Une obsession dès les premiers jours

Imaginez un vaccin tellement sécurisé qu’on doit vous menacer pour le prendre, pour une maladie tellement mortelle que vous devez être testé pour savoir si vous l’avez...
Dès le départ, il est présenté comme quasiment la seule réponse possible à ce virus, bien plus que le dépistage des malades, leur prise en charge ou la recherche de traitements. Il s’agirait d’apprendre à vivre avec le virus, en attendant le vaccin, comme une fatalité. Comme si le virus n’allait pas disparaître (qui peut le prédire ?) et comme si le vaccin était la seule solution. Heureusement qu’on n’attend pas un vaccin pour tous les virus pour se permettre de vivre… Pourtant les médias ressassent et relaient cette info en permanence.
Dès le mois de mars 2020, et même avant, les laboratoires ont contacté un des plus grands fournisseurs de flacons de vaccins, Schott, pour des demandes «énormes».
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Dès le 29 avril 2020, Bill Gates déclare que la pandémie ne cessera que «lorsque la majorité de la population sera vaccinée. D’ici là, la vie ne reviendra pas à la normale». Qui peut se permettre de faire une telle prédiction ?
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Le 26 avril 2020, le président du conseil italien, Giuseppe Conte, déclare qu’il faut apprendre à « vivre avec » le virus, en limitant au maximum sa contagion, en attendant un vaccin.
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En mai, E. Macron déclare lors d’une allocution : «la première voie pour sortir de cette épidémie, c’est le vaccin». Et les traitements constituent la deuxième voie, sur laquelle la France mènerait de nombreux essais, malheureusement stoppés en cours pour certains, pour les raisons que l’on sait.
Mi-mai, alors que l’épidémie semble se rapprocher de la fin, l’OMS déclare que le coronavirus pourrait «ne jamais disparaître».
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Le 14 juin 2020, Emmanuel Macron parle de la fin du premier acte, que cela va durer longtemps, que cela peut revenir «encore plus fort»… sur quelles bases scientifiques ?
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Le 1er août, l’OMS a prévenu que la pandémie de coronavirus allait probablement être « très longue ». Comment peuvent-ils le savoir ?
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Le 28/10/20, E. Macron nous parle de «tenir jusqu’au vaccin, à l’été» 2021… Encore ce vaccin au bout du tunnel et une échéance qui semble presque établie…
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Le 02/11/20, le «conseil scientifique» prévoit que la France vivra de nombreux mois « avec une situation extrêmement difficile », se basant encore une fois sur des prévisions / prédictions dont on a constaté depuis des mois que peu se vérifient. Il ajoute que seule l’arrivée de vaccins changera la donne.
Le 14/11/20, Jean Castex dit que sans vaccin, il va falloir vivre longtemps avec le virus. Qu’en sait-il ? Il dit : «Tant que nous n’aurons pas de vaccin, nous devons donner des perspectives sur les règles du jeu», «Ma crainte, c’est que les Français ne se fassent pas assez vacciner». La seule issue possible pour lui est donc un vaccin. Seul le vaccin pourra nous libérer de contraintes qu’il nous impose. Sans le vaccin, pas question de reprendre la fête, le joie, la vie. Pourquoi n’envisage-t-il pas plutôt des pistes sérieuses de traitement plutôt que de vaccination ?
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Le 20/11/2020, la communauté autonome de Galice, en Espagne, envisage 3 000 euros d’amende pour toute personne qui refuse de se faire vacciner. Un peu de raison ? Cinq mois plus tard, la Cour constitutionnelle espagnole aurait suspendu la loi prise par les autorités de la région de Galice obligeant ses habitants à se faire vacciner contre la Covid-19.
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Le 21/11/20, au G20, E. Macron nous explique que l’objectif premier semble de mettre au point «le vaccin»… En parlant de technologies de santé et de progrès, il retient le vaccin comme objectif principal, et évoque en second lieu les traitements. Vladimir Poutine, de son côté, ne prend même pas la peine se faire référence à des traitements potentiels et fonce sur le vaccin.
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En novembre toujours, le journal Le Monde parle d’une «opération vaccinale du siècle».
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Certes, un vaccin pourrait être un outil formidable, s’il est réellement nécessaire, et suffisamment sécurisé. Mais ces deux données ne sont pas validées, et pourquoi ne pas mettre autant d’énergie à trouver des traitements ?
Pourquoi cette volonté obsessionnelle de faire vacciner à tout prix tous les habitants de la planète ? Pourquoi veut-on le faire aussi vite ? Pourquoi cette surenchère de «pourcentages d’efficacité» et de dates de disponibilités ?
Pourquoi choisir d’enfermer tout le monde en attendant ce vaccin ? Est-ce pour que les gens se jettent dessus de désespoir quand il sera disponible ?
Et si la nature faisait disparaître la Covid-19 d’elle-même ? Fin novembre 2020, en Nouvelle-Zélande, en Chine, au Nicaragua ou au Vietnam, il n’y aurait plus de décès depuis des mois.
Qui décide de cet impératif vaccinal ? Qui influence les gouvernements en matière de moyens à mettre en place pour lutter contre la Covid- 19 ?


L’influence de l’OMS et l’ombre de Gates (ni élu, ni médecin)

On peut découvrir, sur le site de l’OMS, l’existence du COVAX. C’est en quelque sorte un programme, co-dirigé par l’Alliance Gavi (Alliance du Vaccin, organisation inernationale), la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI) et l’OMS. Son objectif est d’accélérer la mise au point et la fabrication de vaccins contre la COVID-19 et d’en assurer un accès juste et équitable, à l’échelle mondiale. On notera, sans surprise, étant donné les objectifs de ce programme, que la fondation de Bill Gates apporte de gigantesques financements à l’OMS (encore plus depuis le retrait des Etats-Unis, cette année), et à Gavi (elle-même finançant l’OMS à plus petite échelle) et qu’elle soutient le CEPI. Bref, en quelque sorte, l’ombre de la fondation de Bill Gates flotte au-dessus du COVAX.
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On peut saluer le formidable engagement de Bill Gates, et espérer de tout coeur qu’il n’est guidé que par la philanthropie (ce qui reste à creuser et ne semble pas tout à fait clair). Toutefois, sa fondation semble engagée dans une vision très «vaccinale» pour régler les problèmes de maladies sur Terre. Elle souhaite même, en 2019, tester des carnets de vaccination sous-forme d’implants technologiques sous-cutanés. La forte influence que cette fondation exerce sur des organismes planétaires comme l’OMS (tout comme l’ont fait d’autres fondations auparavant, comme la fondation Rockefeller) ne tend-elle pas à occulter en partie les autres voies en privilégiant une vision de la Covid-19 au travers du prisme vaccinal ? Et puis finalement, sans partir dans des délires de contrôle ou de réduction des populations, auxquels je me refuse d’adhérer, qui contrôle vraiment de manière indépendante les projets de la fondation Bill Gates ? On l’espère honnête et sans mauvaises intentions bien sûr, ce n’est pas le débat, mais les visions vaccinales de cette fondation ne pourraient-elles pas avoir une influence sur cette obsession de vaccination au détriment d’autres solutions.
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Celui qui avait imaginé en 2017 qu’une terrible pandémie pourrait intervenir dans les 10 à 15 ans, qui avait alerté en 2015, à l’occasion d’une conférence TED, sur le fait que « nous ne sommes pas prêts pour la prochaine pandémie », et qui a participé à l’Event 201 (simulation de pandémie de coronavirus !) en octobre 2019 semble être un véritable visionnaire. Il défend bien évidemment l’idée d’un passeport vaccinal. On peut toutefois s’étonner que M. Gates, qui n’est pas médecin, ni scientifique dans le domaine de la santé, ni élu politiquement, nous explique comment vont se dérouler les prochains mois, et qu’il donne son avis sur les politiques à mettre en place, parfois même plus que les médecins et scientifiques de terrain... M. Gates serait-il un génie à la science infuse ? Possible, car en février il s’attaque à l’écologie et sort un livre intitulé : «Climat : Comment éviter un désastre». Il est sur tous les fronts et semble avoir des solutions pour tout. En tous cas, Bill a reçu sa première dose de vaccin le 22 janvier 2021 et se sent «en pleine forme», nous voilà rassurés. Peu de temps avant, on apprenait que des géants de la «tech» travaillaient sur la mise en place de passeports numériques de vaccination, parmi lesquels... Microsoft... tiens tiens... ça alors... Et pourquoi pas une «mise à jour» vaccinale planétaire tous les ans, une sorte d’«anti-virus» biologique ?... Espérons que le système informatique qui pourrait gérer les passeports vaccinaux et les droits inhérents des citoyens, soit lui-même victime d’un virus qui rende la liberté aux habitants de notre belle planète...
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Sur son site internet, on s’aperçoit que l’OMS a modifié son approche de l’immunité collective concernant la Covid-19 vers la mi-novembre 2020. Avant cette date, l’OMS considère que l’immunité collective survient lorsqu’une population est immunisée par la vaccination ou par l’immunité développée par une infection antérieure. Après cette date, l’OMS ajoute que l’immunité collective doit être obtenue en protégeant les personnes par... la vaccination.
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Malgré le déploiement des vaccins, attendus « comme le messie », et censés nous délivrer, L’OMS nous avertit que masques, distanciation sociale et lavages des mains seraient encore le quotidien de l’humanité au moins jusqu’à la fin 2021. Cela me laisse perplexe.
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J’ajouterai ici deux informations liées à cette obsession vaccinale, sans savoir vraiment quoi en penser... La première, c’est que l’Europe travaillait en 2018 déjà à une carte de vaccination européenne et oeuvrait à une proposition de mise en place en 2022. La seconde est un article du magazine Nexus, paru en mars 2019, soit an avant l’apparition de la Covid, mettant en avant une vaste ambition vaccinale forcée à l’échelle quasi planétaire, susceptible de conditionner divers aspects de la vie sociale, et s’inquiétant des réelles motivations de cette volonté « presque » autoritaire et des dérives possibles. Il y a deux ans, on aurait hurlé au complotisme... Mais aujourd’hui... Troublant, forcément...
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Le 1er avril 2021, l’OMS dénonce la « lenteur inacceptable » de la vaccination en Europe et demande aux pays d’accélérer le processus de vaccination.
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Mike Yeadon, ancien vice-président et directeur scientifique de Pfizer, s’inquiète, s’interroge sur cet impératif vaccinal, et ne parvient pas à trouver d’explication bienveillante à cette obsession généralisée. Il est urgent que nos politiques contrent ses craintes et apportent des garanties qui les infirment. En Italie, alors que le Dr Stramezzi se bat pour faire reconnaître l’existence de traitements potentiels, le discours politique et médiatique semble également uniquement axé autour des vaccins, éludant le reste. Pourquoi ?
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26/40 - REMDESIVIR VS HYDROXYCHLOROQUINE


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Le Remdesivir, un doux parfum de scandale

Face à l’HCQ, un autre traitement a été proposé et étudié. Il s’agit du Remdesivir, du laboratoire Gilead.
Contrairement à l’HCQ, ce traitement coûte très cher et ne peut être administré que par voie intraveineuse. Il est annoncé aux États-Unis à 390 dollars (347 euros) la dose quotidienne, pour un prix moyen de traitement sur 6 jours de 2340 dollars (2080 €). Ce prix est exorbitant. Selon une étude réalisée par Andrew Hill, le coût de production d’une dose quotidienne de Remdesivir serait 75 centimes de dollars (à vérifier). C’est en tous cas sans commune mesure avec le coût de l’HCQ (quelques euros / dizaines d’euros).
Quand on voit ces tarifs monstrueux, qu’on sait que Gilead finance et rémunère des structures et des experts de santé du monde entier, et quand on a vu le documentaire d’Arte : «Big Pharma, labos tout-puissants», ou celui de Cash Investigations : «Les vendeurs de maladies», il paraît difficile de faire confiance aux laboratoires pharmaceutiques sur leur loyauté. Rien ne dit qu’ils sont malhonnêtes dans cette crise «Covid», mais la corruption est une véritable et terrible réalité dans ces milieux et on ne peut pas ne pas en tenir compte. Sans oublier le scandale du Lancet, le scandale du Remdesivir, le scandale du Tamiflu, le scandale du Levothyrox, le scandale du Distilbène, le scandale de l’hormone de croissance, le scandale du chlordécone, le scandale du sang contaminé, le scandale de l’Isoméride, le scandale du Mediator, le scandale de la Dépakine, le scandale des vaccins H1N1, le scandale du Vioxx, le scandale du Diane 35, le scandale du thalidomide, le scandale de la cérivastatine de Bayer... Sans compter la tendance à vouloir transformer tous les bien portants en malades potentiels en inventant des maladies afin de créer de nouveaux marchés juteux... Vaccin ou médicament, la prudence reste de mise...
[Source(s) liée(s) : 915 + 1273 + 1242 + 1280 + 1201 + 1275]
Mais après tout, ce Remdesivir est peut-être le médicament qui va nous sauver. Tous les labos ne sont pas des gangsters, et de nombreux médicaments soignent.
Le Remdesivir est un antiviral qui a été développé pour soigner les malades d’Ebola, mais qui n’aurait jamais été approuvé ni pour Ebola, ni pour aucune maladie. Voici peut-être une application possible pour ce médicament, et une aubaine pour Gilead de positionner son produit.
Plusieurs études vont se succéder, mettant en avant parfois rétablissement accéléré, parfois aucun effet, parfois une durée d’hospitalisation réduite… Les études se suivent et ne se ressemblent pas, et courant août, voici le résultat des travaux publiés par le très sérieux Journal of the American Medical Association (JAMA) : des patients atteints du COVID-19 à un stade modéré ont vu leur état s’améliorer au terme de cinq jours de traitement au Remdesivir de Gilead Sciences mais le médicament n’a pas réduit de manière significative la durée des séjours à l’hôpital. De plus, une cure de dix jours ne s’est soldée par aucun bénéfice particulier selon ces nouveaux résultats d’études cliniques. Les conclusions remettent en cause un essai antérieur qui avait conclu que le Remdesivir réduisait la durée d’hospitalisation de malades gravement atteints.
Didier Raoult explique dans une vidéo que la plupart des évaluations du Remdesivir qui sont sorties à l’origine, et qui en faisaient la promotion, auraient été organisées par Gilead.
Le 24 juin 2020, le BMJ (une des revues de médecine générale les plus lues dans le monde) écrivait : «le médicament antiviral, fabriqué par la société américaine Gilead, n’était pas approuvé au début de la pandémie, mais début avril, le New England Journal of Medicine a publié une petite étude descriptive d’un schéma d’utilisation compassionnelle pour les patients atteints de covid-19. Gilead a financé l’étude, un tiers des auteurs étaient des employés de Gilead et le communiqué de presse de Gilead faisait état d’une «amélioration clinique chez 68% des patients dans cet ensemble de données limité». Bien qu’il s’agisse d’une étude non randomisée et non contrôlée financée par l’entreprise portant sur seulement 53 patients, les gros titres des médias décrivaient des signes «prometteurs» et rapportaient «les deux tiers» des patients présentant une amélioration». Après plusieurs paragraphes, le BMJ appelle à l’indépendance et ajoute «Quelles que soient les preuves finalement révélées sur les avantages et les inconvénients du Remdesivir, l’influence commerciale semble une fois de plus conduire à des perceptions trop positives d’un médicament encore non prouvé.».
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Mi-septembre 2020, HAS (Haute Autorité de Santé) parle d’une efficacité encore très incertaine.
[Source(s) liée(s) : 167]
Malgré tout cela, l’UE passe tout de même contrat à Gilead pour 500 000 doses de Remdesivir le 08 octobre 2020 pour un montant colossal. Tout ceci juste avant que…
Mi-octobre, l’OMS déclare qu’il a peu ou pas d’effet sur la mortalité des patients hospitalisés pour Covid-19. Ce qui sera à nouveau confirmé en novembre : «Le médicament antiviral Remdesivir n’est pas conseillé pour les patients admis à l’hôpital pour la Covid-19, quel que soit le degré de gravité de leur maladie, car il n’y a actuellement pas de preuve qu’il améliore la survie ni qu’il permette d’éviter d’être placé sous ventilation artificielle», détaille le communiqué de l’OMS. Stéphane Gayet, infectiologue au CHRU de Strasbourg, dénonce «un scandale innommable».
[Source(s) liée(s) : 245 + 461]
Le 18 novembre 2020, lors de son passage devant la commission d’enquête de l’Assemblée, Jean Castex botte en touche après une question du député Joachim Son-Forget sur le scandale du Lancet et le discrédit jeté sur l’hydroxychloroquine. Ce député lui fait remarquer : «Aucun mea culpa n’a été fait […] Il y a là des faussaires […] On n’a jamais eu quelqu’un du gouvernement qui nous dise : On s’est trompé en suivant ce papier [étude bidon du Lancet], ces gens-là seront poursuivis, on les attaquera nous-mêmes». Il lui fait remarquer que l’Europe a acheté des millions de doses du Remdisivir alors que c’est potentiellement nocif. Voici la réponse de Jean Castex : «Je n’ai pas d’élément concret à vous donner sur ce sujet». Dangereusement navrant. Voire inquiétant...
[Source(s) liée(s) : 438]
Le 27 novembre 2020, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) annonce la démission de son directeur général Mr Dominique Martin « à sa demande ». Il quitte le navire en pleine crise sanitaire. Et alors qu’il est visé par une plainte pénale pour prise illégale d’intérêts et mise en danger de la vie d’autrui. Il aurait notamment participé à autoriser l’utilisation du Remdesivir.
[Source(s) liée(s) : 491]
Comment a-t-on pu se précipiter, valider et acheter en masse un produit vendu à un tel prix, sans attendre d’avoir la certitude de son efficacité ? Qui a pu influencer ce passage de commande ? Qu’allons-nous faire de tout ce stock inutile ? Qui va payer la facture ? Pourquoi accepte-t-on de payer ? Quitte à ne pas être certain de l’efficacité d’un médicament, pourquoi privilégier une commande d’un médicament hors de prix, le Remdesivir, à l’utilisation de l’hydroxychloroquine, une molécule qui ne coûte rien ? Peut-il exister un lien entre les deux ?
[Source(s) liée(s) : 417]
En attendant, début décembre Joe Biden invite dans son équipe «covid» le Dr Fauci, qui était contre l’usage de l’hydroxychloroquine, promoteur du Remdesivir, et défenseur du principe de confinement. Aïe…
En février 2021, alors que le Pr Raoult explique que le Remdesivir serait mutagène et pourrait être en partie responsable de l’apparition de variants du virus, et malgré tout ce que l’on vient de voir, l’Agence européenne des médicaments (EMA) prévoirait de donner prochainement un avis concernant l’utilisation de ce Remdesivir de Gilead pour traiter les patients atteints de la Covid-19 n’ayant pas besoin d’une assistance respiratoire. C’est à n’y rien comprendre.
[Source(s) liée(s) : 1138 + 1139]


Remdesivir vs Hydroxychloroquine

Un acharnement contre l’hydroxychloroquine et le passage en force du Remdesivir en face… les deux peuvent-ils être liés97+115 ?
[Source(s) liée(s) : 97 + 115]
Encore une fois, mettre côte à côte des données ne permet pas d’établir une causalité, il faut être prudent. Mais certains faits surprenants, quand ils s’accumulent, devraient mener à des enquêtes approfondies.
Dans ces deux dossiers, qui sont les médecins qui interviennent, qui réalise les études, d’où viennent les financements, quels sont les liens d’intérêts potentiels ?
Ce sont sans doute des coïncidences, mais certaines personnes qui ont participé à discréditer l’efficacité de l’hydroxychloroquine, qui attaquent le Pr Raoult, et même certains membres du Conseil Scientifique, ont des liens avec des laboratoires pharmaceutiques et/ou ont par le passé perçu des rémunérations ou obtenu des financements de laboratoires, dans le cadre de prestations diverses. Il est tout à fait normal que ces personnes travaillent avec différents labos. Mais le nom de Gilead revient pour plusieurs de ces personnes. Jusque là rien de surprenant, ce laboratoire a sûrement de bonnes raisons de travailler avec de nombreux spécialistes.
France Soir, dans un article du 24/06/2020, dresse un palmarès de rémunérations. Il semble par ailleurs que Gilead, par exemple, a offert 1 460 000 euros de cadeaux aux médecins français rien qu’entre entre janvier 2012 et juin 2014, de quoi se faire quelques copains. Mais certes, tous les labos font ça...
[Source(s) liée(s) : 98]
Le 24/06/20, Didier Raoult, lors de son audition devant la commission d’enquête, dénonce : «Je vous recommande de faire une vraie enquête sur Gilead et le Remdesivir. Si vous regardez la structure de Gilead, ça fonctionne avec peu de produits, peu de personnels, mais qui a une influence considérable», avant d’accuser les détracteurs de la chloroquine de conflit d’intérêts avec Gilead. Il ajoute «Quand j’ai parlé pour la première fois de la chloroquine, j’ai été menacé à plusieurs reprises [ ! ] par celui qui a reçu le plus d’argent de Gilead depuis six ans». Mais comme il le précise, cela ne suffit tout de même pas à établir une causalité ou une culpabilité.
[Source(s) liée(s) : 101]
Toujours sans vouloir établir de causalité ni porter d’accusation, début septembre la SPILF (Société de pathologie infectieuse de langue française) dépose une plainte contre le Pr Raoult auprès de l’Ordre des médecins, principalement pour des griefs déontologiques, une manière de salir son image. Il semble difficile de l’attaquer sur des motifs plus sérieux. L’ancien directeur de la SPILF, Jean-Paul Stahl, ne mâche pas non plus ses mots à l’encontre du Pr Raoult, qui l’a d’ailleurs attaqué en justice pour diffamation. Cette SPILF aurait reçu de Gilead 80 000 euros pour deux conventions en 2017 et 2018 (au total 100 000 euros de Gilead entre 2012 et 2020 selon la base de données gouvernementales Transparence Santé). Encore une fois, il ne s’agit pas de rendre Gilead responsable de quoi que ce soit. On remarque juste que la SPILF et lui ont déjà travaillé ensemble. On ne peut pas dire que ça n’est pas arrivé. Mais entre la SPILF et le Pr Raoult, il s’agit sans doute simplement de querelles de personnes...
[Source(s) liée(s) : 150 + 386 + 400]
D’ailleurs, étonnamment, le même Ordre des médecins qui poursuit le Pr Raoult à la demande de la SPILF ne semble pas s’intéresser au Remdesivir… Etonnant, il y aurait pourtant quelques investigations à mener semble-t-il...
Raoult dénonce même un «complot très haut placé», pour reprendre un mot à la mode, servi à toutes les sauces ! On n’affirme pas des choses comme ça si on n’est pas sûr de soi, surtout quand on est dans le collimateur.
Bref, tout ceci n’est pas clair et une grande lumière devrait être faite à coup d’enquêtes sérieuses et impartiales. Quels scandales ? Au service de qui ? Qui ment ? Pourquoi ?
Une entreprise honnête ne se permettrait pas de vendre 500 000 doses d’un produit qu’elle sait inefficace… Et puis rappelons au passage que Gilead est le fournisseur de l’un des médicaments les plus chers de l’histoire de l’assurance maladie en France, un médicament contre l’hépatite C… un joli dossier à consulter. Il n’est pas certain que ce laboratoire soit guidé par la philanthropie...
[Source(s) liée(s) : 4]
Comment se fait-il qu’un médicament très cher, complexe à mettre en oeuvre, qui ne réduirait pas la mortalité et présenterait potentiellement des risques, ait pu recevoir une ATU (autorisation temporaire d’utilisation) et être commandé en quantités gigantesques ? Pourquoi aucune enquête n’est menée ?
[Source(s) liée(s) : 1293 + 1296]
De là à établir un lien entre la volonté d’imposer de Remdésivir et celle de discréditer l’hydroxychloroquine, je ne m’y risquerai pas. Mais voilà deux affaires bien obscures... Pourquoi notre gouvernement, qui ne peut pas ignorer toutes ces données, ne semble pas en tenir compte ? Pourquoi aucune enquête n’est-elle menée sur toutes les incohérences qui viennent d’être exposées ?
Et vous, si demain vous êtes hospitalisé pour Covid, quel traitement testerez-vous ?

Rendez-vous demain pour la suite…

Retrouvez l'épisode précédent ici :
25/40 - HYDROXYCHLOROQUINE - UN FEUILLETON MORTEL ? (PARTIE 2)


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Le scandale du Lancet, mystère non élucidé…

Un nouveau problème ne nécessite pas forcément de nouvelles solutions. Le gouvernement français, on le sait, a manqué de réactivité sur plusieurs points. Mais il semble également négliger la voie des traitements qui permettraient de soigner une partie des malades, avant qu’ils n’arrivent à l’hôpital ou pour leur éviter un aller simple en réanimation.
[Source(s) liée(s) : 228]
Si plusieurs voies ont été testées sur le terrain, nous allons nous intéresser à deux traitements qui font couler beaucoup d’encre et déchaînent les passions… provoquant l’un de ces débats générés par la crise, qui opposent parfois violemment des personnes souvent en manque d’arguments scientifiques, arc-boutées sur des positions très polarisées, sans volonté de réelle discussion constructive.
D’un côté nous avons le Remdesivir, sur lequel nous reviendrons dans un second temps, et de l’autre un médicament presque ancestral… la chloroquine / hydroxychloroquine (HCQ).
En 2019, 36 millions de comprimés de Plaquenil (hydroxychloroquine) auraient été vendus sans qu’on parle d’accident cardiaque. 900 000 personnes seraient traitées avec le Plaquenil contre l’arthrite rhumatoïde sans accident cardiaque constaté. Les médecins généralistes utilisent ce médicament très couramment. Il existe depuis 80 ans. Il est donné aux femmes enceintes, aux enfants et aux personnes âgées. Il est couramment utilisé comme antipaludique en Afrique depuis plus de 30 ans. Il était en vente libre en France jusqu’au 15 janvier 2020. Comment a-t-on pu croire que tout à coup il était devenu dangereux ?
[Source(s) liée(s) : 291 + 507]
Pourtant fin mars 2020, Olivier Véran passe un décret, soutenu par l’Ordre des médecins, permettant l’utilisation de l’hydroxychloroquine à titre dérogatoire dans le cadre de la Covid-19, uniquement que pour les formes graves hospitalières. Si l’interdiction n’est pas formelle, ce même décret exclut toute utilisation de l’hydroxychloroquine par les médecins de ville, les généralistes. Il empêcherait ainsi en quelque sorte des médecins de prescrire ce qu’ils souhaitent, ce qui est contraire aux principes de la médecine. Les médecins ne comprennent pas. Certains dénoncent un grave scandale. On aurait conseillé aux malades de rester chez eux, avec comme conséquence le développement de formes graves de la maladie, et des décès. Le Pr Perronne, le Pr Raoult, notamment lors de son audition devant la Commission d’Enquête, et de nombreux généralistes dénoncent cela.
[Source(s) liée(s) : 31 + 72 + 101 + 177]
On apprend qu’un médecin généraliste de Charente Maritime a reçu un courrier presque menaçant de l’Ordre des médecins, du fait qu’il ait prescrit de l’hydroxychloroquine à ses patients.
Jean-Jacques Erbstein, un autre médecin généraliste, ainsi que d’autres confrères, ont constaté une efficacité de l’azithromycine (un autre médicament). Il aurait à lui seul traité ainsi 80 patients, avec 0 hospitalisation et 0 décès. Les résultats des trois médecins paraissent dans l’Est Républicain, puis dans le Parisien. Le lendemain de la parution dans Le Parisien, le président du Conseil de l’Ordre aurait appelé Jean-Jacques Erbstein pour lui demander d’arrêter toute communication sur tout cela. Revenons à l’hydroxychloroquine...
En Suisse, début avril, les entreprises pharmaceutiques suisses se mobilisent et font don de plusieurs dizaines de millions de doses d’hydroxychloroquine aux hôpitaux.
[Source(s) liée(s) : 1003]
Tout à coup, le 22 mai 2020, paraît dans une revue renommée (Lancet), une étude basée sur les données d’une société appelée Surgisphere. Cette étude avance que l’hydroxychloroquine n’est non seulement pas efficace contre le coronavirus, mais qu’elle augmente le risque de décès et d’arythmie cardiaque. Cette étude conduit à la suspension de l’usage de ce traitement en France contre la Covid-19. Elle est suivie en France d’une abrogation de la dérogation qui permettait l’utilisation de cette molécule contre la Covid-19 et de la suspension d’essais cliniques destinés à tester son efficacité.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) suspend temporairement le recrutement de patients sous hydroxychloroquine dans un vaste essai clinique international, Solidarity (et sa déclinaison française Discovery, promue par l’INSERM). En France, les seize essais cliniques testant l’hydroxychloroquine (dont Hycovid) sont aussi suspendus à la demande de l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM). Le ministre de la Santé, Olivier Véran, après avis défavorable du Haut Conseil de santé publique, abroge la dérogation qui permettait d’utiliser cette molécule à l’hôpital contre la Covid-19.
[Source(s) liée(s) : 226 + 246]
L’étude publiée dans le Lancet provoque un véritable coup de tonnerre en France et dans le monde. Mais coup de théâtre, deux semaines après, le 04 juin, le pourtant prestigieux Lancet s’est fait berner, et annonce le retrait de l’étude, elle était BIDON ! Non, l’hydroxychloroquine ne tue pas. Le New England Journal of Medicine (NEJM) a fait de même pour un article publié le 1er mai dans ses colonnes, qui déclarait que la prise de traitements antihypertenseurs n’avait pas d’influence sur la gravité de la Covid-19. Dans les deux cas, l’auteur principal de l’étude était Mandeep Mehra (Harvard Medical School) et les données provenaient de Surgisphere, une mystérieuse petite société, encore inconnue il y a quelques semaines.
[Source(s) liée(s) : 85 + 95 + 290]
On a interrompu les tests et l’utilisation d’un traitement potentiel… pour rien. Tout ceci est très grave… Qui est Surgisphere, la mystérieuse petite société qui a tenté de discréditer deux pistes de traitement contre la Covid ? Pourquoi Mandeep Mehra a-t-il fait paraître ces études ? Quels intérêts cherchait-il à servir ? Car on ne fait pas publier ce type d’étude juste par hasard... Pourquoi tout ceci n’a pas fait l’objet d’enquêtes sérieuses ?
En France, la dérogation qui était accordée pour utiliser l’HCQ en dehors des pathologies pour lesquelles elle est autorisée, et qui permet de l’utiliser dans le cadre de la Covid-19, a été suspendue suite à la publication de l’étude bidon du Lancet, mais n’a pas été rétablie lors du retrait de l’étude… Pourquoi ?
Suite au retrait de l’étude bidon du Lancet, pourquoi deux grands essais comparatifs avec l’hydroxychloroquine faits en France («Discovery» et l’essai fait à Angers «Hycovid») ont-ils été arrêtés prématurément tous les deux, alors que l’hydroxychloroquine semblait donner des résultats supérieurs au placebo ?
[Source(s) liée(s) : 226 + 246 + 33]
Fin mai on apprend que près d’un millier de médecins se seraient portés volontaires pour tester l’hydroxychloroquine. La Direction Générale de la Santé, dont Jérôme Salomon est le directeur, s’y serait opposée !
[Source(s) liée(s) : 910]


La valse des études et des plaintes

Une étude publiée le 03 juin dans le New England Journal of Medecine, s’intéresse au rôle préventif de l’hydroxychloroquine. Conclusion : elle n’a pas empêché la contamination par la Covid-19. Cette étude ne s’intéresse toutefois qu’à un potentiel rôle «protecteur», préventif.
Le 05 juin, l’étude Recovery conclut que l’hydroxychloroquine «n’a aucun effet bénéfique sur les patients hospitalisés pour Covid-19 […] il n’y a pas de preuves d’effets bénéfiques sur la durée du séjour à l’hôpital ou sur d’autres résultats». Les résultats ne semblent toutefois pas totalement convaincants, certains critiquent la méthode utilisée et un article de FranceSoir (et d’autres) va même jusqu’à accuser l’étude de tromperie. Des problèmes de dosage seraient notamment en cause. Une enquête approfondie serait souhaitable car cette étude a servi de référence et a entrainé l’arrêt d’autres éssais.
[Source(s) liée(s) : 88 + 233 + 1076]
A mi-juin 2020, les résultats de l’IHU de Marseille en matière de mortalité à 90 jours seraient bien meilleurs que la moyenne nationale.
[Source(s) liée(s) : 96]
En juillet, une étude américaine montrerait que l’utilisation de l’hydroxychloroquine et/ou de l’azithromycine en phase précoce de la maladie apporterait un bénéfice sur la mortalité.
[Source(s) liée(s) : 1003]
Le 25/08/20, une étude belge, si elle ne peut établir de causalité, associe l’utilisation de l’HCQ et la baisse de mortalité, tout en faisant état d’effets secondaires quasiment nuls.
En septembre, l’Algérie, le Maroc, le Sénégal ou encore le Mali font partie des pays africains qui traitent toujours la Covid-19 avec l’hydroxychloroquine.
En septembre en Allemagne, le journal Spiegel publie que l’hydroxychloroquine aurait été prescrit à près de 10 000 patients de plus en mars par rapport à février. Il ne peut s’agir de traitements de routine... L’ont-ils utilisée contre la Covid-19 ? Les allemands ont de meilleurs résultats sur la mortalité que nous. Est-ce en partie lié ?
[Source(s) liée(s) : 184]
Le 16 octobre 2020, l’essai Solidarity (après avoir suspendu les essais sur l’HCQ fin mai pour les raisons bidons que l’on sait, puis repris début juin, puis à nouveau arrêté le 17 juin, notamment en raison des résultats obtenus par l’étude Recovery, pourtant critiquée) conclut à une inefficacité du Remdesivir et de l’hydroxychloroquine sur les patients hospitalisés, que ce soit en termes de mortalité, de mise sous respirateur ou de durée d’hospitalisation ». C’est une des principales études qui ne confère pas d’effet positif à l’hydroxychloroquine. Etant donné toutes les autres informations recueillies par ailleurs, il faudrait pouvoir vérifier le protocole utilisé et analyser les liens d’affinités des différents acteurs de cette étude pour en valider définitivement les conclusions.
[Source(s) liée(s) : 260 + 233 + 88]
Rappelons que cet essai est mené par l’OMS. On peut lire sur le site de l’OMS, en rubrique «En finir avec les idées reçues», au sujet de l’hydroxychloroquine, dans sa version du 28 novembre (disponible sur Archive.org) : «Il ressort des données disponibles actuellement que ce médicament ne réduit pas le nombre de décès chez les malades de la COVID-19 hospitalisés et qu’elle n’apporte aucun bénéfice pour les personnes atteintes d’une forme modérée de la maladie». Mais plus loin, la porte ne se ferme pas totalement… «Plusieurs essais sont en cours, mais rien ne prouve à ce stade que l’hydroxychloroquine ou un autre médicament permet de prévenir ou de guérir la COVID-19». Rien ne prouve donc le contraire non plus.
[Source(s) liée(s) : 474]
Là où cela devient intéressant, c’est que cette page, si on la consulte le 1er décembre, indique une date de mise à jour au 23 novembre, avec ces nouvelles informations complémentaires : «Il faut mener des études plus concluantes afin d’évaluer son intérêt pour les patients ayant une forme bénigne de la maladie ou dans le cadre d’une prophylaxie pré- et post-exposition pour les personnes exposées à la COVID-19». Pourquoi cela n’a-t-il pas été fait dès le départ ? Si l’hydroxychloroquine pouvait par exemple soigner des formes bénignes, pourrait-elle leur éviter de s’aggraver ?
L’OMS semble donc ne pas se résoudre à fermer la porte définitivement.… Mais laissons de côté cela pour le moment, en le gardant en tête…
Le 19/10/20, en Italie, une pétition demandant de rétablir l’usage de l’hydroxychloroquine comme traitement contre la Covid 19 vient d’être lancée en Italie par le média Panorama.it.
[Source(s) liée(s) : 254]
Fin octobre, l’Agence du médicament (ANSM) refuse au Pr Didier Raoult une utilisation plus étendue de cette molécule. Celui-ci déclare le 28/10/2020 : «Comment a-t-on pu croire et diffuser l’idée que le médicament le plus prescrit du monde s’est mis à tuer 10% des gens qui recevaient ce médicament pendant 10 jours». Début novembre 2020, il attaque en justice le directeur de la ANSM, il estime que ce dernier joue un rôle dangereux pour la santé des français.…
[Source(s) liée(s) : 270 + 362 + 327]
Dans les EHPAD, un récent papier montrerait une mortalité divisée par deux quand on utilise l’hydroxychloroquine327.
[Source(s) liée(s) : 327]
Le site c19study.com liste 160 études dans le monde sur l’HCQ, dont 85 concluent à un effet positif, 30 à un effet négatif, les autres à aucun effet significatif. Au global on aboutirait à un bénéfice dans 64% des cas pour lesquels on met en place un traitement précoce. De nouvelles études sont mises en ligne chaque jour sur ce site. On peut y voir que ce médicament est utilisé sur une grande partie de la planète pour soigner les malades du Covid. Ce site va même jusqu’à dire que si on avait traité précocement les malades avec l’HCQ, on aurait pu éviter plusieurs centaines de milliers de morts dans le monde.
[Source(s) liée(s) : 536]
Le 06/11/20, Philippe Douste-Blazy, médecin et ancien ministre de la Santé, affirme que l’hydroxychloroquine fonctionne dans le cas d’une prise en charge précoce (d’où l’importance de réserver les tests aux personnes qui en ont vraiment besoin). Le Pr Parola de l’IHU marseillais également.
[Source(s) liée(s) : 353 + 387 + 517]
Plusieurs personnes semblent vouloir faire la peau de Raoult et tentent de le discréditer, une plainte a même été déposée concernant les essais cliniques que ses équipes ont effectués.
Le 20/11/20, le parquet de Marseille classe la plainte sur les essais cliniques de Didier Raoult.
[Source(s) liée(s) : 452]
Le même jour, Didier Raoult porte plainte pour diffamation contre un professeur du CHU de Grenoble, M. Stahl, ancien président de la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF). On verra que la SPILF semble avoir quelque animosité à l’égard du Pr Raoult. La veille, le Pr Raoult a également porté plainte contre le Dr Guillaume Gorincour, vice-président de l’Ordre des médecins chargé de la déontologie. Il lui reproche une cinquantaine de tweets le dénigrant.
[Source(s) liée(s) : 452 + 435]
Le 20/11/20 toujours, on apprend qu’au Sénat américain, lors de la Commission d’enquête sur les traitements ambulatoires contre la Covid-19 sous la présidence du sénateur Johnson, président de la Sécurité Intérieure, le Dr McCullough, le Dr Harvey Risch, et le Dr Fareed ont dénoncé le peu de place accordée aux traitements en phase précoce, qui peuvent éviter l’hospitalisation (donc l’entrée en réanimation et le décès). Notamment l’hydroxychloroquine bien sûr, encore et toujours, mais pas uniquement… Il faut traiter avant tout ! Des traitements sont possibles ! Il faut laisser les médecins travailler ! Leurs conclusions sont sans appel : «il existe un traitement en phase précoce qui fonctionne, et surtout les personnes qui se sont opposées à cela ne voudront pas revenir sur leurs décisions car les conséquences seraient terribles pour eux». Le Dr Fareed voit en Didier Raoult un «très grand docteur».
[Source(s) liée(s) : 453 + 496 + 435]
Rappelons que le mercredi 27 mai, Didier Raoult et ses équipes publiaient leur propre étude sur la chloroquine. Pour eux, l’efficacité de la chloroquine ne fait aucun doute : “Un diagnostic précoce, un isolement précoce et un traitement précoce avec au moins trois jours d’hydroxychloroquine-Azithromycine (HCQ-AZ) permettent d’obtenir un résultat clinique et une contagiosité nettement meilleurs chez les patients atteints de Covid-19 que les autres traitements”.
Le 25/11/20, le ministre marocain de la Santé explique que l’hydroxychloroquine est la cible de l’industrie pharmaceutique. Il défend l’usage de l’hydroxychloroquine, notamment comme traitement précoce. D’éminents médecins africains, ayant lutté contre Ebola avec succès, soutiennent l’utilisation de l’hydroxychloroquine.
[Source(s) liée(s) : 481]
Il semblerait qu’utilisée correctement, avec un dosage adapté, en tenant compte du profil du patient, et à un stade précoce de la maladie, l’HCQ ne représente pas de danger et puisse apporter un bénéfice, si faible soit-il. Bien évidemment, l’HCQ ne doit pas être utilisée en auto-médication… comme aucun médicament, cela paraît évident.
Pourquoi dès lors s’acharner sur cette molécule, sur les équipes du Pr Raoult ? Qui a prouvé que leurs affirmations sont fausses ? Pourquoi refuser son utilisation ?
Le glyphosate ou les néonicotinoïdes tuent mais sont autorisés, la chloroquine peut peut-être soigner mais est interdite… En novembre, Pfizer, sans fournir aucune étude, dit que son vaccin est efficace, tout le monde applaudit, Raoult dit que l’hydroxychloroquine est efficace en produisant le résultat de ses observations, il est mis en doute…
Quelqu’un peut m’expliquer ?

Rendez-vous demain pour la suite…

Retrouvez l'épisode précédent ici :
23/40 - LES TESTS PCR - TROP SENSIBLES ? ET APRÈS ?


Cette tribune est extraite du document "Une autre vision de la Covid" publié pour la première fois le 09 décembre 2020, puis mis à jour et complété jusqu'à ce jour.

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Le Pr Didier Raoult est-il un guignol ?

Rappelons que le Pr Raoult ne sort pas d’une BD d’Astérix. Professeur, il enseigne les maladies infectieuses à la faculté de médecine de Marseille et a dirigé depuis 1982 une centaine de thèses de médecine et doctorats d’université. Il est Docteur en médecine (spécialité : Microbiologie, Maladies infectieuses), et Directeur de l’IHU Méditerranée Infection à Marseille, où travaillent près de 800 personnes. Cette structure spécialisée dans les maladies infectieuses et tropicales, en particulier les plus contagieuses, est unique en Europe et regroupe dans un même bâtiment le diagnostic, le soin, la recherche, la surveillance et l’information sur les maladies infectieuses. Il a créé la Fondation scientifique « Infectiopôle Sud » à Marseille, a été Conseiller au Ministère de la Santé, Président d’université, travaillé pour l’OMS, fait de multiples publications, écrit des livres. Il a reçu 25 prix nationaux et internationaux, été fait « Commandeur de l’Ordre du mérite » (2015), « Officier de la Légion d’honneur » (2011), « Chevalier de la Légion d’honneur » (2000), « Chevalier de l’Ordre du mérite » (1995). En mars 2021, il est décoré Commandeur de l’Ordre national du Lion du Sénégal par le President de la République sénégalaise. Il avait également, en 2003, remis au ministère de la Santé un rapport avertissant du risque de l’apparition de maladies respiratoires et de pandémie mondiale ! On notera qu’il avait été recruté pour participer au Conseil Scientifique du gouvernement en mars 2020, avant de s’en retirer très rapidement, ne se sentant pas en phase.
[Source(s) liée(s) : 5 + 1217 + 37]
C’est un homme de terrain, qui a des données réelles, et qui explique les choses, qui argumente, et qui ne change pas de discours, quoi que puissent en dire ses détracteurs. Enfin, on ne lui connait aucun lien d’intérêt notable avec les laboratoires pharmaceutiques, c’est rare, et la molécule qu’il promeut est une molécule qui ne coûte rien, il n’a rien à vendre. Et puis… Raoult n’est pas un électron libre, il travaille avec des équipes entières, et bénéficie de très nombreux soutiens à travers le monde. Il fait de longues vidéos, dans lesquelles il expose ses éléments, son expertise… qui d’autre fait cela ? Il faut absolument (re)écouter tout ce qu’il a (réellement) dit depuis le début. Mes oreilles saignent d’entendre des médecins qui n’ont ni son niveau de compétences ni son expertise venir le dénigrer sur les plateaux de télévision, lui attribuant même des discours qu’il n’a jamais tenus. Il fait partie en 2020 des chercheurs les plus cités par leurs pairs dans le monde.
[Source(s) liée(s) : 510 + 472 + 37 + 64 + 73 + 101 + 102 + 134 + 177 + 189 + 203 + 263 + 291 + 327 + 357 + 428 + 435 + 480 + 507 + 510 + 972 + 974 + 1012 + 1016 + 1051 + 1068 + 1082 + 1115 + 1120 + 1138 + 1181 + 1192 + 1231 + 1284 + 1293 + 1296]
En 2003, 2006, 2009, 2010, 2012... Il était déjà au coeur du sujet à l’époque, et expliquait que nous ne savions pas contrôler les épidémies d’infections respiratoires et nous alertait sur le fait que nous devions nous préparer à une éventuelle pandémie future. On peut y retrouver de nombreux ingrédients et dysfonctionnements de l’époque actuelle.
[Source(s) liée(s) : 37 + 974]
J’ai comme envie de lui faire confiance… plus qu’à des dirigeants politiques, qui n’ont pas les compétences scientifiques, qui changent régulièrement de discours, parfois mentent, et utilisent des modélisations incertaines comme base de décision. Pourquoi ne veulent-ils pas au moins l’écouter...
Les pays qui ont utilisé l’hydroxychloroquine auraient moins de morts par million d’habitants que nous (Allemagne, Grèce, Portugal…).
Le grand infectiologue Pr Christian Perronne va même jusqu’à dire qu’en se privant d’un « traitement simple et peu coûteux », préconisé par Didier Raoult, la politique gouvernementale serait « responsable d’un désastre évitable ». Il a sorti très tôt dans cette crise un livre («Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise») dans lequel il livre son analyse.
[Source(s) liée(s) : 155 + 281 + 1233]
Un article de FranceTV du 02 avril tentait de discréditer une vingtaine d’affirmations, mais joue en fait sur les mots et des nuances. Dans les grandes lignes, la chloroquine n’est pas du tout mise en cause. On y constate en revanche des querelles de personnes.
[Source(s) liée(s) : 39]
Il semble que les médecins qui ont un discours alternatif ou qui proposent des traitements soient victimes d’attaques. On constate par exemple que l’Ordre des médecins dépose plainte pour des raisons de déontologie notamment, à l’encontre de Raoult, Perronne ou Délépine. Mais qu’il ne s’intéresse pas à leurs confrères qui diffament ces mêmes médecins à la télévision ou sur les réseaux sociaux (Martin Blachier, Martin Hirsch ou encore Karine Lacombe par exemple). Qu’il ne s’intéresse pas vraiment non plus aux discours tenus concernant le Remdésivir, ni aux entraves à la liberté de prescription par exemple. Qu’il convoque en février 2021 le docteur Fabien Quedeville (en raison de ses interrogations quant à la justification d’un 3ème confinement ?) avant de renoncer. Notons également qu’en décembre 2019 la Cour des Comptes avait contrôlé le Conseil National de l’Ordre des Médecins, et avaient mis en lumière des problèmes de gouvernance, de sérieuses défaillances de gestion, des insuffisances persistantes dans l’exercice de ses missions etc. Et pourtant, un décret du 22 décembre 2020 semble attribuer un rôle de censeur à ce conseil, puisque toute communication émise par un médecin semblerait devoir dorénavant tenir compte des recommandations émises par ce même conseil national de l’ordre. Cette crise avait vu naître des entraves à la liberté de prescription, peut-on voir ici apparaître une atteinte à la liberté d’expression des médecins ? Ce nouveau décret impose également que la communication des médecins ne concerne que des données scientifiquement établies. L’Ordre va-t-il s’attaquer aux promoteurs du principe de confinement ? Je suis curieux de voir... Dans une tribune du 09 mars 2021, 26 organisations, syndicats et associations demandent la dissolution de l’Ordre des médecins, jugé «inutile» et «nocif». Ils lui reprochent notamment de «protéger des professionnels de santé corrompus et maltraitants».
[Source(s) liée(s) : 1012 + 386 + 400 + 1053 + 1158]
Pourquoi ceux qui sont attaqués par l’Ordre des médecins sont-ils ceux qui ont le moins de liens d’intérêts, qui ne squattent pas les plateaux télé ? Pourquoi constate-t-on des liens d’intérêts, parfois importants, chez de nombreux détracteurs de Didier Raoult (voir le palmarès publié sur FranceSoir d’après les données de Transparence Santé) ? Notamment le Pr Tattevin ou encore le Pr Raffi, condamné par ailleurs pour avoir passé des appels anonymes malveillants, voire menaçants, au Pr Raoult en mars 2020. En janvier 2021, un «documentaire» diffusé sur M6 s’en prend violemment au Pr Raoult. Un autre également, sur RMC Story en avril 2021, qui s’en prend principalement à la personnalité du Pr. Qui sont ses détracteurs ? Une enquête complexe et complète est à mener...
[Source(s) liée(s) : 1012 + 386 + 105 + 973]
Quelques jours après la sortie de son livre «Carnets de guerre Covid-19» (11/02/2121), dans lequel il reprend mot à mot toutes ses déclarations pour faire taire les rumeurs, Didier Raoult porte plainte contre le docteur en pharmacie Karim Ibazatene pour « dénonciation calomnieuse » concernant les essais menés sur la chloroquine et l’azithromycine. La calomnie semble être une arme à la mode ces temps-ci.
[Source(s) liée(s) : 1115 + 406]


Hydroxychloroquine + azithromycine, ça fonctionne (?)

Revenons à l’hydroxychloroquine... si elle fonctionne (seule, associée à l’azithromycine, au zinc, à la vitamine D, à la surveillance de la saturation en oxygène, des troubles de la coagulation, que sais-je…), même un peu… si en tous cas elle n’est pas délétère lorsqu’elle est correctement utilisée, alors on aurait peut-être pu, et on pourrait encore soigner certaines personnes, leur éviter l’hospitalisation et/ou la réanimation et/ou la mort. Cela remettrait en partie en question l’aspect central donné au vaccin, pourrait limiter l’engorgement des hôpitaux, rendre inutile certaines mesures moyenâgeuses… Oui, moi aussi j’ai le vertige…
On comprendrait alors que les personnes qui l’ont empêchée, de fait ou par omission, soient donc coupables de quelque chose qui pourrait être extrêmement grave, et qu’elles aient quelques difficultés à faire un mea culpa. Mais il n’est jamais trop tard...
Mais peut-être que ça ne fonctionne simplement pas, et que tous les détracteurs de l’HCQ ont raison… je me permets d’en douter et j’attends leur démonstration avec impatience, en espérant que le futur démêlera tout cela comme il se doit…
Au moment de terminer ce document, début décembre 2020, une vidéo vient de sortir, appelée «Mal Traités». Elle s’intéresse à cette histoire de l’hydroxychloroquine, et de tous les autres éléments pouvant aboutir à des traitements, et ne fait pas dans la dentelle. Je vous laisse deviner ce qu’elle raconte... jetez-y un oeil...
[Source(s) liée(s) : 529]
A l’automne 2020, l’Allemagne semble avoir abandonné l‘hydroxychloroquine et subit un pic épidémique plus important qu’au printemps. En Belgique, l’hydroxychloroquine semble donner de bons résultats à l’hôpital de Malmedy. Une étude en août 2020 avait déjà fait ressortir des éléments en faveur de l’hydroxychloroquine dans cette même Belgique. Et surtout, le 11 décembre 2020, l’Italie permet à nouveau l’utilisation de l’hydroxychloroquine. Le rapport d’expertise scientifique italien mettrait en avant l’importance des traitements précoces.
[Source(s) liée(s) : 905 + 139]
Témoignage personnel : Une personne de mon entourage vit en Afrique, à Pointe-Noire au Congo. Le fameux traitement discrédité en France y serait prescrit dès le résultat positif au test Covid. Et vous devez également rester en quarantaine à domicile jusqu’à obtention d’un résultat négatif au test. Cette personne fait également état de deux cas de couples en France, un jeune (autour de 30 ans) et l’autre plus âgé (84 et 88 ans), ayant été testés positifs à la Covid. Suite au test ils ont eu une visio consultation avec leur médecin. Le tout a résulté en tout et pour tout à cette prescription dans les deux cas : faites une liste de tous vos contacts physiques pendant la semaine précédente, et restez isolés chez vous pendant une semaine. Aucun traitement, aucune vitamine prescrite, si ce n’est du paracétamol. Et bien entendu un test à refaire au bout de ce laps de temps. Toujours pas de suivi du taux d’oxygénation dans le sang par exemple, ou de traitement proposé, après presque un an que l’on connait le virus, et que des traitements précoces semblent pouvoir fonctionner, au moins pour limiter l’aggravation des symptômes. «Restez chez vous», comme un devoir civique, à attendre que ça empire éventuellement et qu’on ne puisse plus rien faire à part gonfler les statistiques des hôpitaux.
Dans une étude de décembre 2020, deux docteurs et un professeur mettent en évidence une réduction du nombre d’hospitalisations et du taux de mortalité chez des patients traités en ambulatoire avec un traitement précoce (zinc + une faible dose d’hydroxychloroquine et d’azithromycine). Quant à l’IHU marseillais, malgré les attaques, parfois virulentes, il persiste et signe. Il décide même de mettre en ligne le 02 férier 2021 son protocole thérapeutique pour la prise en charge ambulatoire des patients COVID à l’IHU. En février toujours, le professeur Perronne défend à nouveau l’hydroxychloroquine lors d’une intervention à Marseille et remet en cause différentes études. Le 10 mars 2021, l’IHU de Marseille met en ligne une vidéo expliquant que 8400 patients ont été traités en ambulatoire à l’IHU en 2020 avec l’hydroxychloroquine pendant que le Pr Parola défend ce traitement, insiste sur la nécessité de traiter et s’interroge sur les responsabilités des «décideurs».
[Source(s) liée(s) : 1004 + 1033 + 1127 + 1161 + 517]
Un «panel» de l’OMS quant à lui déconseille le 02 mars 2021 de recourir à la chloroquine contre la Covid-19. Mais qui compose ce panel ? Il ne s’appuie que sur 6 études alors qu’il semble en exister des dizaines et des dizaines. Et surtout, la publication dans le BMJ semble indiquer que la recommandation ne concernerait que des personnes encore non atteintes par la Covid et ne montrerait qu’une inefficacité en matière de prophylaxie (processus actif ou passif ayant pour but de prévenir l’apparition, l’aggravation ou l’extension des maladies).
[Source(s) liée(s) : 1149]
En avril 2021, le docteur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann à Dakar (Sénégal) et professeur titulaire de la chaire d’infectiologie de l’université Cheikh Anta Diop déclare : «On ne suit pas aveuglément l’OMS». Il préfère tirer les conclusions d’un an de pratique et d’observations. S’il arrive à la conclusion que l’utilisation de l’hydroxychloroquine seule ne permettrait pas d’avoir des effets sur l’état des malades, il affirme en revanche que l’association des deux molécules, azithromycine et hydroxychloroquine, est bénéfique pour soigner les malades dans un état peu sévère.
[Source(s) liée(s) : 1243]
En avril 2021 toujours, à Singapour, un «pré-print» semble conférer une efficacité à l’hydroxychloroquine en prophylaxie contre la Covid-19, dans un essai randomisé incluant 3037 patients.
[Source(s) liée(s) : 1260]
En mai 2021, Didier Raoult en remet une couche dans le bulletin d’information scientifique de l’IHU Méditerranée-Infection. Il fait le bilan d’un an de Covid, rappelle que l’IHU a annoncé bien avant tout le monde un certain nombre d’informations (existence de variants, surveillance du taux d’oxygène dans le sang etc.). Il revient sur l’hydroxychloroquine, persiste et signe.
[Source(s) liée(s) : 1284]
Début juin 2021, après la diffusion des «Fauci mails», Harvey Risch (de Yale) déclare sur Fox News que l’hydroxychloroquine aurait pu sauver des centaines de milliers de vies rien qu’aux Etats-Unis. Le Dr Stephen Smith confirmerait que l’association hydroxychloroquine/azithromycine éviterait les formes graves. Didier Raoult persiste et signe lors d’une interview sur Sud Radio.
[Source(s) liée(s) : 1296 + 1292]
Après le(s) scandale(s) des masques, le(s) scandale(s) des tests, un hypothétique scandale du Rivotril, le scandaleux scandale du Lancet, un (possible) scandale concernant l’hydroxychloroquine, sans compter la calamiteuse gestion de la question des vaccins, voici celui, bien réel, du Remdesivir… et sur aucun de ces sujets aucune enquête ne semble avoir été initiée...

Rendez-vous mercredi pour la suite…

Retrouvez l'épisode précédent ici :
24/40 - HYDROXYCHLOROQUINE - UN FEUILLETON MORTEL ? (PARTIE 1)


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Les tests PCR, un peu trop sensibles ?

Si la courbe des cas s’envole facilement, ce serait peut-être en partie lié à un autre facteur, la manière dont sont analysés les tests. Ces tests utilisent une méthode de détection directe du génome. Ils cherchent à détecter des morceaux d’ARN (un dérivé de l’ADN en quelque sorte) des agents infectieux ou parasitaires. Ils permettent de détecter de très faibles quantités d’agents pathogènes (qui peuvent causer une maladie) dans des prélèvements. L’action principale du test est répétée plusieurs fois, on parle de «cycles», devenant plus «sensibles» à la présence de fragment du virus, au fur et à mesure que les cycles s’enchainent.
[Source(s) liée(s) : 532]
Donc, pour faire simple, si on détecte rapidement en quelques cycles la présence d’un virus, c’est qu’on n’a pas eu de besoin de beaucoup de sensibilité et que sa présence est importante. Si en revanche on doit multiplier le nombre de cycles pour réussir à détecter le virus, c’est qu’on n’en trouve quasiment pas de trace.
Même si chez certains, de l’ARN est présent jusqu’à un mois après l’apparition des premiers symptômes, le plus souvent, l’ARN disparaît au bout de huit jours. Il semble donc pertinent de suivre cet indicateur… mais à condition de bien calibrer les tests. Selon la communauté scientifique internationale, seuls les PCR positifs avec CT (nombre de cycles) inférieur à 30 doivent être pris en compte. Une grande partie des PCR indiqués “Positif” ont des CT supérieurs à 35 et jusqu’à 45 !
[Source(s) liée(s) : 238 + 281 + 290]
En France avec le seuil fixé à 40 ou 42, nous détecterions donc des personnes non malades à grand coût. Humain, puisque l’engorgement provoqué par les personnes saines qui se font testées ne permet pas une prise en charge rapide de vrais malades qui tardent à recevoir leurs résultats. Economique puisqu’avec un million de tests par semaine coutant 70 euros chacun, nous gaspillons potentiellement près de 70 millions d’euros chaque semaine, qui ne sont sans doute pas perdus pour toute le monde… Entre le 01/03/20 et le 18/10/20, 17 723 000 de tests ont été réalisés, je n’ose pas calculer la facture globale.
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De plus, la SFM (Société Française de Microbiologie) recommande de ne pas donner la valeur exacte du CT aux médecins traitants, mais uniquement le résultat officiel (positif, positif faible, négatif…). Celui-ci ne peut donc pas juger par lui-même.
Enfin, le PCR ne distinguerait pas les virus morts des virus vivants. Dans les deux cas, le test serait positif, même si le virus est mort.
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Caroline Vandermeeren, conseillère en gestion des changements et des risques en pharma et biotech, nous explique qu’une sensibilité trop importante des tests PCR pourrait ne jamais permettre de redescendre en dessous d’un certain nombre de cas, et donc de sortir de la psychose et des restrictions. Avec une sensibilité trop élevée, les tests pourraient détecter la simple présence d’un virus chez des individus ayant été en contact avec le virus, sans que ces individus soient pour autant infectés par ce virus. On pourrait ainsi avoir indéfiniment une épidémie de «cas».
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Le chercheur Stéphane Dumonceau-Krsmanovic remet en cause le fait que les tests PCR soient totalement adaptés à la situation.
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Alors a-t-on réellement choisi en France de rendre les tests trop sensibles ? Au risque de faire exploser la courbe des «cas», et de peut-être ne jamais pouvoir l’aplatir ? Si oui, pour quelle raison ?
Et au-delà du placement du curseur du nombre de CT, quel est le pourcentage de fiabilité des tests utilisés ? Le physicien Étienne Klein fait la brillante démonstration qu’il faut une fiabilité extrêmement élevée pour pouvoir obtenir des résultats honnêtement exploitables. La marge d’erreur de fiabilité peut-elle par ailleurs engendrer un nombre de cas positifs minimum, en-dessous duquel il serait possible d’aller, pouvant justifier le maintien de mesures politiques restrictives pour toujours ?
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De nombreux spécialistes s’inquiètent du nombre de faux positifs» potentiels. Même l’OMS en janvier 2021 publie un communiqué de presse demandant aux utilisateurs de prêter une attention particulière aux seuils de positivité utilisés dans le cadre des tests PCR pratiqués.
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Fin décembre 2020, la Direction Générale de la Santé alerte sur des résultats faussement positifs survenus avec le test antigénique rapide VivaDiag Test Rapide SARS-CoV-2, commercialisé par la société VivaChek. Certes, il ne s’agit pas ici de tests PCR, mais combien de cas ont ainsi été enregistrés ? Les autres marques sont-elles tout à fait fiables ?
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Et puis, si une compote de pommes ou un verre de soda, testés positifs à la Covid ne prouvent pas l’inefficacité de ces tests, les expériences menées et relayées sur internet montrent tout de même une chose importante. C’est que, pour fournir des résultats fiables, ces tests et les prélèvements effectués doivent être pratiqués dans des conditions selon des méthodes très précises qui, si elles ne sont pas scrupuleusement respectées, peuvent également conduire à des résultats erronés.
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Dès lors, cet indicateur peut-il suffire à légitimer des mesures qui mettent sous cloche tout un pays, qui mettent en péril ses habitants et leurs libertés ?


Les tests PCR, tester pour… soigner ?

Affolement des courbes, tests en pagaille, sensibilité discutable… ce formidable outil ne semble pas être utilisé tout à fait comme il le faudrait.
Notamment, permettre à n’importe qui de se faire tester n’est peut-être pas une bonne idée si cela engorge tant les labos d’analyse, que les résultats ne peuvent plus être livrés très rapidement aux personnes symptômatiques qui ont, elles, besoin d’une prise en charge très rapide en cas de positivité.
La médecine n’est pas un produit de consommation. Les tests n’empêchent pas la maladie, mais doivent permettre de dire très rapidement à une personne symptômatique (ou à une personne ayant eu un contact rapproché avec une personne malade par exemple) si elle a ou non la Covid afin de pouvoir engager sans délai une surveillance de son état et la mise en place de traitements de manière précoce. Identifier rapidement pour soigner.
Le 08/12/2020, la méthode de calcul du taux de positivité des tests a été modifiée, afin de ne pas surestimer le taux de positivité.
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Les tests PCR font ou ont fait l’objet de procédures en justice en Allemagne et au Portugal notamment. Des informations récentes remettraient même en cause l’utilisation de ces tests... Toute la politique de tests planétaires (et donc ses répercussions et conséquences) pourrait être fondée sur des bases bancales et n’être pas totalement adaptée à la situation. L’avocat Reiner Fuellmich demande des comptes à Christian Drosten. Martin Zizi, ancien Directeur épidémiologiste du Département de la Défense belge soutient également que ces tests sont mal utilisés et ne reflètent pas la réalité. Hélène Banoun également lors d’une démonstration lors de la 6ème réunion du Conseil Scientifique Indépendant. Pour le Dr Sucharit Bhakdi, médecin spécialiste en infectiologie et microbiologiste, les faux tests PCR ont engendré des décisions de politiques sanitaires erronées. Il aurait dénoncé dès le début, avec d’autres éminents spécialistes des maladies infectieuses (Wolfgang Wodarg, John PA Ioannidis), une mauvaise interprétation des données et une campagne de désinformation, menées notamment par l’OMS. Des informations à prendre avec précaution, mais qui méritent une enquête sérieuse. Ces tests ont-ils été déployés avant même d’avoir été validés ? Sont-ils réellement adaptés au besoin ? A approfondir de toute évidence...
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En caricaturant, un internaute a posté cette réflexion : «Heureusement qu’il y a les tests PCR sinon tu continuerais à vivre en bonne santé sans savoir que t’es malade».
Et voilà, ça devait arriver... l’Académie de médecine déclare début avril 2021 que les tests naso-pharyngés « ne sont pas sans risque ». « De graves complications commencent à être décrites dans la littérature médicale depuis quelques semaines », rapporte le collège scientifique. « Notamment des brèches de l’étage antérieur de la base du crâne associées à un risque de méningite ». 70 millions de tests ont été réalisés entre le 1er mars 2020 et le 4 avril 2021. Combien d’autres mesures vont se révéler potentiellement nocives avec le temps ? Tout comme le port du masque en permanence en population générale, ou le maintien dans le stress, l’anxiété et la sédentarité de populations entières, l’utilisation massive de ce type de tests n’a jamais été testée ni étudiée. J’ai bien fait de préserver mon fils de 6 ans de cet exercice. Rappelons au passage que d’autres pays ont plutôt opté pour des tests oropharyngés, moins invasifs.
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Vient ensuite l’épineuse question des traitements, que nous avons déjà évoqués dans la partie «hôpitaux», et qui devraient constituer un pilier de la lutte contre le virus, contrairement à ce que l’on constate. Impossible alors de ne pas aborder le sujet de...

Rendez-vous demain pour la suite…

Retrouvez l'épisode précédent ici :
22/40 - LES TESTS PCR - DES CAS ? DES MALADES ?


Cette tribune est extraite du document "Une autre vision de la Covid" publié pour la première fois le 09 décembre 2020, puis mis à jour et complété jusqu'à ce jour.

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Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celle de BAM!

 

Quand tu te fais remonter les bretelles au Carrefour de ton quartier par un garde qui vient te chercher jusqu'à la caisse où tu as déjà commencé à déposer tes achats en t'apostrophant avec une remarque désobligeante et stupide parce que tu n'as pas ton nez correctement recouvert du niqab naso-buccal réglementaire alors que tous les indicateurs épidémiologiques rasent le plancher viral, ta colère éclate publiquement, car trop c'est trop, vraiment, la compliance a ses limites.

Je ne serai résolument et définitivement jamais adapté à cette société hygiéniste profondément malade dans laquelle nous ont projetés une clique de sociopathes bouffés par leur névrose thanatophobique et soumis à un Ordre économique et socio politique élitaire mondialiste et matérialiste sans conscience et sans âme.

Ce port obligatoire du masque est le symbole absolu de cette mascarade sanitaire de laquelle nous ne sortirons pas avant qu'un événement significatif ne fasse trembler ce régime autoritaire et totalitaire qui s'est imposé en un tournemain avec l'approbation et l'assentiment général et malheureusement dans une indifférence massive hallucinante et désespérante pour les êtres encore dotés d'un certain niveau de conscience.

Je sais qu'il se trouve des personnes qui refusent de reconnaître le caractère totalitaire de ce régime au motif qu'il ne remplit pas toutes les cases sociopolitiques classiques décrites par les grands théoriciens du totalitarisme.

Cela reste un débat auquel je demeure ouvert.

Néanmoins, je considère que lorsque nous n'avons plus la liberté de disposer de notre corps ni de notre vie comme nous en avons envie de le faire et en principe aussi le droit de le faire et que l'État s'approprie le droit de décider pour nous comment nous devons nous comporter en sortant de chez nous pour exercer notre liberté et nos droits fondamentaux, c'est que ce régime est devenu totalitaire, puisqu'il décide, contrôle et surveille nos déplacements, nos activités en fonction de mesures sanitaires décidées sans aucune concertation démocratique.

Le totalitarisme globalitaire (globalitarisme) est ce régime de gouvernance par lequel tous les aspects et les domaines de notre vie privée sont investis. Il est totalitaire parce que totalisant, englobant la vie des individus sans que ces derniers n'aient eu le droit ni l'occasion d'en débattre.

Le totalitarisme ne s'exerce pas seulement dans la sphère politique, mais dans les sphères privée et intime, englobant toute la société et tout le territoire, en imposant à tous les citoyens l'adhésion à une idéologie obligatoire (la santé selon le dogme viral et vaccinal), hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis de la communauté.

Nous y sommes.

Les caractéristiques habituellement retenues pour définir le totalitarisme sont : d'une part, un monopole idéologique (le logiciel épidémiologique qui est un dogme auquel il faut souscrire), une conception d'une vérité indiscutable (virale, vaccinale, gravité de la pandémie) qui ne supporte aucun doute, ne tolère aucune critique, est imposée à tous et se trouve consolidée par la lutte contre les ennemis du régime (sanitaire) qui sont discrédités et disqualifiés, et d'autre part un pouvoir qui dispose de l'ensemble des moyens de communication de masse utilisés comme des instruments de propagande (formatage et fabrique de l'opinion et du consentement) ainsi que du pouvoir de coercition judiciaire, administratif et policier.
À ce titre, je considère que nous sommes dans les prolégomènes et l'antichambre d'un nouveau totalitarisme qui a déjà installé ses fondements et ses fondations au nom de la santé et d'un hygiénisme forcené que je qualifie de thanatophobique.

Il ne reste plus alors qu'à bâtir l'édifice dont les plans sont déjà établis et dessinés à Davos et dans d'autres instances internationales multilatérales depuis longtemps par une élite qui considère que la démocratie est trop lente et trop lourde, qu'elle est dépassée dans un monde interconnecté en réseaux où la vitesse et le changement sont érigés en fétiches et qu'elle est le produit des inutiles, des incultes, des profanes, des abrutis et des sans dents.

Le nouveau totalitarisme sanitaire numérique s’oppose aux anciens dans sa structure, dans son esthétique, dans ses rituels, dans sa phénoménologie, sa visibilité.

Les anciens (fascismes, nazisme, communisme) étaient incarnés par une figure humaine, un visage, des grimaces, des postures, une personnalité, une tête, visibles et identifiables, des habits, des costumes et des coutumes, des rites de passage, des mimiques, des pratiques et des traditions violentes, tandis que le nouveau est peu visible, confus, opaque, sans tête unique emblématique, multiforme, réticulaire, feutré, souriant, anonyme, insaisissable, affable, ce qui explique pourquoi il est si difficile de le reconnaître et de l'identifier.

L’erreur est, me semble-t-il, de penser le totalitarisme contemporain à l’aune de l’histoire révolue du 20e siècle. La fabrique du consentement autour d’un ennemi faussement désigné comme le fascisme (le “populisme” souverainiste, patriotique) relève d’une imposture historique (le fascisme étant historiquement mort à Berlin en 1945) dont le nouveau totalitarisme se nourrit afin d’avancer masqué au propre comme au figuré au nom de la santé érigée en valeur suprême alors que celle-ci n'est qu'un bien au même titre que la richesse ou la beauté : on n'admire pas, en principe, quelqu'un parce qu'il est en bonne santé.
La manoeuvre totalitaire contemporaine est en outre très perverse, car le rapport à la loi est tordu, celle-ci étant contournée, ignorée, violée.

L'État n'a pas la prérogative de se mêler de la santé individuelle de ses administrés, je l'ai déjà écrit et je l'écris à nouveau aujourd'hui, il s'agit d'un grave abus de pouvoir, l'État (de droit) a le devoir de s'occuper de la santé collective, de gérer les risques, de les prévenir, de soigner, mais la santé publique ne peut se confondre avec la santé individuelle et ce n'est pas à l'État de nous dire comment nous devons vivre et nous soigner, qui nous pouvons fréquenter, où nous pouvons aller ni comment nous devons nous vêtir pour faire nos courses. La santé est un bien individuel, personnel, intime, singulier, la santé publique est une des matières non régaliennes.

La soumission massive et le consentement général à l'autorité sanitaire sont un désastre anthropologique et sociopolitique majeur et historique.
Nous ne sommes pas sortis des ténèbres sanitaires numériques et vestimentaires desquelles je le crains, aucune immunité collective artificielle ne nous sortira.

Notre époque est celle du règne de l'hypnose collective savamment entretenue par l'emprise d'une nouvelle religion politique sanitaire qui se nourrit du vide spirituel et symbolique creusé depuis des décennies par une classe politique et médiatique et par une élite à qui nous avons accordé notre confiance et notre voix trop facilement.

© Michel Rosenzweig.

Photo: les photovores.

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