Je commence par des points de suspension. Je marque mon ahurissement ou mon dégoût, je ne sais pas, je ne sais plus. Je vous laisse le lien vers l'article et le reportage qui me fait ne plus savoir quoi penser et comment peut-on faire l'apologie de ces actes...

Des élèves font respecter le respect des gestes barrières auprès des autres élèves... Des professeurs et directeurs ont donné la possibilité à des élèves de sanctionner leurs pairs s'ils ne respectent pas une règle... Non, toujours pas ??

Il y a une époque, sombre, noire, meurtrière, horrible qui a déjà vu ces pratiques. Une époque dont nos ancêtres disaient qu'il ne fallait pas l’oublier. Ne pas oublier les horreurs vécues mais aussi (j'ai envie de dire surtout) les horreurs commises.

J'ai déjà parlé de la délation qui aurait dû avoir vécu ses jours sans retour possible. Et aujourd'hui, on remet à l'honneur (à l'horreur, peut-être) le symbole du kapo. Oui, je l'écris : KAPO. Je l'assume parce que c'est ce que je vois dans l’image qui illustre cet article. Un petit signe distinctif, prouvant l'autorité ; une attitude, semblant supérieure ; bref, je me répète car je suis à court de mot, l'horreur.

Certains me diront sans doute que j'exagère, que c'est légitime et qu'il faudrait que des adultes sillonnent les rues aussi pour suppléer la Police, en sous-effectif et fatiguée par ces longs mois de travail intensif...

Peut-être... Qui sait ?

Qui sait ce qu'ont pensé ces gens qui ont vu débarquer d'autres gens, des semblables, avec un signe distinctif, une attitude supérieure et les intimer à respecter des règles qui n'avaient du sens qu'aux yeux de certains ?

Moins d'un siècle nous sépare de cette période où ces mêmes actions étaient permises et félicitées. Ces actions qui ont montré le pire visage de l'humanité. Ces actions que nous avons appris à mépriser. Ces actions qui ne devaient plus être oubliées.

Où allons-nous nous arrêter ? Quelle étape allons-nous franchir avant de voir que nous nous fourvoyons ? Allons-nous vraiment devoir revivre en vrai, en live sur Youtube, en direct sur Facebook, ces photos en noir et blanc de nos livres d'Histoire ? Est-ce qu'un jour, un reportage sur un autodafé des livres de Raoult ou Perronne verra le jour ? Un petit lynchage en public de ces personnes qui ont osé se tenir par la main ou s'embrasser dans la rue ? Nos maisons marquées si nous ne portions pas un masque ?

Et si nous apprenions à nous souvenir de notre Histoire et à ne pas l'oublier ?

“Celui qui ne connaît pas l'histoire est condamné à la revivre”.
K.Marx

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Perceval

Ma motivation première : La Liberté. Celle de choix, de penser, de critiquer, de ne pas être d'accord, de choisir son traitement, de remettre en question les dirigeants, de vivre simplement.
Je suis un père de famille recomposée, rassemblée où je tente d'instaurer le débat d'idées, la recherche d'informations contradictoires, la curiosité. Je ne suis ni journaliste ni gourou ni prêcheur, je suis simplement un citoyen qui ne veut plus se contenter d'une vérité érigée en dogme non discutable par des personnes qui ne sont plus, à mon avis, en phase avec vous, avec moi, avec NOUS.

Je faisais partie de la rafle post-manifestation qui a été opérée par les forces de l’ordre ce dimanche, dernier jour de janvier, aux alentours de 15h30, aux pieds du Mont des Arts.  A toutes fins démocratiques utiles, je voulais vous en rapporter le témoignage.   

Je voudrais commencer par préciser que je n’ai vu aucun des supporters de foot dont la presse a fait état parmi la petite centaine de manifestants, mais cela est certainement imputable à mon acuité visuelle plus que déplorable, heureusement contrebalancée par ma finesse d’esprit.  En effet, tous ceux que j’ai côtoyés sur le pavé de l’esplanade du Mont des Arts étaient de fervents supporters de la démocratie qui, si elle est en passe de devenir un mythe, n’est pas encore une équipe de foot.  Dans toutes ces petites gens brandissant des calicots de papier maché, j’ai vu de grandes personnes dégainant leur courage pour montrer du doigt les dérives totalitaires qui, sous couvert de salubrité publique, font rage.  Ainsi, le mot liberté a-t-il été écrit, placardé, hurlé, chanté, et dansé même… 
Je mets ma main à couper que, sous peu, ce terme sera expurgé des nouvelles éditions de Robert et Larousse, pour le bien de tous et surtout des plus vulnérables.   

Des échanges que j’ai eus avec les personnes présentes dans cette petite foule sentimentale, il ressort que ces hommes et ces femmes ruminent depuis de longs mois des paradoxes nés de l’attitude des hautes sphères étatiques qui ne tournent plus très rond puisque, faut-il le rappeler, afin de protéger la population du risque de contagion d’une maladie dont le taux de survie est, peu ou prou,  de 99,89% chez une personne en bonne santé, l’Etat a promulgué des décrets qui restreignent les libertés fondamentales que la constitution belge garantit sans prévoir aucun cas de restrictions de ces dernières.  Autrement dit, le gouvernement (dont chacun des membres a fait serment de respecter la constitution et les lois du peuple belge) a édicté des décrets qui n’ont même pas valeur de loi, et qui sont en opposition avec la Constitution belge qui ne prévoit aucun cas de suspension des libertés fondamentales du citoyen.  Pardon pour ces redondances, mais je dois le réécrire pour le croire : la démocratie est devenue un paradoxe puisqu’elle nous confère des droits que nous ne pouvons exercer pour le bien de tous et surtout des plus débiles (au sens de vulnérables, cela s’entend).  Qui eût cru que de vulgaires fauteurs de troubles tels que moi et mes camarades manifestants puissent révéler un paradoxe d’une telle ampleur?  Aucun grand nom belge, ça c’est sûr. 

Quant aux forces de l’ordre présentes en ce dernier jour de janvier 2021, elles furent, à leur corps défendant, la parfaite incarnation des meilleures intentions paradoxales à notre égard.  Effectivement, à en juger par leur harnachement MadMaxique et au vu de la tension grimpante produite sur nous par leur chorégraphie de ronde encerclante toujours plus réduite, l’inquiétude grandissait en nos fors intérieurs concernant la violence dont ils auraient pu faire usage à notre encontre.  Pourtant, force est de constater qu’au moment de nous maîtriser, les colsons étaient lâches derrière nos bons dos et les regards casqués étaient compatissants, rassurants, voire complices, au moment de monter dans le bus affrété spécialement pour nous emmener aux casernes d’Etterbeek.  Le trajet, sous escorte motarde s’il vous plaît, fut ponctué par nos remarques enjouées à l’adresse du chauffeur qui avait l’autorisation de passer au rouge.  Pour ma part, je gardai les mains derrière le dos, plus par mon propre consentement que par les liens qui entravaient mes poignets et certains autres de mes camarades s’étaient déjà libérés sans être rappelés à l’ordre par les agents de police présents.  Même si nous ne savions pas à quelle sauce pénitentiaire nous allions être mangés, les seuls cris qui fusaient étaient les nôtres, souvent ponctués de rires de surcroit. 

Une fois arrivés, nous avons été libérés de nos liens et placés dans des cellules collectives sans avoir fait l’objet de fouilles ou de confiscation de nos biens personnels.  Je dois dire que la cellule, sans fenêtre aux murs de blocs de béton brut et au plafond surmonté de deux minables filaments infra-rouges faisant office de chauffage, m’a semblé pour le moins spartiate et indigne des 48% d’impôts que je verse à l’Etat depuis de nombreuses années.  Et je ne vous parle pas des spots, dont le citoyen moyen n’équiperait même pas sa plus belle cave.  Je conçois parfaitement les visées dissuasives qui régissent ce décor inhospitalier, mais comme une de mes co-détenues  le faisait remarquer à grands cris, la cellule de Marc Dutroux est chauffée, elle...  Notre détention dura quelques 4 heures et j’y appris des choses très utiles, à savoir qu’il est beaucoup plus efficace de crier « je dois faire caca » plutôt que « je dois faire pipi » pour qu’une escorte se présente jusqu’au petit coin.  Que durant les longues heures mises à profit pour réfléchir sur ses actes, le taulard se voit ravitaillé d’une bouteille d’eau et d’une gaufre au sucre.  Au-delà des questions logistiques, j’ai surtout réalisé à quel point l’enfermement est traumatisant car assez vite, plusieurs femmes de ma cellule perdirent patience et se mirent à frapper à grands coups de pied, de main et de gueule contre la porte tôlée de notre geôle.  Heureusement, celles d’entre nous dont le capital patience n’avait pas été entamé ont pu les rassurer et ramener le calme, mais je n’ose imaginer ce qui se produit si ce genre de tension ne parvient pas à être endigué.  

A l’issue de quatre longues heures de cette patience qui fait décidément partie du jeu, chacune d’entre nous a été amenée, sous bonne escorte individuelle, à la prise de photo « usual suspect » ainsi qu’à la signature du bon d’entrée et de sortie qui marque à jamais le dossier de notre citoyenneté paranormale.  Durant ces derniers actes administratifs, je devisai avec les policiers qui étaient proches de moi dans la file des détenues escortées, et je ne décelai jamais chez eux un quelconque jugement négatif à mon égard, ni à celui de mes camarades.  Pour terminer, nous fûmes ramenées en bus à l’endroit où nous avions été raflées quelques heures plus tôt.  L’ambiance était bon enfant, aucun traumatisme ne planait à l’horizon et le policier encadrant, en concertation avec le chauffeur, effectua plusieurs arrêts intermédiaires à la meilleure convenance des passagères qui le souhaitaient.  

La morale de cette histoire, c’est qu’il faut s’armer de patience et si celle-ci vous fait défaut, n’allez pas aux manifestations de masse qui sont légitimes mais peuvent tourner en sucette et en cachotteries superposées.  Pour autant, ne renoncez jamais à manifester votre désaccord par un slogan, un logo ou une citation subtilement disséminés dans votre accoutrement et/ou équipement habituel, car il est absolument vital que nous exprimions le fait que le consensus sanitaire n’est qu’une propagande orchestrée par l’Etat.  Ce pseudo-consensus ne reflète pas l’avis de la majorité des citoyens qui souhaite que les décisions soient prises sur la base de réels débats qui confrontent des points de vue divergents, et non pas d’intérêts convergents et partisans comme c’est le cas actuellement. 

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Quel est le but poursuivi par les mesures gouvernementales anti-covid ? S’agit-il de protéger la santé des citoyens ? Ou d’éviter l’engorgement des hôpitaux ? Ou d’aplatir la courbe des contaminations ? Dans ce contexte d’incertitude, notre droit fondamental à la santé est-il encore respecté ?

La politique de santé publique de notre gouvernement est, depuis un an, quasi entièrement focalisée sur la lutte contre le coronavirus. Le compte-rendu de cette lutte au jour le jour occupe tout l’espace médiatique. Cette situation va manifestement perdurer, puisque le processus de vaccination de la population seulement de démarrer et que sont apparus plusieurs variants du virus (britannique, sud-africain, brésilien…) dont on découvre à peine la virulence ou la contagiosité.

                       Déclarations contradictoires.

En ce début de janvier 2021, on assiste à des déclarations contradictoires. D’une part, en Belgique, le Ministre Frank Vandenbroucke évoque dans les médias la « libération » promise par la nouvelle stratégie vaccinale. (1) « C’est, dit-il, le début de la liberté que l’on va retrouver. » De quelle liberté parle-t-il ? De l’abrogation du port du masque obligatoire ? De la fin de la distanciation sociale ? De la réouverture des restaurants ? Des lieux de culture ? Du retour de la poignée de main ? Bien sûr que non. Dans le même temps (2), l’OMS indique que le vaccin pourrait ne pas empêcher la propagation du coronavirus. Qu’aucune immunité collective ne sera certainement atteinte avant « au moins la fin de l’année 2021 », que l’obligation du port du masque sera maintenue, de même que toutes les règles de distanciation sociale, au moins jusqu’à cette date également. Alors, « libération » de quoi ?

Ne serait-on pas en droit de s’interroger sur la façon dont toutes les mesures – masque obligatoire, interdiction de s’approcher des personnes, interdiction de réunion, couvre-feu, confinement, etc.-, mesures mises en place pour une aussi longue durée, impactent notre santé ?

Autre question : la décision de placer la focale de façon hyper-concentrée sur le virus et l’épidémie s’articule sur le présupposé qu’un état de santé satisfaisant est conditionné au fait de « vaincre le virus ». Cette vision de la santé, qui est celle du gouvernement et de l’équipe scientifique qui le conseille, est-elle partagée par l’ensemble de la population ? Est-elle la seule vision possible ? Est-elle en adéquation avec la définition de la santé donnée par l’OMS ? Qu’est-ce que la « santé », exactement ? Quelle définition donnerions-nous de ce concept ? Est-ce que « droit à la santé » ne signifierait pas aussi que les citoyens ont le droit de définir ce qu’ils entendent par « santé » ?

                        Qu’est-ce que la santé ?

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, la santé est « un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. » On constate d’emblée que l’angle de vue est large. Il n’est pas centré sur le seul critère physiologique : bien-être mental et bien-être social sont également pris en compte. Est-ce à dire que les mesures actuelles ne seraient pas en accord avec cette définition ? De fait, une vision réduite, exclusivement focalisée sur la lutte biologique contre le virus, est loin de la vision « complète » préconisée. Les aspects de santé mentale, sociale, affective, émotionnelle, des citoyens sont délaissés. Les besoins relatifs au domaine moral et spirituel également. Pouvons-nous vraiment souscrire, collectivement, à cette façon de faire ?

                       Besoin d’échanges, de contacts, de convivialité.

Nous avons besoin que  les aspects de notre santé soient pris en compte. Si ce n’est pas le cas, des carences se font jour et ces carences entraînent des conséquences dommageables.

Nous avons tous besoin, et cela nous est vital, d’échanges sensibles avec notre milieu naturel. Porter un masque en permanence, qui amoindrit notre prise d’air et nous prive de nombreuses odeurs, ne permet pas ces échanges. « Le sensible, dit Jacques Tassin, installe la présence des êtres au monde. Il leur confère une perception immédiate, un savoir sur la vie, s’agissant de la vie vivante, qui ne pourrait souffrir de distanciation. » (3)

Nous avons besoin d’échanges avec nos proches et cela aussi nous est vital. Nous avons besoin de contacts, de rencontres, de sourires. Nous avons besoin de lire sur des visages – connus ou inconnus – la diversité du vivant et de l’intégrer en nous. Cela construit notre équilibre. « Comprendre les messages émotionnels véhiculés par les gestes d’autrui et y répondre de façon adaptée détermine la qualité de notre vie sociale », affirme Julie Grèzes, du Laboratoire des neurosciences cognitives de l’Inserm. (4)

Nous avons besoin de partir chaque jour à l’aventure – même dans une vie très rangée en pleine ville -, à la découverte du monde. Nous avons besoin de projets. Et cela, quel que soit notre âge, quelle que soit notre situation de vie, notre expérience. La vie, ce n’est pas être séparé des autres. Ce n’est pas être sans contact, enfermé dans sa chambre. Ce n’est pas se tenir à distance. La vie, c’est toucher, renifler, goûter, approcher, sentir. C’est échanger de l’information – de façon verbale ou non verbale, intellectuelle ou sensorielle. La vie, c’est de la présence, de l’amour, de la violence parfois, de la subtilité, de l’intuition. Ça ne se réduit pas à quelques mécanismes biologiques.

La vie, c’est aussi du mouvement. Notre corps lui-même se transforme en permanence, nos cellules vieillissent et se renouvellent régulièrement. La vie qui va bien, c’est la vie qui circule, change de route, explore, avance et recule, fait un pas de côté, court, danse. Jamais la vie ne reste sur place. On ne peut pas arrêter l’air qu’on respire. On ne peut pas le couper. On ne peut pas le contenir. Chercher à contrôler la vie avec des « gestes barrières » a quelque chose de dérisoire. La vie coule, comme une source, et ne se tarit pas. Pour être en bonne santé, il nous faut laisser la vie circuler en nous, nous traverser.

                       Besoin de sens et de cohérence.

Pour être en bonne santé, nous avons aussi besoin de sens. De cohérence. Des contraintes, des règles, des prescrits, des interdits, doivent être validés dans notre conscience par le sens que nous leur accordons. Sinon, ce ne sont que des automatismes qui nous robotisent.

Contraindre une population entière à porter le masque en permanence, de façon obligatoire, sous peine d’une forte amende, a-t-il donc, en réalité, du sens, alors que l’utilité du masque chirurgical « grand public » continue de faire débat ? Alors que le mode de propagation du virus lui-même continue de faire débat ? (5) Quel que soit le contexte, se voir imposer des règles absurdes ou incohérentes ou fluctuantes ou inefficaces, entraîne perte de repères, frustration, sentiment de dévalorisation. La santé n’y est pas gagnante.

Réfléchissant de leur côté sur ce qu’ils appellent la « tyrannie du risque zéro », François Gémenne et Olivier Servais évoquent, eux aussi, cette question du sens : « la situation actuelle nous fait courir un autre risque : celui d’un effondrement sociétal à plus long terme, faute de fondement ou de sens. (…)  Peut-on vraiment, questionnent-ils, se donner pour objectif d’éteindre définitivement l’épidémie ? D’éliminer le virus de la société ? (…) Nous sommes d’avis que le risque zéro est une chimère destructrice. » (6)

                       Violation des droits humains.

Dans un rapport publié le 16/11/2020, Amnesty International Belgique dénonçait les nombreux dysfonctionnements intervenus dans les maisons de repos pendant la crise du Covid19, entre mars et octobre 2020, comme autant de violations des droits humains – droit à la santé, droit à la vie, droit à la non-discrimination. (7)

En réalité, il apparaît de plus en plus clairement que c’est notre droit à la santé à tous qui pourrait être lésé. Les mesures très contraignantes que le gouvernement a mises en place – qui sont de moins en moins des mesures « d’urgence » et prennent de plus en plus force de lois, appelées à être conservées dans la durée – nous ont plongés dans un univers extrêmement appauvri. Le secteur de la culture est moribond. Notre monde est devenu triste, ennuyeux à mourir, réduit, sans horizon, sans espace, sans liberté, sans contact, sans convivialité. Nous voici tous comme des oiseaux en cage, muselés, nous efforçant de chanter encore un peu à travers notre bâillon pour oublier que nous ne pouvons plus déployer nos ailes. Est-ce cela « être en bonne santé » ? Selon la Constitution de l’OMS, « les gouvernements ont la responsabilité de la santé de leurs peuples ; ils ne peuvent y faire face qu’en prenant les mesures sanitaires et sociales appropriées. » Pouvons-nous dire, dans les conditions de vie qui sont les nôtres actuellement, que le gouvernement fait son devoir ?

On sait maintenant, c’est une situation qui a été bien documentée, que de nombreuses personnes de tous âges se sont vu refuser l’accès aux soins hospitaliers dans le cadre de la crise sanitaire, du fait de la priorité donnée aux patients covid, avec parfois de très lourdes conséquences, notamment pour les personnes souffrant de cancers.(8) On sait aussi que de nombreuses personnes ont elles-mêmes renoncé à consulter, du fait de la pression psychologique exercée sur elles par l’information covid (angoisse d’être contaminé dans une salle d’attente, peur de « prendre la place » d’un patient plus gravement atteint, minimisation de certains troubles non-covid en considération de « l’importance » ou de la « gravité » de la pandémie, terreur irrationnelle inspirée par le milieu hospitalier, etc.).(9) Est-ce bien cela que nous considérons comme la meilleure façon de protéger notre santé ?

                       Les « gestes barrières » sont l’antithèse du vivant

Si les mesures sanitaires se révèlent asphyxiantes, inhumaines et intenables à long terme, sont-elles de bonnes mesures ? Les « gestes barrières », signes de repli, de refus de l’autre, de méfiance envers l’autre et envers soi-même, de rejet, d’isolement, sont l’antithèse du vivant. Tout le contraire de l’ouverture du cœur, de l’élan de solidarité, du renforcement des liens ; tout le contraire des attitudes proches, fortes et empathiques qui devraient nous être un soutien en ces temps de difficultés. Sur le long terme, ces « gestes barrières » ne finiront-ils pas par représenter un grave danger, pire que le virus ? Continuer à nous les imposer de façon autoritaire ne constituera-t-il pas, finalement, une atteinte à notre droit à la santé ?

D’autres mesures sanitaires pourraient être envisagées – comme, par exemple, des stratégies de renforcement du système immunitaire des personnes -, d’autres visions pourraient être dégagées, de nombreux spécialistes de toutes compétences consultés, mais non. Aucune proposition d’alternative ne paraît audible. Aucun appel n’a été fait à l’intelligence collective. Des personnalités du monde scientifique ont été sanctionnées pour avoir osé exprimer une contre-opinion. (10) Le gouvernement, appuyé exclusivement par le cadre restreint du conseil scientifique choisi par lui (à moins que ce ne soit l’inverse ?) décide et tranche, de façon unilatérale, autoritaire et dogmatique, attendant de nous silence, adaptation et soumission. Est-ce cela prendre soin de la santé des citoyens ? Est-ce qu’une politique de santé publique, dans une situation sanitaire aussi inédite, peut se permettre d’enjamber nos droits fondamentaux ? Et nous, pouvons-nous nous permettre d’acquiescer à des injonctions qui non seulement nous asservissent et annihilent nos libertés mais aussi sont susceptibles de nuire à notre bien-être, dans ses aspects essentiels ?

Pour être en bonne santé, nous avons certes besoin d’une protection physiologique contre les virus pathogènes. Et nous l’avons déjà : c’est notre système immunitaire. Mais nous avons aussi besoin de bien d’autres choses. Nous avons besoin de souffle, de liberté, d’insouciance, de confiance, de joie, de tendresse, de plaisir, de jouissance, de sport, de danse, de musique, de défoulements, d’élans, de conversations animées, de voyages, de sourires, d’embrassades, de jeux, de cris, de chants, de folklore… Toutes choses génératrices, inspiratrices, créatrices de liens. Elles ne sont pas une option. Elles nous sont vitales, essentielles. Elles nous sont une nourriture. Sans elles, nous mourons de faim ! Nourriture que la contemplation des visages de ceux que nous rencontrons. Nourriture, l’incroyable richesse des odeurs du monde. Nourriture, le vent frais sur nos joues et dans nos narines. Nourriture, le soleil sur notre peau. Nourriture, un bruyant défilé de carnaval à la fin de l’hiver. Nourriture, la conversation avec les collègues autour de la machine à café. Nourriture, une sortie nocturne au théâtre ou au concert.

                       Un gouvernement séparé des citoyens

Le gouvernement a-t-il travaillé à garantir et à conserver le « bien-être physique, mental et social » de tous les citoyens de ce pays ? A-t-il cherché à interroger la société civile sur ses priorités en matière de santé ? A-t-il cherché à rejoindre la multiplicité des perspectives qui peuvent constituer la santé, à les identifier, à les rencontrer ?

Dans sa gestion de l’épidémie, il semble que le gouvernement se soit appliqué à se séparer des citoyens. Il a adopté le ton d’un paternalisme archaïque. Il a consolidé une posture autoritaire, policière. En établissant un cadre strict de mesures-sanctions, en renforçant toujours davantage au fil du temps les mesures de contrôle et de répression, il n’en finit pas de réduire les citoyens au silence et d’entraver la liberté de conscience. Chacun est désormais prié d’adhérer entièrement, sans qu’aucun espace de critique soit prévu, à la vision réduite, matérialiste, limitée, de la santé qui a été définie comme la seule valide et qui est imposée. Pourtant, des impacts très préoccupants sur la santé mentale commencent à être documentés. (11) Mais pour s’autolégitimer et s’exonérer de toute responsabilité, nos décideurs délivrent un message abondamment martelé : lui aura tout fait, lui aura « décidé ce qu’il fallait décider ». (12) Si l’on assiste à une nouvelle vague de contaminations, ce sera forcément la faute du citoyen, qui n’aura pas respecté les mesures. Un message pervers, puisqu’il anticipe la « faute » du citoyen et fait peser sur lui, quoi qu’il arrive, la « responsabilité » de la propagation du virus.

Si les mesures que le gouvernement nous impose nous stérilisent, si elles nous robotisent et nous uniformisent, ne risquent-elles pas de faire de nous des êtres sans joie, sans visage, incapables de sourire, terrés chez eux, indifférents, dépersonnalisés, chagrins, gris ? Des êtres amoindris, demi-vivants, confits d’angoisses et de peurs, repliés sur eux-mêmes, cachés, séparés, coupés, absents du monde ? Et tout cela ne risque-t-il pas de se creuser encore davantage au fil du temps ?

Si nous n’y prenons garde, si nous continuons à accepter cette demi-vie exsangue, nous ne mourrons sans doute pas du covid. Mais nous allons mourir de faim, de soif, de tristesse et de déréliction.

Il n’y a pas le choix ? Si. Il y a le choix.

Notes :

(1) Plateau JT de la RTBF à 19h30, le vendredi 08/01/2021 et reportage JT RTBF 19h30, le lundi 18/01/2021.
(2) Publication OMS du lundi 14/12/2020 ; discours de Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur de l’OMS, du lundi 11/01/2021.
(3) Jacques Tassin, Pour une écologie du sensible, Odile Jacob, 2020, p.34.
(4) La découverte, relativement récente, des neurones miroirs, a permis d’identifier des phénomènes de représentations partagées, ainsi que de résonances motrices et émotionnelles. Ces phénomènes pourraient déterminer la capacité d’empathie vis-à-vis d’autrui. Voir André Guillain et René Pry, D’un miroir l’autre. Fonction posturale et neurones miroirs, Groupe d’étude de psychologie in Cairn.info https://www.cairn.info/revue-bulletin-de-psychologie-2012-2-page-115.htm ; Julie Grèzes, Les émotions, modes d’action et de communication, Inserm in www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/7692/MS_2011_08-09_683.html
(5) Vincent Nouyrigat, Déconfinement : la chasse aux superpropagateurs, in Sciences et Vie n°1240, janvier 2021.
(6) François Gemenne et Olivier Servais, La tyrannie du risque zéro, in Le Soir, 17/08/2020.
(7) https://www.amnesty.be/campagne/discrimination/droits-agees-pandemie-covid/maison-repos-covid19 16/11/2020
(8) https://www.who.int : Covid-19 significantly impacts health services for noncommunicable diseases – 01/06/2020
(9) https://www.moustique.be  : Les Belges ont massivement renoncé aux soins non-covid. https://uclouvain.be/fr/decouvrir/presse/actualites/coronavirus : Une personne sur deux renonce durablement aux soins de santé (05/06/2020).
(10) https://www.kairospresse.be/article/un-medecin-reanimateur-licencie-pour-ses-idees/ ; https://tribune-diplomatique-internationale.com/dr_pascal_sacrereanimateur_licencie_injustementcrise_coviddroit_de_reponse/ (23/10/2020) ; https://www.lci.fr : Didier Raoult poursuivi pour charlatanisme par l’Ordre des Médecins (par Audrey Le Guellec 12/11/2020) ; https://www.bfmtv.com : Les Professeurs Raoult, Perronne, Joyeux … visés par une plainte à l’Ordre des Médecins (22/12/2020).
(11) https://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2020-8-page-632.htm : Impact des mesures sanitaires sur la santé mentale – résultats préliminaires de l’enquête Covadapt ; https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/impacts-traumatiques-de-la-politique-sanitaire-actuelle-sur-les-enfants-un-constat-alarmant
(12) Frank Vandenbroucke, interview donnée en direct à la RTBF, à la sortie de la conférence de presse du Comité de Concertation du 27/11/2020.

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Balkis

Enseignante en Lettres anciennes, je cherche à transmettre à mes élèves des connaissances et une sagesse venues de loin ; j’essaie de leur ouvrir des portes, de les éclairer, de leur montrer comment élargir le champ de leur conscience. J’aimerais les voir devenir des femmes et des hommes honnêtes, résolus, tolérants, aimants, lucides.

Je pratique la mosaïque, que je vis comme l’art de rassembler ce qui est épars, pour créer l’unité.

L’assise zen habite mon quotidien et l’irrigue. Le zen, c’est l’art d’observer le rien en se laissant traverser par les siècles, en les écoutant respirer.

Je me sens intensément vivante, créatrice, et je chemine, en recherche constante de Beau, de Vrai, de Juste.

Contre toutes les formes d’obscurantisme, contre tout ce qui voile la lumière, je me sens militante et engagée.

J’aime les oiseaux, leurs chants, leur légèreté, leur liberté. J’essaie de me rappeler chaque jour qu’ils vivent dans le Souffle, un univers sans murs, sans portes, sans cloisons, qui est aussi le nôtre.

 

Samedi 8 janvier 2021, Charleroi et son merveilleux centre commercial "Rive Gauche".

Alors que nos dirigeants et leur éminent conseil scientifique débattent sur les mesures à conserver, celles à durcir, sur la vaccination qui ne sera pas obligatoire sauf si tu veux avoir une vie sociale, etc... 25000 personnes, je l'écris à nouveau et en toutes lettres VINGT-CINQ MILLES PERSONNES ont défilé, tous masqués bien sûr, dans les allées et les étages du centre commercial. 25000 personnes...

Au même moment, les coiffeurs et les restaurateurs, pour ne citer qu'eux sont dans l'obligation de ne pas travailler car leurs lieux de travail est un nid pour la propagation du virus. Pour rappel, les coiffeurs avaient pour consignes de ne recevoir qu'un seul client à la fois. Les restaurateurs ont aménagé leurs salles pour ne recevoir qu'à 2/3 de leur capacité.

Plus écœurant encore, et ce n'est que ma réflexion personnelle et mon avis, nous avons été empêché, sous couvert d'être de méchantes personnes irresponsables et égoïstes, de fêter en famille, avec nos amis, Noël et la Nouvelle Année. MAIS, entasser 25000 personnes dans un lieu clos, surchauffé, où il est impossible de respecter la fameuse distanciation, pas de souci... Bien sûr que non, ça rapporte gros.
25000 personnes... Sur une journée... Pour faire les soldes...

Les gouvernants doivent être fiers.
Ils ont réussi un tour de force incroyable.
Nous faire croire que nous risquons notre vie et celles des personnes que nous aimons, que nous sommes des égoïstes, des irresponsables si nous prenons, le temps d'une soirée, un peu de temps ensemble, à 5, à 10 voire même à 20. Ils ont fait croire également à nos voisins qu'il était légitime et citoyen de dénoncer de tels rassemblements.

Par contre, personne ne s'offusque de s'entasser avec des inconnus pour acheter un pull, une coque pour son Iphone ou une babiole quelle qu'elle soit. Et personne ne se rend compte ou ne veut se rendre compte que nos coiffeurs et nos restaurateurs doivent subir cette humiliation, une fois encore et pour un long moment parce qu'ils ne rapportent pas autant d'argent que ces centres commerciaux.

25000 personnes...
"La bêtise est infiniment plus fascinante que l'intelligence...l'intelligence a des limites, la bêtise n'en a pas." Claude Chabrol
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Perceval

Ma motivation première : La Liberté. Celle de choix, de penser, de critiquer, de ne pas être d'accord, de choisir son traitement, de remettre en question les dirigeants, de vivre simplement.
Je suis un père de famille recomposée, rassemblée où je tente d'instaurer le débat d'idées, la recherche d'informations contradictoires, la curiosité. Je ne suis ni journaliste ni gourou ni prêcheur, je suis simplement un citoyen qui ne veut plus se contenter d'une vérité érigée en dogme non discutable par des personnes qui ne sont plus, à mon avis, en phase avec vous, avec moi, avec NOUS.

Voilà près d'un an que cette crise sanitaire (politique?) nous enferme dans une société de plus en plus déprimée, où nos concitoyens se retrouvent poussés dans leurs derniers retranchements, perdent leur travail, font faillite, s'ôtent la vie... où nos enfants sont bouleversés par des mesures toutes plus incompréhensibles les unes que les autres, chacun fait comme il peut avec ses propres armes. 

Chacun s'adapte...

Et pourtant, certains s'en sortent toujours. Très bien même.

Notre ex-ministre de la santé, Maggie De Block, représente aujourd'hui l'Open VLD en tant que députée à la Chambre des Représentants, avec un salaire environnant les 6000 euros net par mois (au minimum). Elle arbore un «magnifique» sourire sur sa photo de couverture Facebook, et rappelle à ses followers de ne pas oublier la Journée internationale du souvenir des victimes de l'Holocaust, pour «que les atrocités du passé ne se répètent pas». Elle semble avoir très vite oublié ses propres erreurs, ses choix plus que douteux, qui ont mené notre système de santé à l'hécatombe!

En juin 2020, Maggie admettait avoir fait des erreurs, déclarant que «quand on ne fait rien, on ne sait pas faire de bêtises». Certes, ma chère, mais quand on fait son job, on peut aussi penser à le faire bien, et pas à foirer bien comme il faut, au détriment de la vie d'autrui!

Rappelons quand même au passage qu'au début de la crise, Maggie traitait les généralistes de «dramaqueens» dans un tweet parce qu'ils commençaient à tirer la sonnette d'alarme concernant une arrivée du virus dans notre pays, les enjoignant à «arrêter de pleurnicher» ... Un mois plus tard, Docteur Maggie parlait de «grippette» qui terminerait en virus saisonnier sans réel impact pour les citoyens belges.

En décembre dernier, Maggie déclarait «n'avoir aucune excuse à donner», qu'elle avait fait tout ce qu'elle pouvait. Et certainement tout ce qu'elle n'aurait pas dû également... Même si l'on n'est toujours pas sûrs et certains des bienfaits du masque, celui-ci nous est imposé depuis des mois, mais peu avant cette «pandémie» , Maggie avait fait détruire une énorme réserve stratégique de dizaines de millions de masques FFP2 qui avaient apparemment atteint leur date de péremption (alors que ceux-ci sont composés d'éléments non périssables, allez comprendre...), masques qui auraient pu sauver des vies et peut-être, qui sait, endiguer la crise dès la première vague! Mais non, il nous aura fallu attendre, encore et encore, pour que Madame De Block puisse nous fournir des protections correctes, après avoir passé plusieurs commandes douteuses et perdu des millions d'euros dans des arnaques diverses et variées. Elle serait même allée jusqu'à refuser des propositions de livraisons, pour d'obscures raisons... Quelle gestion exemplaire !

Par la suite, et jusqu’à aujourd’hui, le manque de personnels soignants allait évidemment se faire grandement ressentir, notamment dans les services de réanimation, la faute aux coupes successives dans le budget des soins de santé appliquées ces dernières années par notre Ministre en charge, une fois de plus. La solution, selon Maggie? Transformer les chômeurs en infirmiers, bien sûr! Ou demander aux hôtes d'accueil de prendre la tension, quoi de plus normal!

Souvenons-nous qu'en 2017, les économies dans le cadre de la réforme du paysage hospitalier par cette même personne, qui déclarait à l'époque «réaliser des réformes et des économies, non pas à la hache, mais au scalpel fin.», s'élevaient à 144 millions d'euros en sécurité sociale et à 902 millions d'euros au total pour les soins de santé! Économies qui auront permis en 2020 à tous les hôpitaux et leurs personnels, qu'ils soient infirmiers, médecins ou administratifs, de sombrer au plus profond de leur profession, dans des conditions désastreuses, qui aboutirent dans de nombreux cas à des décès ou des aggravations de pathologies lourdes, ceux-ci étant réduits à faire un choix parmi les patients les plus «urgents» , la faute également à un manque cruel de matériel et d'espace d'accueil!

Au final, le personnel soignant en première ligne est décimé, les patients qu'ils soient étiquetés «Covid 19» ou pas ne peuvent plus être soignés de façon optimale, la crise continue après un an et ne semble pas prête de disparaître de si tôt, mais Maggie De Block est toujours là, fidèle à son nouveau poste, avec le sourire, sa petite maison et un salaire fixe qui tombe lourdement tous les mois sur son compte en banque comme l'enclume sur la tête des victimes de son précédent mandat!

Jusque quand allons-nous, peuple de Belgique, accepter d'être dirigés par des pantins incapables sans aucun scrupule ni intérêt pour leurs concitoyens, et jusque quand allons-nous laisser ces gens faire autant de dégâts dans nos foyers, pour ensuite se la couler douce et se faire oublier? Quand allons-nous prendre notre courage à deux mains et mettre fin à cet immonde spectacle de marionnettes qui se joue à la fois sur scène mais aussi dans les coulisses?

Et toi Maggie, quand vas-tu enfin assumer, accepter de présenter des excuses, et payer pour tes erreurs si la justice te l'impose?

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Leander Blockx

"Né misanthrope, ma reconversion tardive dans l'enseignement ainsi que certaines expériences personnelles fortes m'ont poussé à découvrir que j'aimais réellement l'humain dans sa nature profondément spirituelle, capable du plus beau, face à son exact opposé, la créature matérialiste du système, machine à penser prête à tout pour ne pas réussir à aimer... Aujourd'hui, je me bats pour les miens, contre les plus forts, pour la dignité des faibles, utilisant le poids des mots comme arme de déconstruction massive face aux mastodontes informes qui tentent jour après jour de nous déshumaniser."

Et si on créait des groupes de cohérence ? 

Le docteur Louis Fouché est devenu en quelques mois le visage et la voix de milliers de Français qui ne veulent se contenter de la version officielle de ce que nous vivons. Fort d'une intelligence vive, il démonte régulièrement les propos des médecins et journalistes sur les plateaux télé, toujours avec calme et réflexion.  
J'ai suivi une interview qu'il a donnée ce soir, dont le thème était la désobéissance civile, et quelle interview... Louis Fouché, en plus de son intelligence, est profondément humain et ce qu'il propose est intéressant. 
Former des groupes de cohérence. S'aligner avec des personnes qui pensent comme nous et avancer ensemble, non pour convaincre encore une fois mais pour faire réfléchir, toujours.  
Je ne vais pas expliquer son raisonnement ici, je vous laisse le lien de l'interview à la fin de ce post. Mon but ici est, encore une fois, de vous faire réagir, de vous faire vous poser des questions, de vous renseigner.  
La désobéissance ? Ce mot fait peur car nous sommes conditionnés à obéir. Nous obéissons à nos parents, à nos professeurs, à nos patrons, à nos religions et nous demandons ensuite à nos enfants, nos subalternes de nous obéir. Comment nous sentons-nous lorsque nos enfants désobéissent ? Mieux encore, comment nous sentons-nous lorsque nous désobéissons ?  
Créer des groupes de cohérence de désobéisseurs armés d'intelligence, de courage, sans violence, avec respect de l'autre et de sa carte du monde. Réussir à comprendre qu'il n'y a peut-être pas de moutons et de bergers mais des chevaux sauvages et d'autres qui ne demandent qu'à lever leurs œillères ? Peut-être... 

”Aux yeux de quiconque a lu l'Histoire, la désobéissance est la vertu originelle de l'homme. La désobéissance a permis le progrès - la désobéissance et la rébellion."
O. Wilde 

Voir la vidéo ici :
QL15 - Louis Fouché nous parle de La désobéissance civile 

https://www.youtube.com/watch?v=OAhByPTDbwg&fbclid=IwAR39ckJQy24gxYB1sm8lFdADlG4rPYiOxr21KZ0Y6pYGqdBZZTwaKd9ryjU

Source photo :

https://www.qwant.com/?q=oscar%20Wilde&t=images&license=public

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Perceval

Ma motivation première : La Liberté. Celle de choix, de penser, de critiquer, de ne pas être d'accord, de choisir son traitement, de remettre en question les dirigeants, de vivre simplement.
Je suis un père de famille recomposée, rassemblée où je tente d'instaurer le débat d'idées, la recherche d'informations contradictoires, la curiosité. Je ne suis ni journaliste ni gourou ni prêcheur, je suis simplement un citoyen qui ne veut plus se contenter d'une vérité érigée en dogme non discutable par des personnes qui ne sont plus, à mon avis, en phase avec vous, avec moi, avec NOUS.

 

Depuis un certain temps maintenant, nous entendons très souvent dans les discours politiques le mot: "ESSENTIEL". Les métiers essentiels, les déplacements essentiels, les actes essentiels, ... 

Ok mais essentiel pour qui? Pour quoi?  

Il me semble que ce qui est essentiel pour moi ne l'est peut-être pas pour vous et inversement. Pour commencer, essentiel, ça veut dire quoi? Je vous laisse ici le lien vers le site Larousse: 
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/essentiel/31103 

Donc, essentiel signifie «qui est capital, indispensable, d'une grande importance». Et donc à nouveau, n'est-il pas essentiel pour un coiffeur de coiffer? N'est-il pas essentiel pour un agent de voyage de vendre des voyages? N'est-il pas essentiel qu'un voleur soit puni?  

Alors oui, voyager en temps de crise sanitaire, ce n'est pas ce qu'il faut faire, c'est dangereux et patati et patata. Ok, c'est vrai aussi, voyager n'est peut-être pas essentiel pour certains d'entre vous. D'autres, par contre, sont friands de voyages et sont suffisamment intelligents pour ne pas voyager s'ils sont malades. Revenons un an en arrière, lorsque vous aviez la grippe avec 40 de fièvre: seriez-vous parti ? Auriez-vous pris l'avion ?  

Par exemple, lorsque j'ai tous les symptômes d'une grippe intestinale, je reste chez moi et je ne vais pas travailler. Pour moi et pour les autres. Le bon sens est essentiel, non? 

Essentiel... Nous avons le droit à une bulle familiale avec une personne supplémentaire. Nous devons porter le masque en rue, dans un magasin, sur nos lieux de travail et ce, même si la fameuse distanciation est respectée. Par contre, sur un plateau TV, hors bulle familiale, nos dirigeants peuvent, en s'éloignant, enlever leur masque et côtoyer d'autres personnes.  

Essentiel... Le télétravail est la norme aujourd'hui. C'est même plus qu'une norme, étant donné que les contrôles s'intensifient sur les lieux de travail. Pour exemple, les syndicats travaillent à distance pour gérer les dossiers de chômage des allocataires. Mais nos dirigeants se rencontrent tous les jours et voyagent sans problème. Pourtant, il me semble tout à fait possible de faire une téléconférence, même à 50, je le vis dans mon job... 

Essentiel... Je crois qu'il devient essentiel de reprendre nos vies en main. Je crois qu'il est essentiel de réfléchir ensemble et de se rendre compte que ce qui est essentiel, c’est de REVIVRE. Revivre avec notre bon sens, comme avant. Revivre ensemble, comme avant. Revivre tout simplement, comme avant ou comme toujours. 

"Le voyage est un retour vers l'essentiel."
Proverbe Tibétain 

Source photo :
https://www.pexels.com/es-es/foto/mujer-llevando-negro-top-sonriente-1848613/

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Perceval

Ma motivation première : La Liberté. Celle de choix, de penser, de critiquer, de ne pas être d'accord, de choisir son traitement, de remettre en question les dirigeants, de vivre simplement.
Je suis un père de famille recomposée, rassemblée où je tente d'instaurer le débat d'idées, la recherche d'informations contradictoires, la curiosité. Je ne suis ni journaliste ni gourou ni prêcheur, je suis simplement un citoyen qui ne veut plus se contenter d'une vérité érigée en dogme non discutable par des personnes qui ne sont plus, à mon avis, en phase avec vous, avec moi, avec NOUS.

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