnelle, qui est sans nul doute loin d’être isolée:"

"16 septembre, notre fille de 5 ans doit être testée. Elle est positive au Covid – grand étonnement : elle n'a aucun symptôme - AUCUN. Ses trois grands frères sont immédiatement mis en quarantaine. Nous les faisons tester, et nous ouvrons la bouteille de champagne quand nous recevons les résultats. Oui, vous avez bien lu : nous ouvrons la bouteille de champagne ! Deux d'entre eux, ceux de moins de 12 ans, sont positifs (et l'ont déjà été en 2020) – sans symptôme aucun. Nous allons tenir le coup, leur donner cours à la maison (cela me prend 7 heures par jour pour 4 enfants – en plus de mon travail d'indépendante). Il y a une lumière au bout du tunnel (un espoir de plus qui va très vite s'effondrer) : ils auront leur certificat de rétablissement, valable 6 mois. On va enfin avoir la paix et nous pourrons penser à autre chose que les quarantaines possibles pendant ½ année. Notre aîné, quant à lui négatif, poursuit sa quarantaine – s'enferme dans sa chambre, redevenu totalement apathique, refusant à nouveau de manger et de parler. Il ne comprend plus… Nous avons beau essayer de le motiver, lui dire que c'est sa dernière : la prochaine fois, il sera complètement vacciné, et le maximum de quarantaine qu'il pourrait avoir sera 24h (enfin, jusqu'à ce que les règles changent à nouveau sans doute, car nous n'osons plus rien lui promettre) – rien n'y fait. Mais les cours continuent, je dois prendre contact avec l'école afin de recevoir la matière vue en classe – la plupart des professeurs me répondent qu'il doit se mettre en ordre auprès de ses camarades de classe … et qu'il devra passer les interros manquées en soirée, la semaine de sa reprise. On tient le choc, on tient le coup…mais ce sera la dernière fois."

"En voici la raison :"

"17 octobre nous apprenons que la classe de primaire de notre troisième est mise en quarantaine. Pas d'école jusqu'au 26 octobre. Il a un certificat de rétablissement pourtant – il devrait pouvoir y aller. Sur les 9 semaines de cours, il n'aura été que 6 semaines à l'école – pourtant en parfaite santé."

"Des situation aberrantes"

"A mon tour de vous demander : à quoi sert ce « covid safe ticket de rétablissement », si la quarantaine est malgré tout imposée ? Qui va garder mon enfant ? Que va-t-il faire de ses journées ?…ironie : on va nous envoyer le travail à effectuer lors de ces jours blancs. Oui, mesdames messieurs les experts, les ministres : il s'agit bien de jours blancs. Je ne suis pas institutrice, je ne suis pas professeur. Je suis une maman, et ce rôle, je l'ai perdu au fil des quarantaines. Il n'y a plus de vie de famille. Il faut continuer à travailler (pour vivre et payer nos impôts), il faut maintenant assurer l'école à la maison (sans être payés)."

"Des situations aberrantes, il y en a eu d’innombrables tout au long de cette crise sanitaire, mais permettez-moi de penser que celle-ci frôle actuellement l’absurdité."

"Dans le courrier reçu par les différentes directions des écoles de nos enfants, nous pouvons lire ce message du centre PSE, je cite :"

"« Comme vous le savez, depuis le début de la pandémie, les services PSE ont assuré le tracing et le suivi des cas covid dans les établissements scolaires."

"Depuis octobre 2020, nous avons eu plusieurs rencontres et communications avec Mme Linard, notre ministre de la santé, pour lui faire part des difficultés que nous rencontrons."

"Depuis mai 2021, nous demandons avec insistance de ne plus être en charge du tracing et du suivi covid. Nous n'avons pas été entendus à la hauteur de notre demande et pire, la situation actuelle est encore plus complexe que l'année dernière."

"Aujourd’hui, notre demande est de pouvoir réaliser nos missions de base à savoir les bilans de santé, les dépistages sensoriels, les vaccinations et la promotion à la santé."

"Ces missions ont été mises à mal durant trop de mois maintenant et il est urgent de pouvoir les reprendre avec sérénité ... il y va de la santé des enfants !"

"Actuellement, pour la grande majorité des services, ce travail est impossible à faire."

"Aussi, nous vous informons que suite au dépôt le 4 octobre d'un préavis de grève prenant cours le 18 octobre et à la réponse non satisfaisante de la ministre, nous avons pris la décision d'arrêter toute la prise en charge des situations de covid dans les écoles. »."

"En appuyant totalement la décision des PSE, permettez-moi de rebondir à mon tour : aujourd'hui, ma demande est de pouvoir remplir mon rôle de maman à savoir : les moments câlins, les moments découvertes, les rires en famille,…et le soutien (soutien et non enseignement) scolaire quand il s'avère nécessaire. Pouvoir à nouveau les éduquer avec les valeurs qui me semblent importantes et non plus les laisser des journées entières devant la télévision afin de pouvoir assurer mon travail. Tout ceci a été mis à mal durant de trop nombreux mois et maintenant, il est urgent de pouvoir reprendre une vie normale… il y va de la santé mentale de mes enfants, de la mienne aussi."

"Aussi, je vous informe qu’à partir d’aujourd’hui, je prends la décision d’arrêter de donner cours à domicile à mes enfants en parfaite santé, avec toutes les implications que cela pourra avoir dans leur vie et le travail supplémentaire que cela pourrait engendrer auprès du corps professoral si tous les parents en venaient à prendre cette même décision. Soyons clair : je ne remets absolument pas en cause les enseignants, eux sans doute aussi épuisés et dépassés par ce qu’on leur demande. Je m’adresse bien au niveau fédéral quant aux quarantaines encore imposées actuellement dans les écoles."

"L’enseignement a été mis suffisamment à mal durant toute cette période, il serait temps de repenser son organisation et d’arrêter d’en remettre le poids sur les parents."

"Les enfants, j'en suis aujourd'hui plus que convaincue, ont quant à eux besoin de contacts sociaux « normaux » afin de se développer. Ils sont en période d'apprentissage et d'exploration : ceci ne peut se faire de manière saine et sereine qu'au contact d'autres êtres humains que leurs parents uniquement. L'apprentissage au contact de la diversité est nécessaire, surtout dans le monde dans lequel nous vivons et celui que nous leur préparons."

"Combien de temps encore allez-vous faire perdurer cette gestion dramatique des quarantaines dans les écoles ? Combien de temps encore allez-vous continuer à nous promettre une reprise partielle de nos libertés et surtout comment faire comprendre le sens du mot « liberté » à nos enfants, ce que vous semblez repousser de mois en mois, si ce n’est de semaine en semaine ? Quel évènement devrait se produire afin que vous vous rendiez compte qu’aujourd’hui plus que jamais nos enfants et leurs parents pâtissent de vos décisions ?"

"En tant que citoyenne lambda, respectant les règles imposées par nos autorités, j’espère une réaction sérieuse à cette carte blanche de la part de celles et ceux qui sont nos élus et nous gouvernent."


Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celle de BAM!

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"Dans quel type de société vivons-nous aujourd’hui pour que le smartphone soit devenu indispensable pour participer et organiser un évènement ? Dans quel type de société vivons-nous aujourd’hui pour que notre participation à la collectivité soit conditionnée par un téléphone ?"

"Une carte blanche de Violaine Wathelet, secrétaire politique à Énéo mouvement social des aînés"

"C’est ce vendredi 15 octobre que rentre en vigueur l’obligation du « Covid Safe Ticket » (CST) en Région bruxelloise. En Wallonie, la date est encore inconnue. Outre les questions morales que soulèvent cette obligation et sur lesquelles nous ne reviendrons pas ici, nous constatons encore une fois que les conditions d’application de cette mesure prennent peu en compte les publics éloignés des outils numériques tant au niveau de l’obtention du CST qu’au niveau de son contrôle.

Effectivement, obtenir son CST ou son certificat européen de vaccination (différent du CST mais égal par ailleurs) peut être un sacré parcours du combattant. D’abord, il faut être en possession d’un smartphone ou d’un ordinateur/tablette et avoir une connexion internet. Rappelons qu’en 2019, 10% de la population belge n’avait pas de connexion internet à domicile… Et que certaines zones géographiques (dites zones blanches) du pays ont encore aujourd’hui une couverture réseau aussi bonne que celle de la Pampa. De plus, entre l’application « CovidSafe » qui vous permet d’avoir votre précieux ticket mais que vous ne pouvez ouvrir sans vous être authentifié grâce à l’application « Itsme ». Application que vous devez au préalable avoir téléchargée et à laquelle vous devez ensuite vous identifier avec votre carte d’identité… Sans compter les nombreux bug qui nous sont rapportés lors de leur utilisation. Bref, il y de quoi en perdre son clavier, même lorsqu’on est habitué à manipuler les smartphone, tablettes et compagnie. Aujourd’hui encore, 28 % des personnes âgées entre 65 ans et 75 ans n’ont jamais utilisé internet… Peut-on alors s’imaginer la difficulté que cela représente pour celles et ceux qui ne sont pas coutumiers des outils numériques ? Et donc dans quelle angoisse certains peuvent se retrouver face à une mesure de ce type ?

Il faut cependant saluer et encourager les initiatives communales qui mettent, par exemple, en place des permanences dans des Maisons de Quartiers afin d’accompagner les personnes qui éprouvent des difficultés à obtenir leur CST. Notons aussi qu’un numéro de téléphone (par Région) permet également de commander le Certificat Européen de Vaccination (CEV) qui sera alors envoyé au domicile de la partie demanderesse. Cette solution est, par contre, très peu connue du grand public car très peu plébiscitée. Aussi, elle ne permet pas aux personnes non vaccinées mais testées d’avoir accès au document puisqu’il y a un délai de 4 jours pour recevoir le CEV dans sa boite aux lettres, le test étant bien entendu périmé à la réception du document… Double peine donc pour les personnes non vaccinées et non digitalisées ! Pour elles, il sera tout simplement impossible de se rendre au cinéma, au restaurant (sauf en terrasse), etc.

Par ailleurs, légalement, le contrôle du CST ne peut se réaliser que via l’application CovidScanBe disponible uniquement sur un smartphone. Pour une organisation comme la nôtre, c’est impraticable. En effet, Enéo/Enéo Sport est composé de près de 4000 volontaires de plus de 55 ans. Ceux-ci sont les chevilles ouvrières de notre mouvement puisqu’ils sont à l’initiative de nombreuses activités qu’ils organisent de A à Z. Comme, par exemple des cours de gymnastique ou de danse. En tant qu’organisateurs de ces évènements c’est à eux que reviendra la lourde et questionnante tâche de contrôler si les participants sont en ordre sanitaire. Mais tous et toutes ne possèdent pas un smartphone… Dès lors, l’activité est en péril faute d’avoir les outils nécessaires pour sécuriser, d’un point de vue légal, les participants.

Dans quel type de société vivons-nous aujourd’hui pour que le smartphone soit devenu indispensable pour participer et organiser un évènement ? Dans quel type de société vivons-nous aujourd’hui pour que notre participation à la collectivité soit conditionnée par un téléphone? Une société qui n’a de cesse de prôner la liberté… enchaînée à un petit objet de quelques centimètres… ! Nous demandons donc que soit maintenue une alternative au monopole du numérique et qu’en l’absence de smartphone, les contrôles puissent s’effectuer avec un des outils les plus performants connus à ce jour : le cerveau humain !"


Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celle de BAM!

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"La perturbation des services de santé due au Covid a anéanti des années de lutte contre la tuberculose dont les décès sont repartis à la hausse pour la première fois en plus de dix ans, a alerté l'OMS jeudi."


"Et la situation semble loin de s'améliorer car un nombre croissant de personnes ne savent pas qu'elles souffrent de la maladie, que l'on peut traiter et guérir, s'inquiète l'Organisation mondiale de la santé, dans son rapport annuel sur la tuberculose qui porte sur 2020."

"L'OMS estime qu'environ 4,1 millions de personnes souffrent de tuberculose mais n'ont pas été diagnostiquées ou n'ont pas été officiellement déclarées, un chiffre en forte hausse par rapport aux 2,9 millions de 2019."

"La pandémie de Covid-19 a annulé des années de progrès mondiaux dans la lutte contre la tuberculose, une maladie provoquée par le bacille tuberculeux qui touche le plus souvent les poumons."

"Selon le rapport, il y a eu l'an dernier 214.000 décès dus à la tuberculose parmi les personnes séropositives (contre 209.000 en 2019) et 1,3 million de décès dus à la tuberculose parmi les autres personnes (contre 1,2 million en 2019). Soit un total de quelque 1,5 million de morts, une situation qui renvoie le monde à 2017, s'inquiète l'OMS."

"Ce rapport confirme nos craintes que la perturbation des services de santé essentiels due à la pandémie pourrait commencer à réduire à néant des années de progrès contre la tuberculose", a souligné le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, dans un communiqué."

""Il s'agit d'une nouvelle alarmante qui doit servir de signal d'alerte mondial quant au besoin urgent qu'il y a à investir et innover pour combler les lacunes en matière de diagnostic, de traitement et de soins pour les millions de personnes touchées par cette maladie ancienne mais évitable et traitable", a-t-il ajouté."

"Inde et Indonésie"

"La hausse des décès met en péril la stratégie de l'OMS qui a pour objectif de réduire de 90% les décès dus à la maladie et de 80% le taux d'incidence de la tuberculose d'ici 2030, par rapport à 2015."

"Or selon les projections de l'organisation, le nombre de personnes développant la tuberculose et mourant de cette maladie pourrait être encore "beaucoup plus élevé en 2021 et 2022"."

"Outre les confinements qui ont compliqué l'accès des patients aux centres de soins, les impacts négatifs de la pandémie sur les services essentiels de lutte contre la tuberculose sont nombreux, le Covid-19 vampirisant le personnel soignant et les ressources financières et techniques."

"Le nombre de personnes nouvellement diagnostiquées et déclarées tuberculeuses par les autorités a ainsi chuté à 5,8 millions en 2020, contre 7,1 millions en 2019, ce qui représente une baisse de 18% par rapport au niveau de 2012."

"Les pays qui ont le plus contribué à la réduction mondiale des notifications de tuberculose entre 2019 et 2020 sont l'Inde, l'Indonésie, les Philippines et la Chine. Ces pays et 12 autres pays ont représenté 93% de la baisse mondiale totale des notifications."

"L'offre de traitements préventifs contre la tuberculose a également souffert: quelque 2,8 millions de personnes y ont eu accès en 2020, soit une réduction de 21% en un an."

"En outre, le nombre de personnes soignées pour une tuberculose résistante aux médicaments a diminué de 15%, passant de 177.000 en 2019 à 150.000 en 2020, ce qui équivaut à seulement environ 1 personne sur 3 parmi celles qui en ont besoin."

"Les dépenses mondiales consacrées aux services de diagnostic, de traitement et de prévention de la tuberculose ont également reculé, passant de 5,8 milliards de dollars à 5,3 milliards, ce qui représente moins de la moitié de l'objectif mondial de financement de la lutte contre la maladie qui est de 13 milliards de dollars par an d'ici 2022."


Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celle de BAM!

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https://www.lalibre.be/planete/sante/2021/10/14/les-deces-dus-a-la-tuberculose-repartent-a-la-hausse-avec-le-covid-la-perturbation-des-services-de-sante-va-reduire-a-neant-des-annees-de-progres-QBFETBNLDZEOVO2FODEFFAEAEY/

Source photo:
https://pixnio.com/fr/?s=tuberculose

"Le covid reste présent mais les critères de la loi pandémie de 2021 d’une “situation d’urgence épidémiologique” ne sont plus là. Cette nouvelle loi, base légale aux arrêtés ministériels qui limitent nos droits fondamentaux, ne pourra être appliquée. La loi de 2007 sur la sécurité civile peut-elle encore justifier des mesures restrictives de libertés ? Impensable, voire illégal"


"Par Nicolas Thirion, professeur de droit à l’Université de Liège"

"Les juristes sont bien connus pour abuser du latin de cuisine. L’un de leurs adages préférés s’énonce de la sorte : specialia generalibus derogant (les règles spéciales dérogent aux règles générales). L’entrée en vigueur, ce 4 octobre, de la loi du 14 août 2021 relative aux mesures de police administrative lors d’une situation d’urgence épidémique (généralement désignée par le raccourci “loi pandémie”) est de nature à conférer à cet antique brocard un regain d’actualité."

"La loi pandémie inactivée"

"Rappelons les faits : critiqué de toutes parts pour sa gestion de la crise sanitaire, insoucieuse d’un contrôle parlementaire digne de ce nom et légalement bancale, le gouvernement fédéral fit voter, en urgence, une loi qu’il mit ensuite un mois à faire promulguer par le Roi – l’urgence est manifestement à géométrie variable – et qui fut publiée au Moniteur belge le 20 août dernier. La justification de cette loi était que, compte tenu de l’expérience acquise après plus d’un an de crise sanitaire, un cadre juridique spécifique était nécessaire pour prendre des mesures aussi attentatoires aux libertés publiques que celles que les ministres de l’Intérieur successifs imposèrent à la population depuis le 13 mars 2020. Or on apprend, grâce à la journaliste Maryam Benayad (LLB du 4/10/21), que, malgré son entrée en vigueur, cette loi ne pourra être activée, faute pour la situation épidémique actuelle de satisfaire aux critères légaux ; en d’autres termes, la situation actuelle n’est pas assez grave pour correspondre à une situation d’“urgence épidémique” au sens de la loi nouvelle."

"Qu’a voulu le législateur ?"

"Qu’en est-il alors de l’arrêté ministériel du 28 octobre 2020, modifié pour la dernière fois le 27 septembre dernier et qui continue d’imposer, au nom de la situation sanitaire, des restrictions importances aux droits fondamentaux ? A-t-il encore la moindre valeur juridique ? Et, faute pour le gouvernement de pouvoir actionner la loi pandémie pour imposer des mesures restrictives de libertés publiques, ce dernier pourra-t-il encore à l’avenir appeler à la rescousse la loi de 2007 sur la sécurité civile, dont il s’était jusqu’ici prévalu pour agir ? Rien n’est moins sûr. En effet, comme disent donc les juristes, specialia generalibus derogant : puisque les situations d’urgence épidémique sont désormais gouvernées par un régime spécial, il n’est en principe plus possible au gouvernement de recourir au régime général prévu pour la sécurité civile, quand bien même les conditions prévues par la loi de 2021 ne seraient pas réunies. En effet, qu’est censé avoir voulu le législateur en adoptant cette loi ? Autoriser le gouvernement fédéral à ne prendre des mesures aussi drastiques en matière de libertés publiques qu’à la condition que la situation épidémique soit d’une gravité telle qu’elle puisse justifier de telles restrictions. Lorsque ce degré de gravité n’est pas atteint, il est donc désormais logiquement interdit au gouvernement de prendre des mesures aussi peu respectueuses des droits fondamentaux."

"Dans les travaux préparatoires de la loi pandémie, il est précisé que la police administrative spéciale – en l’espèce, le régime de la loi pandémie – est appelée à se substituer à la police administrative générale – laquelle vise à garantir l’ordre public général –, sous cette réserve que des mesures de cet ordre pourront continuer à être appliquées “mais sans que les restrictions prononcées sur la base des textes conférant ces pouvoirs de police à l’autorité puissent encore se fonder sur une situation d’urgence épidémique”. En d’autres termes, il n’est plus possible désormais au ministre de l’Intérieur d’imposer, pour des raisons épidémiologiques, des mesures restrictives de libertés sur la base de la loi de 2007."

"Un vilain tour de passe-passe"

"Le gouvernement osant tout depuis le début de la crise sanitaire – c’est même à ça qu’on le reconnaît, pour paraphraser le regretté Michel Audiard –, on anticipe déjà sa réplique : puisque le ministre de l’Intérieur peut également prendre des mesures sur la base de la loi de 2007 en vue “du sauvetage de personnes et de l’assistance aux personnes dans des circonstances dangereuses” (art. 11, § 1er) et que la Cour de cassation a récemment admis, dans un arrêt éminemment contestable du 29 septembre 2021, que ces “circonstances dangereuses” pouvaient consister dans une situation épidémique préoccupante, le ministre, à défaut de pouvoir actionner la loi de 2021, peut toujours se rabattre sur celle de 2007 – la notion de “circonstances dangereuses” étant plus floue et, partant, potentiellement plus large que celle de “situation d’urgence épidémique”. Un tel tour de passe-passe constituerait à l’évidence une insulte aux parlementaires qui ont voté la loi pandémie en assurant, la main sur le cœur, que, désormais, le contrôle démocratique et l’État de droit seraient mieux assurés en cas de crise sanitaire. Il constituerait tout autant une gifle infligée aux citoyens qui auraient naïvement cru au progrès qu’était censé réaliser cette loi du point de vue de l’État de droit démocratique."

"Quelles réactions du parlement et des juges?"

"Une application rigoureuse des principes devrait inéluctablement conduire à la conclusion suivante : à partir de ce 4 octobre, tout arrêté ministériel pris sur la base de la loi de 2007 pour imposer des mesures au nom de la lutte contre la propagation du Covid-19 est illégal. Partant, toutes les mesures complémentaires prises par les gouverneurs de province et les bourgmestres dans le prolongement d’un tel arrêté ministériel le sont tout autant."

"À cet égard, on attend avec impatience la réaction de deux institutions particulièrement concernées par les excès de pouvoir potentiels du ministre de l’Intérieur. D’un côté, celle du parlement fédéral et, singulièrement, de ceux des députés qui se rangent officiellement dans le camp “progressiste” : accepteront-ils, une fois de plus, d’être les dindons de la farce – laquelle consisterait, en l’espèce, à avoir fait adopter pour la galerie une loi encadrant les pouvoirs exorbitants de l’exécutif tout en continuant cyniquement de recourir à une autre loi, beaucoup moins contraignante pour le gouvernement ? De l’autre, la réaction de l’institution judiciaire : ceux des juges de cours supérieures (telles que la Cour d’appel de Bruxelles ou, tout récemment, la Cour de cassation) qui se sont jusqu’à présent distingués par la désinvolture avec laquelle ils ont contrôlé le respect, par l’exécutif, des principes fondamentaux de l’État de droit vont-ils continuer, tels des autruches parées d’hermine, à cacher leur tête dans le sable et entériner cette nouvelle entorse à la légalité ?"


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https://www.lalibre.be/debats/opinions/2021/10/05/encore-une-gifle-de-lexecutif-aux-parlementaires-et-aux-citoyens-WCXWVVYJEVDX3LDHDQIT4VL5RI/

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