18/40 - LES MASQUES - LA FARANDOLE DES ÉTUDES
Les masques, de l’inexistence à l’omniprésence
17/40 - LE COUVRE-FEU - LES CAMPS D'ISOLEMENT
N’oublions pas le couvre-feu.
16/40 - VOUS REPRENDREZ BIEN UN PEU DE CONFINEMENT ?
Troisième confinement ? Confinement sans fin ?
Aux amis qui me demandent de tourner la page du covid
Comment te faire comprendre le sérieux et l'absolue nécessité de ma démarche alors que tu m'apostrophes avec une demande de reddition, une injonction semblable à celle du policier qui tance un "circulez, y’a rien à voir!"?
J'aimerais comprendre quelles sont tes ressorts, quelles valeurs président à ce vain conseil?
Manifestement la paix t'importe plus que la justice et le droit... Pire encore, tu n'as probablement vu aucun indice réclamant un examen sérieux des enjeux, tenants et aboutissants, ni d'éventuels mobiles, indifférents au bien commun, qu'on pourrait dévoiler.
Eh bien, accepte que je les porte à ta connaissance et que si tu te réclames de ce bien commun, je te soumette un étalage de faits qui établiraient de fortes présomptions. Le cas échéant, ne voudrais-tu pas qu'elles fussent dénoncées, établies et condamnées?
Comment rester indifférent au funeste sort qui est réservé à notre humanité? J'ai trop de peine de voir mes contemporains terrorisés, brimés, abusés et mystifiés. Je ne peux pas vivre dans ce mensonge et laisser commettre pareils crimes.
Les nouveaux contours de la banalité du mal sont aussi hideux que ses précédents jaillissements. Tu vois un plan d'urgence pour sauver des vies, moi je vois un plan marketing qui ne fait pas dans la dentelle et qui se préoccupe de tout sauf de soigner les malades, au nom d'un unilatéralisme vaccinal. Je m'étonne que tu n'y détectes aucune incohérence, étrangeté, ni autres coercitions qui manquent de t'indigner.
À ce stade, je peux t'énumérer un nombre de faits qui dresseraient un tableau plus que suspect sur les actes posés par les protagonistes et profiteurs de cette crise. Cui bono? C'est quasi cousu de fil blanc tout ça... et ça ne t'intéresse pas? Que faudrait-il pour te convaincre que la santé des gens est le cadet de leurs soucis? La chose étant établie, ne voudrais-tu pas tout faire pour contrecarrer leurs plans?
Sinon, comment espères-tu me convaincre que mes soupçons seraient infondés?
J'ai l'impression que toi et ceux qui m'ont demandé de lâcher prise, souhaitiez qu'on vous épargne le grand déballage de la vérité qui vous obligerait à reconnaître que vous avez endossé et repris ces mensonges à votre compte et que vous n'avez dès lors plus la conscience tranquille. Cette menace qui se précise malgré moi vous serait-elle si insupportable...
Mon but n'est pas d'accabler ceux qui se sont trompés. Mon souhait est une réconciliation des membres de notre société divisée. Celle-ci ne peut faire l'économie de l'établissement des crimes commis et des poursuites des commanditaires afin que cela ne se reproduise pas.
Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celle de BAM!
Réginald de Potesta de Waleffe
Licencié en 2003 en Relations Internationales à l'UCL où je fus initié aux complots qui forcèrent l'histoire par plus d'un maître dont feu le Professeur Claude Roosens à la faveur d'un report de crédit contre un travail sur la doctrine Monroe. Ce devoir de vacances vécu comme une injustice tua définitivement mon Candide intérieur pour lui substituer un Columbo des crimes et ressorts des impérialismes et de la mondialisation. Outre cette passion chronophage, je milite depuis 15 ans dans le droit au logement pour tous au sein de plusieurs associations qui occupent le vide.
Plaidoyer pour un reset surréaliste
Notre plat pays semble né pour servir de tampon entre les grandes nations. Singulièrement minuscule, il est pourtant devenu l'un des pôles économiques les plus importants au monde dès la fin du 19e siècle. Pas assez puissant militairement, il lui faudra capituler, à deux reprises, après seulement quelques jours de résistance à l'envahisseur allemand. Cependant, notre résilience est demeurée intacte.
Sans grande surprise, notre pays est devenu l'un des creusets du surréalisme, avec de grands noms comme celui du peintre belge René Magritte. Ce mouvement artistique, comme l'explique son théoricien français André Breton, "tend simplement à la récupération totale de notre force psychique, à l'expression du véritable mécanisme de la pensée, libéré du contrôle de la raison et des préoccupations esthétiques ou morales".
Nul autre pays que la Belgique n'a produit une palette aussi large de personnages hauts en couleur parmi lesquels Paul Delvaux, Annie Cordy, Arno, Jean-Luc Fonck, Jan Bucquoy, Jean-Noël Godin, Benoît Poelvoorde, André Franquin, Stéphane De Groodt, Raymond Goethals, Paul Vanden Boeynants, Stromae, Charles Kaisin, Philippe Geluck, Plastic Bertrand, Jacques Brel et Amélie Nothomb. Tous sont reconnus pour leur autodérision. Force est de reconnaître que l'humour est un formidable signe d'intelligence et qu'avec l'autodérision, on touche la grâce.
Je fais partie de ceux qui pensent que l'humour (et surtout, l'autodérision) nous aidera nous, citoyens belges, à sortir de l'ornière dans laquelle nous maintiennent nos dirigeants qui, hélas, sont pourtant tout sauf comiques. Rire de soi, c'est prendre du recul et de la hauteur... Rire ainsi de notre "Belle Gique" qui, bien que placée en tête du classement mondial de la FIFA, se montre incapable de s'équiper d'un stade national pour accueillir un match de l'Euro. Rire du népotisme, rire aussi de notre état "bananier", gangrené par une corruption invraisemblable et "lisible". Rire de nos batailles de clochers communautaires. Rire de nos médias, qui ne sont que l'ombre portée de nos dirigeants. Rire de nos différents codes de la route, de notre fiscalité, de nos langues, de nos divergences de vues.
Le surréalisme, c'est que nous sommes le seul pays au monde à mieux fonctionner sans gouvernement. Autres grands traits du surréalisme belge: le fait qu'une communauté germanophone de 100.000 personnes ait obtenu un gouvernement. Ou encore qu'une panoplie de règles issues des régions bruxelloise, flamande et wallonne s'appliquent à une portion de ring de quelques dizaines de kilomètres.
Cependant, il semble évident qu'inoculer intelligence émotionnelle et autodérision aux 22.000 élus et aux quelque 800.000 fonctionnaires du pays est mission impossible. Il me paraît également compliqué de leur demander de prendre du recul et de se donner le temps de réfléchir à une nouvelle manière de "reconstruire" la Belgique.
Si l'on considère l'ensemble de la population active, quelque 800.000 personnes sont des entrepreneurs. Ce sont elles la valeur sûre du pays. Ces personnes ont fait preuve d'ingéniosité, de créativité, voire d'humour dans cette grande comédie qu'est la crise sanitaire liée au Covid. Une crise gérée par de tristes sires dénués de bon sens, d'humour et d'autodérision, qui n'ont pris aucun recul, aucun temps de réflexion, qui ne se sont donné aucun scénario.
Le Belge aurait bien voulu rire dans des salles de spectacle si celles-ci n'avaient pas été fermées depuis plus d'un an, car jugées "non essentielles". Il aurait bien voulu faire la fête dans le Bois de la Cambre s'il n'avait été réprimé par les matraques et les gaz lacrymogènes. Il a tenté de conscientiser les députés sur l'opportunité d'étouffer dans l'œuf la fameuse "loi pandémie". En vain.
Et puis, surgit dans les médias un militaire en cavale de 46 ans, lourdement armé, notamment déterminé à rendre une visite de courtoisie au virologue Marc Van Ranst. Soudain, tout le monde prend conscience que plus rien ne se passera sans désobéissance. Plus aucun politique n'a le sourire.
Comme le dit si bien Einstein, "On ne peut résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui a généré le problème". La solution ne réside pas dans l'artillerie lourde. Les armes du rire et de la désinvolture sont bien plus puissantes, même si le fossé s'est creusé entre dirigeants et administrés ou encore, entre "covidistes" et "complotistes".
Comme tout ce qui a été tenté par la population pour se faire entendre s'est soldé par un échec, profitons de la Boum du 18 juin à Waterloo pour proposer une bonne partie d'entartage. Quelque 22.000 personnalités publiques face à la population.
Il serait ambitieux de parler de "reset" belge... L'idée serait de construire un nouveau pays avec de nouvelles règles. Un pays qui va devoir faire face à une crise économique et des enjeux écologiques sans précédent. Plus la Belgique d'avant...Un nouveau concept surréaliste...
Source photo :
https://www.qwant.com/?q=entartage&t=images&license=public&o=0%3ABE56BE637141EFE0161EF3187B2A0F636738683A
Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celle de BAM!
Pierre Chaudoir
L’auteur : Pierre Chaudoir alias Chauchau est né créatif à quelques heures du poisson d’avril. Ce baby-boomer est un polémiste investi. Il a exercé son art dans le monde de la communication publicitaire, sur les patinoires d’improvisation et dans les studios TV (BX1, LN24, …), radio (Twizz, Bel Rtl, Bxfm, …) et les rédactions (Pan, Brusselslife, WaWaMag, …). Son crédo, c’est le langage universel de ceux qui doutent : un humour qui gratte et qui dérange.
15/40 - LE CONFINEMENT - POUR FINIR - UN MOT SUR LES RESTOS
Quelques pensées et beaucoup d’incompréhensions...
