Ceux qui s’interrogent, questionnent, proposent d’autres voies, ou manifestent leur désaccord sont immédiatement et quasiment systématiquement assimilés à des militants anti-vaccin, des marginaux, des conspirationnistes ou encore des sympathisants d’extrême droite. Sans jamais s’intéresser finalement au fond du discours alternatif qui est proposé, sans se dire qu’il pourrait être juste, ou qu’il pourrait permettre de nuancer le discours officiel, tout n’étant pas tout noir ni tout blanc, surtout en ces temps d’incertitude où personne ne détient de vérité absolue.
Le Dr Laurent Toubiana va même finir par ne plus vouloir intervenir tant il fait l’objet d’un quasi harcèlement pour les propos, pourtant censés, qu’il tient.
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Pourquoi tant d’obstination à ne pas vouloir débattre, à ne pas vouloir entendre les questions et les doutes ? Même le gouvernement a limité le débat en utilisant le Conseil de Défense pour prendre ses décisions.
Quel risque prend-on à dialoguer si on n’a rien à se reprocher ?
Un nouveau mot devient à la mode : «Complotiste» : que je définirais par «Personne qui souhaite émettre une opinion ou lancer un débat sur un sujet qui gêne d’autres personnes, qui n’ont comme argument à opposer à la première… aucun argument».
Une très belle illustration de cette quasi censure ambiante, c’est la magistrale intervention de Mme Cicurel sur CNews, donnant des leçons de liberté d’expression et de démocratie, au sujet du film Hold-Up. Certes, ce film contient des approximations et quelques erreurs. Certes il dérive sur des théories de manipulations de masse. Mais il soulève également un nombre de question légitimes, interroge sur des faits avérés, et surtout, il a simplement le droit d’exister, que cela plaise ou non à madame Cicurel. Et si comme elle le dit, le «complotisme» est un «virus qui progresse de manière planétaire», il faut s’interroger. C’est peut-être que les gens se posent des questions, et qu’ils n’ont pas de réponses… Et ce genre de réaction ne peut qu’amplifier le phénomène. D’ailleurs, qui complote contre qui ? Qui craint le plus l’autre ? Frédéric Lordon livre une très belle réflexion dans Le Monde Diplomatique intitulée «Le complotisme de l’anticomplotisme».
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Tous ceux qui se posent des questions sont donc désormais des crétins qu’il faudrait pendre sur la place publique ? La pensée est désormais unique ? Il n’est plus nécessaire (voire interdit) de réfléchir ?
Sébastien Le Fol, directeur du journal Le Point écrit : «M. Véran, les Français sont des citoyens, pas des malades ! Le gouvernement considère parfois qu’il ne dirige pas un pays, mais un hôpital. La situation sanitaire ne l’autorise pas à brider toute parole contrariante pour lui.»
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Nous sommes en démocratie et nous avons le droit, si ce n’est le devoir, de poser des questions. Et si ces questions dérangent, c’est sans doute que nous avons raison de les poser.
Si le gouvernement apportait des réponses et des preuves précises, les engageant moralement et légalement, aux questions posées par ceux qui s’interrogent, peut-être que ces derniers n’auraient pas à les imaginer....
Aucune remise en question, aucun mea culpa. Aucune reconnaissance des erreurs, comme le fait remarquer Vincent Lindon dans une longue vidéo. Pourtant des erreurs sont identifiées, des mensonges sont avérés, mais on tient le cap, et on demande au peuple son adhésion absolue.
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Et comme si cela ne suffisait pas, on ajoute de la culpabilité

Si le virus circule et tue, ce n’est pas vraiment de sa faute, ni du manque de moyens des hôpitaux, ni de l’inefficacité de certaines mesures prises… C’est avant tout de la faute des gens, indisciplinés, qui n’obéissent pas bien, qui font n’importe quoi, qui ne s’isolent pas, qui se sont «relâchés» pendant l’été 2020, qui sont allés à la plage (pardon… qui ont été gentiment autorisés à aller à la plage, mais pas trop loin, et si possible en réservant même parfois un petit carré privé) cet été pour tenter de récupérer un peu de leur dépression printanière. C’est de la faute des gens, qui se sont regroupés, qui ont voulu vivre et s’aimer, à un moment où les indicateurs montraient une épidémie qui semblait terminée. N’est-ce pas presque un peu pervers ? Tiens, prends un bonbon… Et hop, coup de bâton !
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Les responsables, ce sont les petits-enfants qui tuent leurs grands-parents, ou les étudiants, ces véritables criminels qui se retrouvent autour de la table d’un pub… Sans compter l’effet «apéro» et même l’effet «galette des rois» évoqué par le Journal du Dimanche.
C’est de la faute des malades si les hôpitaux sont surchargés, il ne faut pas tomber malade ! C’est Jean Castex lui-même qui l’a dit.
Regardez comme vous faites souffrir les soignants à ne pas vouloir rester enfermés chez vous… Mais qui est responsable de ce délabrement hospitalier ?
Et puis tous ces vilains malades qui ne s’isoleraient pas correctement… Quelle honte ! A quand le bracelet électronique ? Les personnes qui ont eu la Covid ont-elles vraiment toutes pris un malin plaisir à ne pas respecter une forme de quarantaine pour ne pas contaminer leurs proches ? Les Français sont-ils tous idiots à ce point ?
On nous menace de nous priver de Noël, comme des enfants. On nous le fait miroiter comme seul espoir de parenthèse de demi-bonheur que nous puissions entrevoir au bout du tunnel…
Puis on nous dit qu’à Noël, on risque de faire mourir Papy et Mamy. D’ailleurs, il vaudrait même mieux qu’ils mangent seuls à la cuisine. On atteint des sommets ! Il faudrait même garder son masque pour cuisiner, désinfecter les couverts avant le dressage de la table, ne pas se passer les plats, garder le masque à table... Jusqu’où va-t-on aller dans l’absurde et l’infantilisation ?
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Et puis c’est vrai, il est bien connu que les pauvres vieux n’ont pas de vie sociale, ne voient du monde qu’à Noël, ils n’ont pas d’amis, ne prennent pas leurs petits-enfants pendant les vacances, ne font pas de voyages organisés… Et ont-ils conscience que les gens qu’on voit à Noël sont les mêmes qu’on voit déjà dans la vie en temps normal ? Tout comme on s’enferme dans des appartements au ski, la plupart du temps avec... les mêmes personnes que celles avec lesquelles on vit ou qu’on côtoie toute l’année ? On notera pour mémoire que ni Noël, ni le Nouvel An n’ont provoqué d’explosion épidémique, ni en France, ni en Belgique. Même la rave party bretonne du 31 décembre ayant rassemblé 2500 personnes n’aura généré aucun cluster.
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Quant à ceux qui sont en EHPAD, ce n’est sans doute pas le fait de leur refuser l’hospitalisation, l’accès à certains traitements, le fait de leur proposer des produits douteux, ou le fait de les isoler physiquement et socialement de longs mois durant qui les tue… En cherchant bien, on doit bien y être pour quelque chose…
Et puis après tout, si c’est leur dernier Noël, n’ont-ils pas le droit de profiter des leurs une dernière fois ?
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Et quel signal traumatisant envoyé aux enfants… « Tu peux tuer Mamy »…
On diffuse même d’infâmes spots de publicité à la télé pour nous faire culpabiliser de «vivre».
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Quelle communication anxiogène ! Qui exagère systématiquement les dangers sans en expliquer les causes et les mécanismes : confusion entre « responsabilisation éclairée » et « culpabilisation moralisatrice », « éducation citoyenne » et « infantilisation », comme le disent 35 chercheurs, médecins et universitaires dans une tribune qui fustige la « gestion par la peur » de la pandémie par le gouvernement et son conseil scientifique.
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Certains n’hésitent pas à parler de “Culpabilisation, conditionnement, mensonge…”. Le Dr Badel, psychiatre, va même jusqu’à parler de “techniques de manipulation mentale dignes des régimes totalitaires”. Il tente ainsi de répondre à ces deux questions notamment : comment parvient-on à faire porter le masque à toute une population sans qu’aucune preuve ne soit apportée d’une quelconque utilité du port de celui-ci ? Et comment en vient-on à proposer le principe d’un passeport vaccinal pour un virus peu létal, mutant, qui tue essentiellement des personnes de plus de 80 ans ?
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Cerise sur le gâteau, Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, déclare le 19 novembre 2020 : «La crise sanitaire du Covid-19 a révélé la vulnérabilité psychique de nombreux Français». Hé oui, nous ne tenons pas le choc, franchement on abuse, on ne mange quand même pas si mal aux Restos du Coeur… Il nous invite à «consulter notre médecin traitant et à nous faire aider». Allez, avec quelques comprimés, ça va passer…
C’est quand même incroyable que pour combattre un virus, on tape sur les populations. Je n’entends pas parler d’un élan positif incroyable national ou international pour développer des traitements, améliorer la prise en charge, mieux protéger les populations les plus fragiles, pourtant parfaitement identifiées. Je n’entends parler que de tours de vis, infligés à des populations sous bonne garde policière, chaque pays semblant être en compétition pour le grand prix de la mesure la plus liberticide ou la plus stupide.
J’aurai donc vécu dans une époque où l’on demande à des personnes atteintes de cancers incurables, à qui il ne reste plus que quelques mois ou semaines à vivre, de rester enfermées chez elles, à se regarder pourrir seules en attendant la mort, à souffrir physiquement et psychologiquement, sans pouvoir profiter des quelques derniers instants de vie qui leur restent, ni de leur famille ou de leurs amis, qui ne pourront sans doute même pas assister à leur enterrement. Comment a-t-on pu en arriver là ? A une telle inhumanité ?
Jacques Attali avait dit en 2009 : « L’Histoire nous apprend que l’humanité n’évolue significativement que lorsqu’elle a vraiment peur : elle met alors d’abord en place des mécanismes de défense ; parfois intolérables (des boucs émissaires et des totalitarismes) ; parfois futiles (de la distraction) ; parfois efficaces (des thérapeutiques, écartant si nécessaire tous les principes moraux antérieurs). Puis, une fois la crise passée, elle transforme ces mécanismes pour les rendre compatibles avec la liberté individuelle et les inscrire dans une politique de santé démocratique. ». Il défend également l’idée qu’une pandémie peut avoir pour conséquence la mise en place des bases d’un véritable gouvernement mondial. Va-t-on réussir à sortir de tout cela indemnes ? Une conférence de 2014 de ce même Jacques Attali à l’École Polytechnique est très intéressante et donne des clés pour comprendre la crise actuelle.
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Retrouvez l'épisode précédent ici :
31/40 - LA PEUR QUI PARALYSE


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Ayez peur, ne bougez plus, ne réfléchissez plus.

S’il y a au moins une réussite dans toute cette histoire, rondement menée, c’est la gestion de la peur.
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Dès le départ, la rhétorique utilisée par le gouvernement et les médias est guerrière et ne cessera de l’être… Le champ lexical est anxiogène et terrifiant : «guerre», «privation», «restriction», «tour de vis», «laissez-passer», «couvre-feu», «l’Europe se barricade», «dramatique», «ne pas desserrer la bride», «fermeté»,… la liste est longue… à quand les mots «rationnement» et «délation» ? (oups, pour la délation, les prémices sont déjà là)
Les gens étant confinés chez eux, ils passent beaucoup de temps devant la télé, sur leur smartphone ou Internet. Tournent en boucle des informations et des prévisions apocalyptiques, faisant régner la terreur et la psychose à coup de chiffres effrayants et de phrases chocs. Noyés d’informations dépourvues d’analyses poussées, on finira par en oublier que la Covid, on peut en mourir, mais qu’on peut surtout en guérir… Sur 2 153 000 «cas» au 24/11/20, on compte 50 237 décès «étiquetés Covid», pour 67 000 000 d’habitants. C’est trop de morts bien sûr, c’est toujours trop de morts… mais ce n’est pas le reflet du monde qu’on affiche sur les écrans.
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Il semblerait même que certains hôpitaux proposent "en exclusivité" dans les chambres les chaînes de télé : Gulli et BFM. Parfait pour un bon lavage de cerveau!
On parle de «clusters», rien que le mot fait peur. Les indicateurs sont présentés de manière alarmiste, on entretient la confusion entre «cas» et «malades», amplifiant la réalité de la maladie…
On parle toujours de sanctions et de restrictions, mais si peu d’amour, d’attention ou de soigner… Pourquoi tant de peur et si peu d’humanité ? Au nom de quoi a-t-on laissé des gens mourir dans une terrible solitude sans revoir leurs proches une dernière fois ?
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De nombreux articles paraissent avec des titres apocalyptiques et racoleurs, dignes de la presse people.
D’autres informations diffusées entretiennent un climat pesant : insécurité, violences du quotidien, ensauvagement, terrorisme… Notre monde n’est-il composé que de cela ? Vivons-nous sur la même planète ?
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Parallèlement aux mesures coercitives prises dans le cadre de la Covid, l’Etat enchaîne les démonstrations de force, et des propositions de lois décriées pour leurs potentielles atteintes à diverses libertés.
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Quel est donc ce climat dans lequel nous avons été plongés ? Pourquoi s’évertuer à inquiéter les Français, quitte à s’arranger avec les chiffres, à utiliser des projections fantaisistes voir  mentir un peu…
Ainsi, le 28 octobre 2020, dans son allocution à la Nation, Emmanuel Macron brandit un chiffre de 400 000 morts (!) potentiels pour justifier un deuxième confinement. Mais sur quelle base ? Encore une étude de Ferguson, ce prophète de la surestimation comme nous l’avons vu précédemment ? Aucun pays n’est touché dans une telle proportion, c’est plus de 10 fois plus que la mortalité effective actuellement enregistrée en France, en encore, si on ne déduit pas les comorbidités et le gonflement des statistiques. Les Etats-Unis en sont à 240.000 morts pour une population de 330 millions d’habitants au 11/11/20. Comment pourrait-on atteindre 400 000 morts en quelques jours ou semaines en France ? Il annonce également : « Hier, 527 de nos compatriotes sont décédés du Covid-19 ». C’est faux ! En réalité, les chiffres officiels avaient annoncé 288 morts à l’hôpital en 24 heures… et 235 en EHPAD sur 4 jours ! C’est toujours trop, mais c’est faux. Emmanuel Macron justifie le reconfinement à l’aide de chiffres erronés et de projections douteuses. Il dit également que «nous savons que quoi que nous fassions, près de 9 000 patients seront en réanimation à la mi-novembre». Nous culminerons à 4 919 le 16/11 avant que ce nombre ne reparte à la baisse.
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Comment peut-on être aussi peu scrupuleux ? On ne parle pas d’un stagiaire qui a mal fait des photocopies parce qu’il débute, on parle du président d’un pays qui s’adresse à tout son peuple en parlant de guerre, qui utilise sciemment lors d’une allocution solennelle des chiffres inexacts ou imaginés par des algorithmes, et qui, dans un pays libre et démocratique, prend des décisions on ne peut plus liberticides... en les justifiant en partie à l’aide de ces données... c’est inquiétant.


Les médias complices, asservis au sensationnalisme

Ce qui est inquiétant également, c’est la servitude des médias «mainstream» au discours unique. Télévision, presse… tous ou presque appartiennent à quelques milliardaires ou grands groupes, et on sent bien que tout discours alternatif n’a pas vraiment sa place. Il est plus aisé de faire tourner en boucle les dépêches de l’AFP, grande prêtresse de l’information, sans tenter de trop réfléchir aux informations qu’on restitue. Où sont passés les journalistes d’investigation ? Ces médias participent allègrement et activement à l’angoisse ambiante à coup de chiffres effrayants, de courbes rouges écarlates, de titres chocs, de l’usage du «yes set», d’images de malades dans les hôpitaux, comme si tout à coup ils prenaient conscience de ce qu’est un hôpital, qui n’a pourtant pas attendu la Covid pour voir défiler des situations tragiques… Les «spécialistes» qui se succèdent sur les plateaux télé doivent absolument livrer chaque jour un scoop ou prendre position, radicalement si possible, sur des sujets qu’ils ne maîtrisent pas toujours ou que la science elle-même n’a pas validés. Le sociologue Laurent Mucchielli livre une analyse sur la construction de la doxa de la Covid, sur l’époque que nous vivons, et tente d’expliquer la quasi-censure et la police de la pensée, qui semblent s’être instaurées, au travers de liens et d’intérêts divers mêlés à une forme de démission journalistique. Jean-Dominique Michel également. Très intéressant.
[Source(s) liée(s) : 110 + 195 + 119 + 185 + 508 + 1122 + 913 + 1130 + 499 + 1280]
Alors que le nombre de jeunes individus décédés de la Covid reste insignifiant, certains médias n’hésitent pas à diffuser en fond d’écran, lors de leurs présentations, des images de jeunes malades dans des hôpitaux... Achetées dans des banques d’images. Faisant faussement redouter un risque angoissant à une tranche de la population qui en réalité ne craint rien, puisqu’une personne de moins de 30 ans en bonne santé a plus de chance de mourir frappée par la foudre que de mourir de la Covid. Très souvent, pendant qu’une personne est interviewée, qu’elle soit «alarmiste» ou «rassuriste», au lieu de ne diffuser que son visage, des images «chocs» sont diffusées sur l’autre moitié de l’écran, comme le dénonce l’avocat Fabrice Di Vizio.
[Source(s) liée(s) : 1055 + 347 + 1056 + 328 + 440]
On pourrait facilement créer le même émoi, chaque soir à la télé, en montrant des patients atteints du cancer en phases terminales, des amputations pour cause de diabète et autres réjouissances… Il est facile de susciter l’émotion. Un malade hospitalisé pour une raison grave, c’est forcément terrifiant. Une mort est toujours atroce. A ce sujet, le même Fabrice Di Visio déclare : «Quand on en est à devoir faire appel à l’émotion c’est qu’on a pas été capable de convaincre par l’intelligence ! Et la manipulation passe toujours par l’émotion, l’adhésion par la raison !»
Le film de Bernard Crutzen «Ceci n’est pas un complot» est à voir absolument. Il aborde le traitement médiatique de la crise par les médias belges francophones. On y retrouve beaucoup de similitudes avec ce qui s’est passé et se passe en France. Le media belge Kairos évoque également le sujet.
[Source(s) liée(s) : 1055]
Les réseaux sociaux ne sont pas en reste puisqu’ils semblent se mettre à décider de ce qui est vrai ou non et commencent à censurer certains contenus.
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Parce qu’il ne s’est pas aligné sur les thèses officielles, le média France Soir a été qualifié de «complotiste» par d’autres journaux (Libération, Le Monde...) et a provoqué le courroux de Roselyne Bachelot, qui a voulu faire supprimer son label de site «d’information politique et générale» en janvier 2021. En avril 2021, la Commission paritaire des publications et des agences de presse (CPPAP) tranche et ne cède pas à la censure.
[Source(s) liée(s) : 1228]
Fin avril 2021, les médias diffusent d’atroces images de crematoriums à ciel ouvert en Inde et laissent penser à une apocalypse. Pourtant, au 27 avril, l’Inde enregistre 2481 décès «Covid» pour 1,366 milliard d’habitants quand la France en compte plus de 300 pour 68 millions d’habitants. D’après ces chiffres officiels, l’Inde enregistre donc 2 à 3 fois moins de décès que la France, compte tenu de sa population. Au classement du nombre de morts par million d’habitants, la France est 20ème (1547 morts par million d’habitants), l’Inde est toujours loin derrière à la 84ème place (146,3 morts par million d’habitants). Manipulation. Emotion.
[Source(s) liée(s) : 1261]
Le New York Post, un des plus anciens journaux américains, titre : «En Inde, des gens meurent dans la rue» et affiche une photo d’une femme étendue sur un trottoir. La situation semble hors de contrôle, les gens ont l’air de tomber comme des mouches en pleine rue. En fait, on va découvrir que la photo utilisée est celle d’une fuite de gaz survenue un an auparavant et sans aucun lien avec la Covid ! L’article est-il complètement bidon ? Dès lors, comment faire confiance aux médias ? Pourquoi ces pratiques condamnables de mise en scène du tragique ? Les hôpitaux de New Delhi subissent une surcharge épidémique, mais est-il besoin d’en rajouter ?
[Source(s) liée(s) : 1261]
Toute cette peur, cette panique met la population sous tension. Avec un réel risque d’effet nocebo, une négativité qui finit par être dommageable pour les individus.
Les médias ont pris l’habitude de dramatiser tout ce qui est dramatisable. En février 2021 ils parlent de «vague de froid», de départements «en vigilance», d’alertes... Ont-ils oublié qu’en février c’est l’hiver ?
[Source(s) liée(s) : 1071]
Où sont les messages d’espoir et d’optimisme (en dehors de ceux qui parlent d’un vaccin) ? Ce dont on aurait bien besoin, c’est d’une épidémie de "coeuronavirus". Comme le dit Saint-Exupéry dans Le Petit Prince : «On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux».
Une très belle interview d’Albert Dupontel, pleine d’humanité et de simplicité, est d’ailleurs disponible dans les liens ressources à la fin de ce document. A lire également les interventions tellement justes du philosophe André Comte-Sponville. Et puis l’interview de Michel Collon sur Thinkerview sur la «propagande de guerre». Ou celle d’Edward Snowden sur Arte qui nous rappelle que la peur est une formidable stratégie politique.
[Source(s) liée(s) : 240 + 49 + 431 + 902 + 939]
Et à l’heure où l’épidémie recule, en décembre 2020, au moment ou l' on pourrait se réjouir de se retrouver pour célébrer la vie, on commence déjà à parler d’une hypothétique 3ème vague, des fois qu’on aurait eu l’idée de penser à autre chose quelques instants. Et on en rajoute... en janvier, les «variants» sont mis en avant (comme s’il s’agissait d’une découverte), qui pourraient être tous plus meurtriers les uns que les autres et certains «experts» s’aventurent à prédire des poussées épidémiques pour mars, deux mois plus tard, alors qu’on ne peut prédire ce qui se passera dans deux jours. Pourtant, malgré les différents variants en circulation, et malgré des mesures en vigueur différentes selon les pays, la tendance planétaire du nombre de cas semble à la baisse début février 2021 (mais repartira malheureusement à la hausse en mars, notamment au Brésil et en Inde).
[Source(s) liée(s) : 992 + 1040]

Rendez-vous demain pour la suite…

Retrouvez l'épisode précédent ici :
30/40 - DES ÉPIDÉMIES, PAS DES VAGUES - VACCIN, ATTENTION IL ARRIVE


Cette tribune est extraite du document "Une autre vision de la Covid" publié pour la première fois le 09 décembre 2020, puis mis à jour et complété jusqu'à ce jour.

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Au lieu de mener une réflexion sereine et de prendre correctement et rapidement en charge les malades en attendant plus d’éléments concernant les vaccins , c’est l’hystérie générale: l’affolement des différents intervenants et des médias, et l’emballement des cours de la bourse bien sûr…
Dans la précipitation, le 09/11/20 - ça y est on y est ! -, on commence à parler d’un premier vaccin, la fabrication a déjà commencé avant même la validation de son efficacité. La Commission européenne en a déjà réservé 200 à 300 millions…
[Source(s) liée(s) : 364 + 403]
Aucune étude n’a été transmise par les laboratoires, qui n’ont fait qu’annoncer des résultats via des communiqué de presse. Surenchère de pourcentages d’efficacité, de dates de disponibilité… En tout cas, on notera que les laboratoires ont tous trouvé un vaccin contre un nouveau virus... en même temps !...
[Source(s) liée(s) : 364]
Le 03 décembre 2020, lors d’une conférence de presse du gouvernement lui-même sur la stratégie vaccinale, l’éminent Alain Fischer nous explique qu’on ne sait quasiment rien du vaccin qu’on s’apprête à injecter à tout le monde. On ne sait pas à quel point il protège, ni s’il protège vraiment les personnes âgées (celles les plus «à risque», qu’on s’apprête à vacciner en priorité). Nous n’avons aucun recul sur les éventuels effets indésirables à moyen ou long terme. On ne sait pas s’il est efficace sur les différents variants existants ou à venir du virus.
[Source(s) liée(s) : 519 + 1017]
Les journaux se demandent «comment faire pour que les Français acceptent le vaccin», plutôt que de s’interroger sur le bien-fondé même de ce vaccin. Comme si se poser la question de son innocuité faisait de nous des mauvaises personnes.
On va encore polariser le débat : pour ou contre, monter les gens les uns contre les autres tant tout est devenu virulent et qu’on se regarde tous bizarrement. Sans débattre, sans pouvoir adopter de position nuancée, intermédiaire, sans se poser la question la potentielle vénalité des labos... Par exemple, pour éviter tout conflit, toute aubaine financière... pour sécuriser les vaccins... pourquoi n’aurait-on pas gelé le cours des actions des labos impliqués, ou même procédé à des nationalisations de laboratoires pharmaceutiques plutôt que leur passer des contrats (très) obscurs entourés de secrets (trop) bien gardés ? Nous sommes «en guerre», non ?
[Source(s) liée(s) : 391 + 1022 + 1255]
Comme l’avait dit Kadhafi lors d’un discours à l’ONU en 2009, sans aller jusqu’à imaginer que le virus ait été créé volontairement, si tout simplement les médicaments et les vaccins dépendaient des Etats, s’ils étaient gratuits pour les citoyens et ne rapportaient d’argent à personne, cela ne pourrait-il pas nous prémunir de toute dérive et donc de toute défiance ? On notera qu’en mai 2021, emmenés par l’Inde et l’Afrique du Sud, une centaine d’Etats demanderont à l’OMC la levée des droits de propriété intellectuelle sur les vaccins, mais sans succès, les laboratoires préférant bien évidemment protéger leurs bénéfices colossaux !
[Source(s) liée(s) : 1019 + 1269]
Et puis comme on dit… Si le masque fonctionne, pourquoi imposer deux mètres de distance ? Si deux mètres de distance fonctionnent, pourquoi le masque ? Si les deux fonctionnent, pourquoi fermer les commerces et pourquoi le confinement et/ou le vaccin ?
Enfin, à mesure que des voix sages et raisonnables se lèvent et s’inquiètent de la faible sécurité garantie par les nouveaux vaccins, l’échéance de vaccination se rapproche : été 2021, début d’année, janvier, et même décembre ! Alors qu’en France, toutes les courbes redescendent de manière significative début décembre, pourquoi sont-ils si pressés de faire vacciner tout le monde ? Ont-ils peur que la Covid disparaisse et que les vaccins ne servent à rien et n’aient pas le temps d’être inoculés ? Ont-ils peur que la Covid disparaisse naturellement trop vite et de ne pas pouvoir attribuer cette disparition au vaccin ? Ont-ils peur que leurs erreurs soient ainsi révélées ? Pourquoi autant de précipitation ? Pourquoi ?
[Source(s) liée(s) : 477]
Le Royaume-Uni va démarrer la vaccination le mardi 08 décembre, Moscou le 05 décembre. En Chine, on administre des vaccins pas encore approuvés.... Chez les Britanniques, on mélange les vaccins... Dans plusieurs pays, on espace la durée entre l’administration de deux doses, quitte à en réduire l’efficacité, voire même de favoriser l’émergence de variants résistants au vaccin... On parle d’une éventuelle troisième dose, on tâtonne. Les Italiens n’étant beaucoup plus motivés que les Français à se faire vacciner, le gouvernement et Ordre des médecins italiens se lancent dans la chasse aux praticiens sceptiques. Même chose en Belgique où l’Ordre des médecins va poursuivre les docteurs qui émettent des doutes quant aux vaccins. Le vaccin à tout prix !
[Source(s) liée(s) : 523 + 1018]
Bref… il est inquiétant de voir qu’on s’apprête à déployer à l’échelle mondiale un vaccin qui n’aurait peut-être pas lieu d’être… en tout cas pas dans ces conditions. Mais la population, au bout du rouleau, lessivée par deux insupportables confinements, va peut-être finir par se jeter sur le vaccin, le sauveur. C’est ainsi qu’on nous le présente depuis des mois finalement…
Remarquons qu’en France, même quand on veut imposer quelque chose à la population, on n’est pas capables de le faire correctement et on frôle le ridicule face à nos petits camarades européens. En janvier 2021, le gouvernement semble n’avoir pas réfléchi à l’organisation de la vaccination alors que cela fait un an qu’il nous la vend. Emmanuel Macron fait mine de s’agacer de cette lenteur alors que c’est lui qui prend les décisions depuis des mois, les données contradictoires s’enchaînent, on parle même de tirer au sort 35 Français, absolument incompétents en la matière, pour se prononcer sur la stratégie vaccinale. Ca rame sévère... N’a-t-on pas, au sein du gouvernement et de la multitude des structures de santé en France, les compétences nécessaires ? Il semblerait que non. Le gouvernement fait même appel à un cabinet de conseil, McKinsey (dont un des directeurs associés n’est autre que Victor Fabius, le fils de Laurent Fabius, ancien ministre du sang contaminé et actuel président du Conseil constitutionnel), grassement rémunéré, pour l’épauler sur les questions de stratégie et de logistique. Rien n’était donc prêt ? Après les nombreux ratés dans la gestion de la Covid, on n’est plus à ça près. Mais attention aux critiques, Emmanuel propose de démissionner aux ministres qui l’ouvriraient trop. [Quant aux membres de McKinsey], ils auraient également pris part aux décisions de l’organe de gestion de crise belge (GEES), et conseilleraient également la grande distribution et certains grands laboratoires.
[Source(s) liée(s) : 1020 + 1055]
Mais gare à vous si vous émettez trop de doutes sur Facebook... Ce réseau social, qui semble s’être auto-attribué d’exceptionnelles compétences en matière médicale et scientifique, annonce début février 2021 qu’il censurera/supprimera désormais toute une série d’affirmations mensongères sur la Covid-19 et la vaccination, et qu’il fera en sorte de promouvoir les politiques de vaccination. En avril 2021, Facebook va encore plus loin et passe en mode discrimination en mettant les personnes vaccinées en avant sur le fil d’actualité de leurs amis. L’entreprise de Mark Zuckerberg semble savoir ce qui est bon pour nous et détenir des vérités que même les scientifiques n’ont pu établir avec certitude. Pourquoi ne lui a-t-on pas demandé son avis plus tôt ?... Elle se permet même de bloquer le compte du chef de l’Etat vénézuélien. Youtube n’est pas en reste puisque cette entité ferme les chaînes Youtube du media France Soir ou du collectif Reaction19 par exemple, ou se permet de supprimer des vidéos à tour de bras, comme celle de la conférence de presse de Christophe Alévèque par exemple. Youtube menace même en avril 2021 de censurer et fermer la chaîne de Sud Radio (300 000 abonnés). Il existe un discours officiel, et certains s’octroient donc le droit de censurer celles et ceux qui pourraient penser différemment.
[Source(s) liée(s) : 242 + 1072 + 1198 + 1184]
On remerciera Mauricette, la première vaccinée de France, mise en scène comme si elle revenait d’un voyage sur la lune. On remerciera les doyens bretons et de Saône-et-Loire, 108 et 110 ans, d’avoir accepté de recevoir une dose de vaccin, avant de malheureusement décéder 6 et 2 jours plus tard. Combien sont-ils dans ce cas ?... On s’étonnera de l’apparition de clusters parmi le personnel soignant d’hôpitaux 2 à 3 semaines après leur vaccination (Périgueux, Cahors, Dieppe, Concarneau, Montauban, Morlaix... et d’autres ?) ou encore d’arrêts de travail en pagaille à la suite de la vaccination du personnel soignant des hôpitaux de Bois-Guillaume ou de Saint-Lô par exemple. On remerciera les médecins d’inscrire les vaccinés dans un fichier pour la modique somme de 5,40 euros par inscription. On remerciera l’Institut Pasteur d’avoir tenté de mettre au point un vaccin avant d’abandonner. On se régalera de la tribune publiée par Ariane Mnouchkine pour Télérama.
[Source(s) liée(s) : 1020 + 1050]
Bref... L’idée n’est pas de rejeter en bloc l’utilisation des thérapies génétiques, et ce nouveau principe de protection contre les maladies. Il s’agit peut-être d’un nouveau procédé révolutionnaire, d’une découverte majeure qui va améliorer le bien-être de toute l’Humanité dans les années à venir. Mais en l’état, il serait peut-être utile de ne pas se précipiter… D’ailleurs, le gouvernement l’a bien compris et ne se fera pas vacciner en priorité.
Je ne suis pas un antivax, déviant, fachiste, complotiste, qui couche avec des pangolins… Je pense simplement que le choix de se faire vacciner est un choix que chacun doit faire en son âme et conscience. Et que la responsabilité des laboratoires et des élus qui le mettent en place doit être engagée pour des questions de sécurité sanitaire et de neutralité en matière de liens d’intérêts.
[Source(s) liée(s) : 11]
Et je ne suis visiblement pas le seul... L’Assemblée Parlementaire Européenne a voté la résolution 2361 en date du 27 janvier 2021. Concernant les nouveaux vaccins, cette résolution demande des essais de haute qualité, une vigilance renforcée concernant les potentiels conflits d’intérêts, concernant la sécurité de ces vaccins etc. Elle affirme également que le vaccin n’est pas obligatoire et ne doit en aucun cas permettre toute discrimination d’une personne non vaccinée. Elle demande une totale transparence concernant la sécurité et les éventuels effets indésirables des vaccins. De même, concernant le contenu des contrats passés avec les producteurs de vaccins. Elle rappelle enfin que les parlements des différents pays doivent exercer pleinement leurs fonctions, ce qui n’est pas le cas actuellement en France, en raison de l’état d’urgence sanitaire quasi permanent.
[Source(s) liée(s) : 1021]
Notons ici qu’en date du 22 février 2021, le nombre de «cas» dans le monde est en chute libre depuis plus de 6 semaines, et le nombre de décès également depuis 1 mois. Il faudra se souvenir que ces baisses très importantes ne sont pas attribuables aux vaccins, car au 07 janvier, date du début de la diminution des «cas», la vaccination vient à peine de commencer.
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Pas de deuxième vague, mais un virus qui voyage au-delà des frontières, et qui mute

A l’heure de la mondialisation, les flux de populations voyagent, et le virus avec.
Le Pr Raoult nous explique simplement que quand des flux de populations arrivent dans un pays sans épidémie, en provenance d’un pays dans lequel sévit une épidémie, ils déclenchent dans le pays d’arrivée : une épidémie. Même un enfant pourrait le comprendre et pourtant tout le monde semble l’avoir oublié.
[Source(s) liée(s) : 480]
Témoignage personnel : De retour d’un voyage touristique en Afrique, deux jours avant le début du premier confinement du printemps 2020, nous n’avons constaté aucun contrôle ni prise de température à l’aéroport parisien Charles de Gaulle.
Il nous dit que les maladies transmissibles, c’est : quand on n’a pas de cas, on ferme les frontières (pour les pays dans lesquels il y a des cas), et quand on a des cas, c’est les autres qui doivent fermer les frontières, en particulier ceux qui n’ont pas de cas. Et nous avons fait l’inverse.
En étudiant les génomes des virus, les équipes de l’IHU de Marseille auraient déterminé que c’est la France qui aurait envoyé le virus au Sénégal au printemps, que celui-ci aurait muté, et serait revenu en France quelques mois plus tard depuis l’Afrique du nord, engendrant une nouvelle épidémie.
[Source(s) liée(s) : 507 + 291]
Il s’agirait bien par ailleurs d’épidémies distinctes, et non pas d’une «deuxième vague» tant fantasmée. L’épidémie d’automne ne serait pas un «rebond» de celle du printemps, en tous cas pas directement. En même temps, si c’était le même variant de virus, pourquoi aurait-il mis 5 mois à redémarrer alors que nous avions repris une vie presque normale, surtout quand on le décrit comme très contagieux. D’ailleurs, on constate que tous les pays ne connaissent pas forcément un deuxième pic épidémique… Ainsi la théorie d’un «déconfinement raté», comme celle d’un «relâchement des Français» pendant l’été seraient caduques. Il serait même possible que les nouvelles épidémies soient en partie la conséquence d’un traitement nommé Remdésivir. Ses promoteurs seraient dans ce cas donc bien plus à mettre en cause que les touristes estivaux.
[Source(s) liée(s) : 117 + 1068]
Ainsi, les épidémies de Covid du printemps auraient réalisé la courbe épidémique classique (pour nos régions du monde) «en cloche» avant de s’arrêter, dans de nombreux pays (France, Italie, Espagne, Allemagne, Suisse, Belgique, Suède…), ne causant (quasiment) plus de morts de longs mois durant. Peut-on considérer que, scientifiquement, ces épidémies étaient donc bel et bien terminées ? Si oui, comment faire pour éviter que des variants se forment et ne créent de nouvelles épidémies ? Comment éviter que ces variants ne se propagent ?
[Source(s) liée(s) : 111 + 128 + 130 + 172]
Fin 2020, alors que les médias semblent s’acharner à discréditer le Pr Raoult, sans en relayer le véritable discours, ils découvrent et se jettent sur les nouveaux variants «anglais», «sud-africain», «japonais», «californien»... du virus (c’est la foire aux variants !), semblant découvrir la notion de «variant» et s’en servant pour alimenter, entretenir la peur (on parle même d’un variant «invisible»), alors que les équipes du Pr Raoult expliquent le principe et l’existence de variants depuis déjà plusieurs mois ! Quand va-t-on enfin écouter ceux qui savent et non pas ceux qui parlent ? Quand la science et la connaissance vont-elles l’emporter sur les avis et intuitions personnelles ? Quand va-t-on faire du vrai journalisme d’investigation ?
[Source(s) liée(s) : 940 + 1116 + 263 + 480]
C’est à Marseille qu’on a très vite testé les malades au printemps 2020, qu’on a identifié les premiers variants et prôné le séquençage du virus dès l’été 2020, qu’on détecte les traces du virus dans les eaux usées depuis des mois... Ne serait-il pas temps de les écouter au moins un peu ?
[Source(s) liée(s) : 480]
En janvier 2021, Olivier Véran commence à parler de séquençage génétique en masse pour identifier les nouveaux variants, comme une innovation, une nouvelle piste. Il dit traiter le nouveau variant comme un virus différent (tiens, il ne serait donc enfin plus questions de «vagues» mais de virus distincts), il parle de fermetures de frontières... C’est précisément ce que le Pr Parola ou le Pr Raoult expliquent et font déjà depuis des mois ! ! Pourtant, on traite ce dernier de charlatan, pourtant une petite équipe de médecins tentent de le discréditer, rejoints par certains médias et un paquet d’internautes enragés.
[Source(s) liée(s) : 972 + 1051]
Le 17/01/2021, un reportage de M6 (et un autre en avril sur RMC Story) va même jusqu’à dresser un portrait au vitriol du Pr marseillais, cherchant tous les moyens possibles pour le discréditer, sans jamais s’intéresser réellement au travail effectué à l’IHU et rapporté dans les nombreux bulletins vidéos disponibles en ligne. Il serait intéressant d’étudier les liens d’intérêts et les compétences de certains intervenants, par exemple. Dans le bulletin de l’IHU du 19/01/2021, le Pr Raoult répond en quelque sorte à ce reportage et va même jusqu’à émettre l’hypothèse que certains traitements (Remdesivir notamment), qui avaient été mis en avant par certains de ses détracteurs, pourraient être à l’origine de certaines mutations du virus... A suivre...
[Source(s) liée(s) : 973 + 1138]
Mi-décembre 2020, en Belgique, Yves Van Laethem, infectiologue et porte-parole interfédéral de la lutte contre le coronavirus, déclarait : «le virus n’a pas changé [...] balayons la partie virus qui mute». Il semblerait pourtant que les épidémies de l’automne soient le fruit de mutations et non d’une deuxième vague du virus initial. Cela pose question quant à l’expertise de l’entourage de ceux qui prennent les décisions.
[Source(s) liée(s) : 1035]

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29/40 - PASSEPORT SANITAIRE - UN VACCIN, SINON RIEN


Cette tribune est extraite du document "Une autre vision de la Covid" publié pour la première fois le 09 décembre 2020, puis mis à jour et complété jusqu'à ce jour.

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Banalisation d’un concept immonde et discriminant

21 décembre 2020. Je n’avais pas imaginé ce qu’il adviendrait quelques semaines plus tard au moment de la rédaction des paragraphes précédents. Les pires théories du complot l’avaient imaginé (il va falloir trouver de nouvelles théories complotistes). Dans un projet de loi présenté le 21 décembre 2020 (en procédure accélérée) le gouvernement donne vie officiellement à un principe de passeport sanitaire pouvant conditionner différents aspects de la vie à un statut médical. Pour la première fois, le gouvernement évoque et donne vie à ce sujet.
[Source(s) liée(s) : 1013 + 413]
En vertu de ce projet de loi, le gouvernement (les ministres) peut décréter la mise en place d’un état de crise ou d’urgence sanitaire, sans opposition possible du Parlement, sur des critères sanitaires plutôt évasifs. Ainsi, le gouvernement pourrait interdire la circulation des personnes et des véhicules, interdire aux personnes de sortir de leur domicile, les placer en isolement, réquisitionner toute personne et tous biens et services nécessaires pour répondre à la menace ou à la situation sanitaire, mais surtout... «Le Premier ministre peut, le cas échéant dans le cadre des mesures prévues aux 1° à 5°, subordonner les déplacements des personnes, leur accès aux moyens de transports ou à certains lieux, ainsi que l’exercice de certaines activités à la présentation des résultats d’un test de dépistage établissant que la personne n’est pas affectée ou contaminée, au suivi d’un traitement préventif, y compris à l’administration d’un vaccin, ou d’un traitement curatif».
Concrètement, si vous êtes vacciné, vous avez le droit de prendre le train, de travailler et d’aller à votre cours de yoga avant de rejoindre vos amis au restaurant ou au cinéma. Dans le cas contraire, vous êtes un paria, vous restez chez vous pour toujours. Mais officiellement, le vaccin n’est pas obligatoire... On obtient ainsi une société à deux vitesses, deux catégories de citoyens, deux castes, faisant voler en éclats notre devise nationale, qui devient «liberté conditionnée, égalité supprimée, fraternité sanitaire». Une intolérable discrimination. Une forme de crédit social, une véritable prise en otage de nos libertés fondamentales. L’ouverture d’une boîte de Pandore qui pourrait bientôt conditionner notre vie sociale à d’autres critères ?
De nombreuses voix se sont élevées, comme celle du Dr. Gérald Kierzek ou celles de députés, pour dénoncer ce projet surréaliste, digne des pires dictatures, qui était déjà étrangement décrit par Jacques Attali il y a 40 ans ! Pour le moment le projet est «repoussé» (et non abandonné), l’idée a germé, il faudra rester vigilants face à ce grand danger.
[Source(s) liée(s) : 1014]
Une tendance bien inquiétante qui, comme l’incitation à la délation récemment remise au goût du jour, nous ramène aux heures les plus sombres de notre histoire. Ce principe de passeport semble avoir du succès puisqu’on en parle aussi en Israël, en Angleterre, en Suède ou au Danemark, qui y pense même pour aller voir un concert ou aller au restaurant. Du côté de l’Europe on réfléchit sérieusement à un passeport vaccinal pour voyager. Est-ce une bonne idée ? Faut-il encore que le vaccin soit efficace, sécurisé... Et être vacciné empêcherait-il vraiment un voyageur d’être contaminant ? Ou de transporter le virus sur ses mains ou ses vêtements ? Et puis on se vaccine avant tout pour se protéger soi (puis les autres par répercussion), comme c’est le cas pour les vaccins exigés pour voyager actuellement. Je découvre par hasard que, quoi qu’il en soit, l’Europe travaillait déjà depuis 2018 au moins à une carte de vaccination européenne pour une proposition de mise en place en 2022... Et le certificat sanitaire européen serait développé par un consortium... français. Et même, l’Europe hâte le pas, et présentera finalement son projet de passeport vaccinal dès mars 2021 pour une mise en place le 15 juin suivant. Cela semble urgent, plus que l’étude de l’ivermectine par exemple. L’épidémie semble reculer de manière significative sur l’ensemble de la planète début 2021, et avec elle l’occasion d’imposer plus facilement ce passeport dans l’opinion publique ? Une bonne nouvelle tout de même : «La vaccination ne devrait pas être une condition préalable pour avoir accès au transport international», déclare le Conseil de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), aligné sur la position de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
[Source(s) liée(s) : 1015 + 470 + 1145 + 1148 + 1100 + 1178]
Retour en France... il n’aura pas fallu longtemps pour que le passeport sanitaire refasse parler de lui, maintenant qu’on y a préparé les esprits et que la vaccination progresse. Il était sorti par la porte, il revient par la fenêtre. Le CESE (Conseil Économique Social et Environnemental) ouvre en février 2021 une consultation en ligne sur le passeport vaccinal et demande aux Français de répondre à cette question : «faut-il accorder un laissez-passer pour retourner dans les «restaurants, cinémas, stades, musées...» à ceux qui ont déjà reçu le vaccin contre la Covid-19 ?» ? Comme si une telle idée pouvait être envisageable et humainement recevable. Quel monde souhaitent-ils construire ?... La page est une immonde propagande avec une parodie de face-à-face de deux experts, dans laquelle même celui qui est «contre» est en fait «pour». Une méthode plus que douteuse. Est-ce pour favoriser la mise en place de cet outil «orwellien» que les pistes de traitements sont délaissées ? Quand va-t-on essayer de traiter plutôt que de maltraiter la population ? Ouf... nous ne sommes pas tous devenus fous, les résultats de la consultation sur le passeport vaccinal du CESE affichent que, sur 110 507 participants, 72% d’avis sont (très) défavorables à ce projet, contre 25% d’avis favorables (c’est aussi la même proportion dans d’autres consultations et sondages sur le sujet). Malheureusement, le gouvernement ne semble pas être au courant.
[Source(s) liée(s) : 1109 + 1170]
Mais ce n’est pas fini, c’est maintenant au tour de la Commission européenne de recueillir notre avis sur les prémices du passeport sanitaire, avec une consultation du 25 mars au 22 avril 2021. A suivre de près...
[Source(s) liée(s) : 1208]
Un peu de raison ? En avril 2021, les Etats-Unis semblent refuser l’idée de passeports de vaccination fédéraux obligatoires contre la Covid-19 au nom du respect de la vie privée et des droits des citoyens. La Floride interdit même le « passeport vaccinal » au nom des libertés individuelles. Le gouvernement français quant à lui ferait-il un pas en arrière ? Il semble plutôt attendre que tout le monde soit vacciné pour y revenir... Sans doute car, souhaitant la position de premier de la classe catégorie discriminations, le 19 avril 2021 la France devient le premier pays à adopter le modèle de certification électronique des tests de dépistage et d’attestation de vaccination contre la Covid-19. Je pleure d’être français.
[Source(s) liée(s) : 1209 + 1238]
L’impensable, encore inimaginable il y a quelques mois, digne des pires théories complotistes du passé, est en passe de devenir une réalité. En mai 2021, malgré l’inquiétude de la CNIL ou de la Défenseuse des droits, l’Assemblée Nationale vote le « passe sanitaire » et le feu vert est donné pour le certificat sanitaire européen.
[Source(s) liée(s) : 1279]
La banalisation d’un concept à la croisée du crédit social chinois et de l’étoile jaune est enclenchée. Castes de population, contrôle des déplacements, prise de température automatisée à distance, reconnaissance faciale... tout un programme permis par les QR codes et le principe de passeport sanitaire à découvrir dans deux reportages d’Arte : «Chine : le retour du virus» et «Tous surveillés - 7 milliards de suspects». Carrément flippant ! La réalité est en passe de dépasser les pires scénarios de fiction.
[Source(s) liée(s) : 1156]

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28/40 - LE VACCIN - BÉNÉFICES/RISQUES ET BÉNÉFICES


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Les masques, une hypothèse folle…

Quand on sait que les masques sont globalement mal portés, et qu’ils peuvent potentiellement devenir contre-productifs, peut-on s’autoriser à tenter une lecture inverse ?
Peut-on émettre l’hypothèse d’une inversion de causalité. Je n’affirme rien du tout, c’est une simple réflexion, sans doute totalement absurde et délirante… Mais est-ce recevable ? Cela serait-il scientifiquement possible ?
Que le port du masque à partir du 20 juillet et début août puisse participer à l’accélération des contaminations au cours du mois, du fait d’auto-contaminations et d’un usage trop généralisé et trop complexe à mettre en oeuvre sérieusement pour en permettre l’efficacité souhaitée… Sur le site Géodes (Santé Publique France), on constate que le taux de positivité, au plus bas depuis des mois, se met à augmenter 7 à 10 jours après cette date du 20 juillet 2020. Sans conclure à une corrélation, on peut toutefois se poser des questions...
[Source(s) liée(s) : 976]
Que le fait de l’imposer dans les entreprises et les écoles à la rentrée de septembre participe (même un tout petit peu) à l’augmentation des cas, puis en écho à celle des hospitalisations constatée 10 à 15 jours plus tard…
Non pas que les masques soient responsables de la maladie et de sa transmission, mais que mal utilisés, au global, ce qu’ils propagent soit plus important que ce qu’ils empêchent ? Je pose simplement la question, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit.
Qui était là le premier… l’oeuf ou la poule ? Le masque ou le risque ?
En Allemagne, début octobre, le retour du port du masque semble ne pas calmer la courbe des cas, qui s’envole dans le même temps.
[Source(s) liée(s) : 234]
Je trouverais ça fou moi-même, je l’avoue, mais si cette idée est recevable scientifiquement, alors il faudrait étudier les courbes avec une très grande précision et observer si on retrouve la même chose dans d’autres pays…
On entend parfois «Si on n’avait pas fait ci ou ça, ce serait pire…», mais il y a des pays dans lesquels on n’a pas fait ci ou ça , et ce n’est pas pire... c’est même mieux !
Je n’affirme pas que le masque peut être dangereux, comme je n’affirme pas que le confinement est inutile, les médias aiment d’ailleurs beaucoup ce genre de raccourci accrocheur et se jettent dessus comme des vautours, c’est plus facile que de bosser le sujet...
Je constate simplement des données, qui amènent des questions, qui amènent des hypothèses, qui doivent amener le débat, et rester ouvertes en l’absence de solides preuves scientifiques indépendantes qui les invalideraient. Des impressions et des avis personnels, basés sur des faits, permettent d’émettre des propositions, mais ne sont en revanche jamais suffisants pour valider ou invalider une hypothèse, aussi farfelue soit-elle…


Les masques, pendant ce temps en Suède, au Texas et dans l’océan…

Nous reviendrons plus longuement sur la Suède, mais notons déjà dès maintenant que la Suède n’a jamais imposé de port du masque, et au 28/11/2020, elle compte 656 décès pour 1 million d’habitants, quand la France en compte 775 ! Qu’elle connait à cette date un pic épidémique à l’automne bien moindre que celui du printemps, et dans une proportion inférieure aux pics français. Non seulement leurs résultats ne sont pas plus mauvais, mais ils sont même meilleurs. Et ils ne sont pas les seuls. Globalement les pays du nord n’ont pas adopté le masque, et ces pays ont des résultats parmi les meilleurs en terme de mortalité.
[Source(s) liée(s) : 381]
Début mars 2021, bien que jugé irresponsable par la Maison-Blanche, le gouverneur du Texas annonce la réouverture de tous les commerces, et la fin du port du masque obligatoire. Seuls 14,2 % des Texans ont pourtant reçu au moins une dose de vaccin. Plus d’un mois plus tard, aucune remontée de la mortalité, la suppression des mesures de contrainte n’a eu aucune répercussion dommageable. A méditer.
[Source(s) liée(s) : 1253]
Sans compter l’ambiance que le masque instaure dans notre quotidien, son impact sur notre vie sociale, et la gigantesque pollution qu’il génère : 450 ans à flotter dans la mer pour 4 heures d’utilisation dans le meilleur des cas. 1,56 milliard de masques auraient rejoint les océans rien qu’en 2020. Si ça continue, on pourra bientôt traverser la mer à pied.
[Source(s) liée(s) : 1215]


Les masques, pour finir…

L’idée n’est pas de remettre en question l’utilité du masque. Bien utilisé, dans les situations et les conditions adéquates, il constitue un outil à ne pas négliger. Mais il ne faut pas à tout petit vouloir que ça fonctionne, il faut juste voir si ça fonctionne.
[Source(s) liée(s) : 1173]
Là encore, les instances dirigeantes ont accès à toutes ces informations, à moins qu’elles ne parviennent pas jusque dans leur bunker. C’est peut-être là un des inconvénients de prendre des décisions en club trop restreint. Il semble invraisemblable que toutes ces données ne soient pas prises en compte.
Pourtant elles s’obstinent à imposer largement ce masque de manière aveugle, au lieu d’associer le peuple à une ambition commune de protection des plus exposés au risque, et d’en faire un usage sélectif et intelligent. Pourquoi ? Quand va-t-on en sortir ? Jamais ?
Il est peut-être plus facile de le faire porter partout par tout le monde et de déclarer, si l’épidémie diminue, «vous voyez on avait raison», ou, si elle augmente, «c’est parce que vous vous êtes relâchés et que vous faites mal». Plutôt que lancer un débat, d’échanger, ou d’entendre d’autres points de vue plus mitigés, il est plus facile d’imposer arbitrairement une vision unilatérale, et d’étouffer tout discours autre, en l’étiquetant de manière binaire et abusive : «anti-masque», «extrême-droite», …
[Source(s) liée(s) : 120 + 398]
Alors non, il ne faut pas jeter les masques, surtout en phase de circulation active du virus. Il semblerait simplement que le port du masque devrait être réservé à protéger les autres, quand on est soi-même malade, et uniquement dans les lieux clos et/ou dans lesquels la densité d’une population nombreuse rend la distanciation physique impossible. Ou si est en contact physique prolongé avec une personne fragile (âgée, gravement malade etc.). Il est plus facile et plus motivant de faire attention à bien porter un masque, si c’est sur une courte durée et qu’on sait que la personne en face est à risque.
En tous cas, si le port généralisé d’un masque en toutes situations est censé bloquer la circulation du virus, il faut m’expliquer comment, tous les français étant masqués, il y a encore autant de gens touchés par le virus en 2021... comment il se fait que les anciens meurent encore massivement dans les EHPAD... et comment il se fait que l’épidémie «masquée» de l’automne 2020 ne tue pas moins que la première «non masquée» du printemps 2020... Masques ou pas, le virus semble bien faire ce qu’il veut.

Rendez-vous demain pour la suite…

Retrouvez l'épisode précédent ici :
20/40 - LES MASQUES - DE L'INEXISTENCE À L'ÉCOLE


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Les tests PCR, c’est bien ! Quand on s’en sert…

Voilà enfin un outil qui semble indispensable. Pour pouvoir éviter des décès, il faut identifier les malades, pour les soigner au plus vite.
Oui mais, voilà, des tests en France, en mars 2020, on n’en a pas… Alors qu’on redoute des morts par millions, seules quelques centaines de personnes étaient dépistées chaque jour début mars 2020. Jusqu’au 24 mars, seulement 101 046 tests ont été menés, Il faut attendre fin mars pour que le gouvernement change de stratégie et qu’il espère parvenir à 30 000 tests quotidiens d’ici début avril, quand l’Allemagne en réalise déjà un demi-million par semaine, avec des résultats bien meilleurs que nous niveau mortalité. Pourquoi avoir autant attendu ?
[Source(s) liée(s) : 36]
Pourtant mi-mars, l’OMS exhortait les pays à tester, tester, tester : «Nous ne pourrons pas stopper cette pandémie si nous ne savons pas qui est infecté».
Dès le 15 mars, 75 laboratoires publics (et leurs 4 500 employés) dépendant des départements, et assumant la lourde tâche d’effectuer les analyses de contrôle des eaux, d’hygiène alimentaire ou de santé animale proposent au gouvernement une solution qui permettrait de réaliser entre 150 000 et 300 000 tests PCR par semaine. Et ils sont outillés pour traiter en masse les tests sérologiques à venir, éléments clés de la sortie de confinement, qui permettront de déterminer quelle population est immunisée. Pourquoi cette proposition est-elle restée sans réponse ?
[Source(s) liée(s) : 40]
Seule la précocité de la mise en place des tests aurait un réel impact sur la baisse de mortalité par million d’habitants, déclare Didier Raoult le 28/10/20.


Les tests PCR, épidémie de «cas», contagiosité

La France teste enfin… le nombre de tests augmente en grande proportion et c’est a priori une très bonne chose.
Toutefois, on va confondre dès le départ, et sans jamais modifier ce principe, les tests positifs («cas»), et ceux qui souffrent réellement de la maladie («malades»). C’est pourtant primordial. Ainsi, le nombre de cas va flamber, ne reflétant pas toujours le nombre réel de malades, créant des courbes affolantes, pas toujours connectées à la réalité constatée dans les hôpitaux, et propice à générer un climat anxiogène et de panique dans la population, tant les médias «mainstream» se délectent de les relayer.
[Source(s) liée(s) : 197 + 123 + 256 + 290]
Parler de cas pour des tests positifs serait une imposture1242. Pourquoi les pouvoirs publics n’ont pas choisi de différencier ces deux données totalement différentes et d’en tirer des courbes distinctes ? Pourquoi en ont-ils fait de cette courbe alarmante un des principaux indicateurs ?
[Source(s) liée(s) : 1242]
Les cas sont des personnes qui ont rencontré le virus, sans forcément être malades. Il sont en quelque sorte des «porteurs sains». Nous sommes tous porteurs sains d’un tas de virus et bactéries, et heureusement, nous ne sommes pas tous malades… Ne pourrait-on pas faire le même genre de courbes angoissantes de «cas» avec bien d’autres maladies ?
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Le 09/11/2020, le Dr Louis Fouché explique : «De plus les tests en population générale affolent tout le monde, ça crée des courbes potentiellement inquiétantes en apparence, alors que pour l’immense majorité des tests positifs, les gens sont asymptômatiques (sans symptôme, ils ne sont pas malades) ou paucisymptomatique (symptômes non visibles ou non mesurables n’excluant pas la présence d’une pathologie), et donc pas ou peu contagieux. On a donc une épidémie de tests positifs, mais pas une épidémie de «cas».» La nuance est primordiale et n’est pas faite.
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On caractériserait comme «malades» des gens qui ne le sont pas. N’est-ce pas là une hérésie ? Dans n’importe quelle autre infection virale, on ne teste pas tout le monde. Habituellement, les gens qui ne sont pas malades... ne sont pas malades, même s’ils ont peut-être croisé un virus. Quand quelqu’un à des symptômes quelconques, on réalise des examens, un diagnostic, mais on ne diagnostique pas des gens qui ne présentent pas de symptôme en temps normal. Pour la Covid, des gens non malades deviennent statistiquement malades. Est-on en train de faire des gens qu’on aurait qualifié de «personnes saines» en temps normal, non malades, des «malades asymptômatiques» ? Ce concept tient-il la route ?
En juin 2020, l’OMS déclarait que le coronavirus propagé par des personnes asymptômatiques semble être rare.
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En novembre 2020, il semble qu’après avoir été malade, positivité ne signifie pas contagiosité. Certaines personnes peuvent rester positives longtemps après l’infection sans être contagieuses. Se refaire tester plusieurs fois serait ainsi inutile et ferait gonfler les chiffres pour rien, avec des cas positifs qui ne sont ni malades, ni contagieux.
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Le 20/11/2020, une étude effectuée à Wuhan sur près de 10 millions de personnes est publiée dans la revue scientifique Nature. Dans un contexte où aucun nouveau cas symptomatique n’a été identifié, les 300 cas positifs asymptômatiques de cette étude se révèlent non contagieux. A relativiser étant donné le contexte décrit, mais tout de même.
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Il serait bon de distinguer les «cas» des «malades». Et il semblerait donc que les «cas», non «malades», ne soit pas ou rarement contagieux ? Si c’est bien le cas, est-il utile de tester si massivement à l’aveugle ?
Et puis… comment les autres pays comptabilisent-ils leurs «cas» ? S’agit-il de tests positifs ou de malades ? Difficile de pouvoir établir des comparaisons entre pays.
On notera aussi que pendant l’été 2020, les vacanciers testés positifs sur leur lieu de vacances sont comptabilisés selon leur commune de résidence habituelle. Quant aux voyageurs positifs dépistés à Roissy CDG et à Orly, ils sont enregistrés dans la capitale en l’absence d’adresse de résidence connue.
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Enfin, une piste de réflexion avancée par certains, qui peut paraître un peu tordue au premier abord, mais qu’il serait bon d’étudier, car cela pourrait contribuer en (petite ?) partie à fait monter les courbes de cas : est-il possible d’être testé positif à la Covid, d’avoir des symptômes proches de la Covid, mais de ne pas être malade de la Covid ? Cela semble plausible.

Rendez-vous demain pour la suite…

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21/40 - LES MASQUES - UNE HYPOTHÈSE, LA SUÈDE ET L'OCÉAN


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Le vaccin, expérimentations et bénéfices

L’apparition des vaccins dans l’histoire de l’Homme constitue une très grande avancée. Indéniable, indiscutable. Ils ont permis d’éradiquer des maladies extrêmement meurtrières et nous protègent. Nous les connaissons, pour la plupart, depuis bien longtemps maintenant.
Dans la situation actuelle, on peut se prendre à rêver… Oui, il serait formidable qu’en injectant un produit inoffensif à 7 milliards d’individus, on puisse oublier la Covid-19 à jamais. On pourrait même dès lors envisager de le faire pour tous les virus, ainsi nous ne serions plus jamais malades.
Le monde réel est toutefois un peu plus complexe…
Avant de mettre en circulation un nouveau vaccin, il faut s’assurer qu’il ne va pas poser plus de problèmes qu’il ne va en résoudre. C’est pourquoi le développement sérieux d’un vaccin nécessite plusieurs années de travail et de tests. Ces derniers sont indispensables et nécessitent des temps malheureusement incompressibles.
Dans le cas présent, les vaccins qui sont annoncés n’ont pas bénéficié de ces paramètres. Pire encore, un règlement européen (n°2020/1043) adopté en urgence le 15 juillet 2020 aurait supprimé toutes les procédures de protection, d’analyse du risque, de contrôle, de suivi, d’étiquetage et d’information du public concernant l’utilisation, le transport, la dissémination dans l’environnement, l’injection aux êtres humains d’organismes et de micro-organismes génétiquement modifiés dès qu’il s’agit de recherches ou essais cliniques sur un vaccin ou un médicament contre la Covid-19. Ce règlement est dénoncé par plusieurs associations. Vouloir aller vite c’est bien, mais…
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Le souci, c’est que ce nouveau vaccin n’en est pas vraiment un. Classiquement, un vaccin consiste à introduire un microbe/virus inactivé dans le corps pour déclencher une réponse immunitaire. Ainsi, notre système immunitaire fabrique des anticorps pour le neutraliser et l’éliminer, et reconnaîtra et éliminera immédiatement le vrai microbe le jour où nous le rencontrerons.
Contrairement aux vaccins que nous connaissons, le mécanisme envisagé pour les nouveaux vaccins est une forme de «piratage» de notre fonctionnement génétique. Il s’agit d’une technologie expérimentale entièrement nouvelle, dont nous savons peu de choses. On touche à l’essence même de ce qui nous constitue… Ce type de vaccin utilise l’acide ribonucléique messager, ou ARN messager, qui est une sorte de copie temporaire d’une section de notre ADN, le code génétique de toutes nos cellules. Un brin d’ARN messager contient toutes les instructions d’assemblage pour permettre à une cellule de créer une protéine. L’idée est d’envoyer des instructions à certaines cellules pour leur indiquer quelles protéines produire afin d’éliminer le virus.
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Notons que l’ARN messager utilisé dans le cadre de ces vaccins ne peut pas modifier notre ADN, car il ne pénètre pas dans le noyau des cellules. Mais nous n’avons pas de recul sur ce vaccin, nous n’avons pas de recul sur la technique. Quid de l’efficacité réelle, de sa durée, de sa capacité à protéger de plusieurs souches de virus différentes… et surtout, quid des risques et des effets secondaires ?
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L’ARN pourrait toutefois créer de graves problèmes, notamment pour certains profils, nous dit le Dr Louis Fouché.
Le 26/11/20, aux États-Unis, des médecins souhaitent avertir des « effets secondaires difficiles » des vaccins.
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De nombreux avertissements et appels à la précaution sont lancés par des professionnels de la santé. Les soignants ne sont pas tous convaincus.
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Le 26/11/20 les études des laboratoires font encore défaut. On a uniquement des communiqués de presse qui annoncent des pourcentages de fiabilité.
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Et puis, chose incroyable, les laboratoires sont dégagés de toute responsabilité en cas d’effets secondaires, ou même de morts… c’est inconcevable !
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Le lancement de ces nouveaux vaccins paraît donc périlleux, et pour un premier test, on nous propose de vacciner toute la planète ?!
On déroule le tapis rouge à une technique vaccinale inconnue et on emmerde Raoult et sa vieille molécule.
Cette vaccination de masse est-elle réellement utile ? Quelle est la réelle balance bénéfices/risques ?
En tout cas, s’il est bien un bénéfice réel, c’est celui, colossal, que va engranger l’industrie pharmaceutique, qui ne s’émeut visiblement pas suffisamment de la situation pour fournir une aide à prix coûtant. La situation mondiale serait gravissime... mais pas suffisamment. Attention les yeux, la campagne vaccinale mondiale vient à peine de commencer que le groupe pharmaceutique américain Pfizer estime que les ventes de son vaccin anti-Covid, développé en partenariat avec BioNTech, atteindront environ 15 milliards de dollars en 2021 (pour ce seul laboratoire), et plus encore si le laboratoire signe des contrats supplémentaires. Ce vaccin serait ainsi un des plus gros «blockbusters» de l’histoire de la pharmacie. Pfizer s’attend par ailleurs à dégager sur ce produit une marge avant impôt d’environ 25% à 30%. Pfizer aurait versé à ses actionnaires quelque 8,4 milliards de dollars de dividendes en 2020. Une entreprise guidée par la philanthropie, ça ne fait aucun doute... tous vaccins et tous labos confondus, difficile de chiffrer l’ampleur d’un marché gigantesque, qui donne le tournis. Surtout quand le grand manitou Bill Gates évoque une troisième injection ou que certains pays parlent de vacciner les animaux domestiques. Un article d’OXFAM relaie que le coût de production d’un vaccin à ARN messager pourrait être inférieur à 2 $, quand celui-ci serait vendu entre 13,5 et 74 $. Alors qu’on effraie la population mondiale à « presque » lui faire croire que tout le monde va mourir, on permet à des industries de se gaver et de faire de l’argent. On est loin d’une stratégie d’effort planétaire pour un accès universel et équitable destiné à sauver l’humanité.
[Source(s) liée(s) : 1034 + 1112 + 1281]
Pas étonnant que les contrats passés avec l’Union Européenne ne soient pas rendus publics. De là à imaginer que ces labos font leur loi et exercent des pressions plus ou moins directes à différents niveaux pour faire de la vaccination la clé de sortie de la pandémie... Mais non, mais non... Pendant ce temps, le PDG de Moderna fait son entrée dans le club des milliardaires. Et si on réquisitionnait les bénéfices des vaccins pour financer toute la casse économique provoquée par les mesures prises?
[Source(s) liée(s) : 391 + 1255 - 965]
Avec plusieurs dizaines de milliards de dollars à se partager, avec la possibilité de peut-être renouveler l’opération chaque année, comment s’assurer de l’objectivité de laboratoires pharmaceutiques pas vraiment connus pour leur philanthropie (financement d’études douteuses, prix indécents de certains médicaments, médicaments dangereux, publicités mensongères, scandales en tous genres...). Il pourrait être tentant de disqualifier des pistes de traitements peu coûteux et peu générateurs de bénéfices, qui ne seraient administrés que de manière ponctuelle et uniquement à un nombre réduit de véritables malades, au profit de vaccins, injectés au plus grand nombre, de manière récurrente. Il pourrait être tentant pour cela d’essayer de façonner les esprits et l’opinion, d’influencer quelques lois, voire de forcer l’instauration d’une obligation vaccinale récurrente par le biais d’un passeport sanitaire, par exemple. Rien ne dit que c’est ce qui est en train de se passer, mais une vigilance accrue semble de mise.


Le vaccin, la balance bénéfices/risques et le choix

Même si les statistiques sont discutables, la Covid-19 tue, c’est un fait. Avec les chiffres et la létalité qu’on a pu déterminer approximativement.
Mais un vaccin n’est pas anodin, et il faut en étudier la balance bénéfices/risques, pour toute la population, dans son ensemble et dans ses particularités.
En novembre 2020, la nouvelle épidémie en France se résorbe. Certes, elle a fait son lot de décès «étiquetés Covid», mais comme dans beaucoup de pays qui ont connu une nouvelle épidémie, elle est moindre. Doit-on obligatoirement s’attendre à une troisième épidémie. Est-ce scientifiquement envisageable ? Si oui, serait-elle plus faible encore ? Si oui, pourrait-elle être plus violente ? Le virus peut-il simplement disparaître ? Si oui, faut-il vraiment tenter cette vaccination massive non éprouvée ?
Sans vouloir les diaboliser (je suis bien content de pouvoir être soigné lorsque je suis malade), peut-on faire confiance aux laboratoires, surtout s’ils sont exempts de toute responsabilité ? Quand on sait, par exemple, que Pfizer a payé en 2009 plusieurs milliards de dollars pour régler à l’amiable des procès qui lui ont été intentés… pour publicité mensongère relative à plusieurs médicaments… Mais ce n’est qu’un exemple parmi d’autres… De nombreux scandales existent, comme on l’a vu il y a quelques pages...
[Source(s) liée(s) : 2]
Rappelons que l’Union Européenne a acheté 500 000 doses de Remdesivir, un médicament qui, au mieux, ne sert a rien, et en a autorisé à un moment donné l’utilisation (tout du moins en France).
[Source(s) liée(s) : 230]
Rappelons le sérieux des discours de notre gouvernement sur les masques ou les tests. Difficile de leur faire confiance...
On se rappellera aussi le H1N1 (grippe porcine), en 2009/2010. On oublie vite, mais nous avions assisté à des phénomènes politiques, économiques, sociaux, assez identiques à ceux constatés dans la crise actuelle. En nettement, nettement moins amplifiés, moins polarisés. La Suède avait alors choisi de vacciner massivement, suite à quoi plus de 500 enfants avaient développé une narcolepsie grave. Et nous étions sur un principe vaccinal maîtrisé, pas sur une technologie inconnue…
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Il est dommage qu’on ne mette pas une énergie considérable à tenter de soigner. Cette maladie n’est pas un virus de science-fiction hyper contagieux qui emporte les malades en 24H. On ne parle pas non plus assez d’immunité naturelle. Ou de protéger simplement les plus faibles, les plus «à risque» (s’ils le souhaitent), dans un élan de solidarité nationale, en remettant l’humain au centre.
Et puis si une personne «à risque» se fait vacciner (à elle de prendre le risque de ne pas le faire si c’est son choix), elle est donc protégée, comme pour la grippe. Quel est dans ce cas l’intérêt de faire vacciner toute la population de 0 à 30 ans, au sein de laquelle on ne déplore que 28 décès (paix à leur âme) en plus de 8 mois ? Pourquoi faire prendre le risque d’une vaccination inconnue à une tranche de la population qui ne craint rien de la maladie ?
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L’existence d’un vaccin ne signifie pas que tout le monde doit le recevoir, pas plus que l’existence d’un médicament ne justifie que tout le monde le prenne.
Que les personnes qui se sentent en danger (qu’elles soient «à risque» ou pas) se fassent vacciner pour se protéger. Qu’on laisse les autres tranquilles. Et si une personne «à risque» préfère prendre le risque d’attraper la Covid et de se retrouver dans le très faible pourcentage de malades qui en décèdent, plutôt que prendre le risque de se faire injecter un vaccin nouveau, c’est son choix et c’est son droit. Cela ne met pas les autres en danger. Si le vaccin est efficace, quel risque réel prend une personne vaccinée quand elle côtoie une personne non vaccinée et potentiellement porteuse du virus ?
Certains osent même proposer de refuser l’accès aux soins «Covid» pour les personnes qui refuseraient de se faire vacciner «Covid». Alors allons-y... ne soignons plus les cancers du poumon des fumeurs, le VIH (ils n’avaient qu’à se protéger), les caries ou le diabète des consommateurs de sucre, et que les skieurs se débrouillent seuls avec leur entorse du genou, ça ne serait pas arrivé s’ils faisaient du sport régulièrement toute l’année. Sérieusement...
Quant à l’obligatoire sociale d’imposer un vaccin pour pouvoir voyager, travailler, aller à l’école, participer à un événement ou entrer dans un restaurant, elle est tout simplement insupportable, intolérable... Qui a bien pu inventer un tel concept ? Comment ne pas alimenter des théories «complotistes» avec des idées aussi tordues ? Bientôt une puce sous la peau et des portiques partout ? Fin 2019, des ingénieurs du Massachusetts Institute of technology (MIT) ont inventé des nanoparticules injectables sous la peau qui émettent une lumière fluorescente invisible à l’œil nu, mais visible par un smartphone, et qui pourraient un jour servir à confirmer que la personne a bien été vaccinée… C’est ainsi que l’information est présentée. On n’en est peut-être pas loin… Ca vous plait ?
[Source(s) liée(s) : 126]
Vous allez aimer… Outre l’application de traçage TousAntiCovid qui balbutie, d’autres vont plus loin et proposent un passeport sanitaire, le Covipass. En gros, si t’as le vaccin, tu passes… sinon, ça casse… ça fait froid dans le dos ! Depuis mai 2020, le site www.covipass.com présente ce produit sur un site complet (toujours consultable via Archive.org, un outil formidable). Le nom de domaine Covi-pass.com a même été enregistré dès le 02 avril 2020 (!), et l’entreprise communiquait déjà à ce moment-là au sujet de ce concept sur LinkedIn. Ils n’ont pas traîné ceux-là… visionnaires ? Depuis (vers le début du mois d’octobre 2020), le nom de domaine redirige sur Tentohealth.com, un nouveau site. Il s’agit de la même structure qui a changé de nom, destinant sa technologie à des usages encore plus larges que le Covipass, pudiquement renommé Tento Wallet, un espace numérique sécurisé et privé où une personne peut stocker ses informations de santé et les résultats de ses tests médicaux. Tout un programme… Orwell aurait adoré !
[Source(s) liée(s) : 269 + 470 + 1013 + 77 + 104 + 107]

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27/40 - LE VACCIN - UNE OBSESSION


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