Novak Djokovic, le plus connu des sportifs non-vaccinés, a remporté ce dimanche le tournoi de tennis de Wimbledon. Il explique que la liberté de choix thérapeutique est plus importante que sa carrière.
La griffe des "experts" (Episode 4)
Jusqu’ici nous avons vu, comment l’Union européenne (UE) et ses institutions, en particulier la Commission européenne, s’ingèrent dans la formation de l’opinion publique via la construction propagandiste de dangers extérieurs – la Russie – et intérieurs – les « anti-vaxx » voire, au sens élargi, toute frange du peuple en désaccord avec son agenda. Dans cet épisode, nous revenons sur la communication sur la « Coopération renforcée contre les maladies à prévention vaccinale » de la Commission européenne,afin de montrer la griffe d’une des lobbyistes pharmaceutiques les plus influentes en Europe, voire au monde : Heidi Larson.
La propagande, le revers poli de la censure : la Russie, l’ennemi extérieur
Ce n’est pas de censure dont nous allons parler principalement dans cette série, car la censure, dans ce cas-ci et en général, est trop flagrante, vulgaire et grossière. A tel point qu’il est parfois difficile d’en parler tellement son illégitimité est évidente. C’est d’ailleurs pourquoi beaucoup de censeurs s’en défendent d’office et sont les premiers à nier son existence. Non, c’est de son revers de médaille poli dont nous allons parler : la propagande, beaucoup plus sophistiquée et sournoise. Elle passe d’abord par la construction d’un ennemi extérieur. Sa cible de prédilection ? La Russie.
UN OPPOSANT QUI DERANGE ?
Willem Engel, figure de proue du mouvement de contestation contre les mesures corona « Viruswaarheid » aux Pays-Bas a été arrêté fin mars pour motif de « sédition ». Son arrestation à la sortie d’un bureau de vote avait fait le tour de la toile[1], et l’information avait été relayée par de nombreux médias Hollandais et néerlandophones belges. Selon la VRT, l’enquête ouverte ferait suite à une plainte collective, information qui n’a pas pu être confirmée.[2]
La propagande, le revers poli de la censure : le peuple, l’ennemi intérieur (Episode 3)
A l’épisode précédent nous avons vu qu’il y déjà quelques années que les institutions européennes œuvrentà la construction propagandiste d’un ennemi extérieur, en l’occurrence la Russie, qui sert à justifier sa politique de censure, qu’elles intitulent « lutte contre la désinformation ». C’est un exemple qui montre comment propagande et censure travaillent main dans la main. Mais la propagande et, in fine, la censure de l’UE ne visent pas qu’un ennemi extérieur, elles se retournent contre le peuple, en catégorisant comme danger intérieur toujours d’abord qu’une frange dissidente de la population. Déjà en 2018, la Commission Européenne identifiait l’hésitation vaccinale comme un danger, dans sa communication « Lutter contre la désinformation en ligne : une approche européenne» [1].
Inquiétant précédent en Chine : l’infrastructure de surveillance covid utilisée pour réprimer la dissidence
Le gouvernement chinois montre ce qu’on peut faire des passes sanitaires numériques combinés à des tests et des vaccinations comme conditions d'accès aux bâtiments et aux transports. Quiconque affiche un comportement insoumis, par exemple en participant à des manifestations, verra simplement son état de santé défini comme « dangereux ». De telles procédures ne nous sont plus complètement étrangères. Et le laissez-passer sanitaire numérique est en voie de devenir un instrument permanent dans l'UE.
Inquiétant précédent en Belgique : le Parlement incrimine une lanceuse d’alerte
Un procès de révocation est en cours au sein du Parlement belge contre une lanceuse d’alerte de l’APD (Autorité de protection des données, instance officielle qui protège les droits des citoyens), annonce un de nos confrères dans Le Soir[1].
