"Une carte blanche signée par des dizaines de personnalités issues du monde académique et médical (voir ci-dessous)"

"Mesdames et Messieurs les ministres fédéraux, régionaux et communautaires,"

"En près de quinze mois de pandémie de Covid-19, outre les victimes directes du nouveau coronavirus, la stratégie de réponse de nos gouvernements a lourdement pesé sur les citoyens, depuis l’exercice de leur métier jusque dans l’intimité de leur foyer. Des établissements ont été fermés, des activités suspendues et des professions interdites pour une durée indéterminée. Les déplacements ont été limités dans le temps et dans l’espace. Les rassemblements et réunions ont été proscrits. Les soins de santé non liés au virus ont été temporairement découragés, avec les conséquences néfastes que l’on connaît."

"Les fondements de cette stratégie, d’abord improvisée puis consolidée, sont discutables. Ses effets supposés sur la circulation du virus sont difficilement mesurables et peu ou pas évalués. Au-delà d’un cercle restreint d’experts consultés depuis le début de la crise, l’opportunité de cette stratégie d’intervention ne fait pas l’objet d’un consensus dans la communauté scientifique, en particulier sur le long terme."

"Les effets indirects de la politique d’interdiction sont de tous ordres: de la faillite, la perte d’emploi et la privation matérielle, à la détresse sociale, la dépression, l’alcoolisme et le suicide, en passant par le sacrifice de l’éducation et de la culture et le report de soins indispensables, notamment chez le généraliste. Ceci se traduit concrètement par de nombreux cancers non diagnostiqués (milliers d’examens non réalisés), l’aggravation des facteurs de risque pour la santé et le Covid-19 (sédentarité, surpoids, stress), ainsi que, plus globalement, l’accentuation des inégalités dans la société et l’acceptation, de manière durable et au-delà des situations d’urgence sensu stricto, d’autant de restrictions aux libertés fondamentales. Des aides ont été débloquées pour soutenir les secteurs les plus touchés par les interdictions. Elles n’ont malheureusement pu suffire à tout le monde et ont creusé le déficit public dans des proportions inédites depuis la deuxième guerre mondiale. L’appauvrissement global de la population qui en résulte aura des effets multiplicateurs à long terme sur le risque de précarité, les inégalités sociales, la mauvaise santé et l’incapacité à affronter d’autres crises dans les années à venir (vieillissement de la population, environnement, démocratie, éducation, etc., sans compter les prochaines crises sanitaires)."

"Ainsi que le recommande l’Organisation mondiale de la santé à ses États membres, il convient de baser sa politique de santé publique sur un dialogue politique inclusif et transparent d’une part, et sur des critères de décision clairs et reflétant les valeurs de la société d’autre part. La comparaison des coûts et bénéfices des interventions fait partie de ces critères. Par exemple, nous devrions pouvoir estimer le nombre d’années de vie que la stratégie adoptée par la Belgique coûtera à la population des suites de pertes d’emploi, de privations matérielles sévères, de perturbations de l’enseignement, de détresse, de maladies chroniques, etc., et les comparer aux années de vie que cette stratégie a permis de préserver du côté de la morbidité et de la mortalité dues au virus. Tout responsable politique digne de ce nom doit pouvoir assumer ce raisonnement, d’autant plus essentiel que nul ne sait à quel point le sacrifice des premières a un impact effectif sur les secondes."

"Depuis le printemps 2020, à titre individuel ou collectif, de nombreux professionnels de santé, citoyens, collectifs et experts tirent la sonnette d’alarme: lettres ouvertes, analyses multidisciplinaires, interventions médiatiques de toutes natures. En vain. Pour les citoyens meurtris de ce pays, à qui nous avons le devoir de présenter l’état de la science – ce qu’elle dit, ce qu’elle ne dit pas – comme ce devrait être le cas de tous les scientifiques, nous réclamons l’évaluation, sous plusieurs angles, de la politique de riposte au Covid-19 mise en œuvre par nos gouvernements (et soutenus par leurs parlements respectifs) depuis le mois de mars 2020."

"Nous demandons d’abord une évaluation de l’impact des dispositions arrêtées, c’est-à-dire non seulement de leurs effets directs sur la maîtrise de l’épidémie (ce qui suppose la reconstruction de scénarios contrefactuels afin de comparer la situation effective avec des situations alternatives), mais aussi de leurs effets indirects sur d’autres dimensions de la santé et de la société. Cette évaluation devrait permettre de distinguer les effets spécifiques des mesures en question. En outre, elle devrait aboutir à la compréhension des mécanismes causaux à l’œuvre dans un contexte donné (en adoptant une approche évaluative de type “theory-driven” ou “réaliste”), une démarche qui se révèle nécessaire pour appréhender des processus aussi complexes."

"Dans la foulée, nous demandons une analyse coûts/bénéfices des principales dispositions mises en œuvre, comme le confinement strict en 2020, l’interdiction des voyages dits non essentiels, l’interdiction ou la fermeture des activités dites non essentielles, les mesures spécifiques à l’enseignement. Enfin, nous demandons une évaluation des processus de décision politique, en ce compris la qualité de l’analyse de situation, la consultation des parties prenantes et la diversité des points de vue considérés, le dialogue politique, la transparence des données et des critères de décision, la communication, le respect des lois nationales et internationales, ainsi que la proportionnalité des décisions prises."

"Ces évaluations constituent une étape indispensable à l’adaptation du système législatif supposé permettre aux différents pouvoirs de réagir utilement et proportionnellement en cas d’épidémie ou d’autre crise sanitaire. Le projet de « Loi Pandémie » prévoit une telle évaluation, mais après l’adoption de cette loi, censée encadrer les crises futures. Or, il nous semble évident qu’une telle évaluation doit être menée avant que l’on définisse les modes d’action pour l’avenir. Par ailleurs, ce projet continue à ignorer les contraintes propres à l’utilisation de l’expertise en cas d’incertitude (quels experts, quelles disciplines, quelles questions) ainsi que l’exigence de transparence lors des choix politiques en matière d’action à mener: comment peut-on affirmer le caractère proportionnel et adéquat des mesures sans débat ouvert sur les dimensions et les groupes bénéficiaires pris en considération?"

"Pour regagner la confiance du citoyen, ces évaluations doivent être indépendantes: les évaluateurs ne peuvent être liés aux membres du gouvernement, aux partis politiques, aux experts ayant appartenu aux organes de conseil institués pendant la crise ou aux entreprises ayant tiré un bénéfice de la crise. Les conflits d’intérêt devraient être déclarés et minimisés. De même, des compétences devraient être sollicitées à l’international. Le processus de sélection doit être transparent et garantir la liberté de parole des évaluateurs désignés. Ceux-ci doivent être guidés par un comité de pilotage représentatif des principales parties prenantes du secteur de la santé et des autres secteurs touchés, lui aussi indépendant. Basée sur des référentiels aux objectifs traduits en questions évaluatives et en critères précis, chacune de ces évaluations se doit d’être reproductible et soumise à un processus ouvert d’analyse par les pairs et doit se baser sur les informations dont les représentants politiques disposaient ou pouvaient disposer au moment de la prise de décision. Ces évaluations doivent être publiques et se faire dans le respect du débat contradictoire: la responsabilité politique ne s’arrête pas à l’acte; elle se mesure aux conséquences. C’est précisément sur base de ces évaluations que les conséquences politiques devront être tirées, et que l’on pourra mesurer si la gestion de la crise a pu intégrer l’ensemble des risques au moment opportun."

Lire l'article dans son intégralité ici :
https://www.lalibre.be/debats/opinions/never-waste-a-good-crisis-evaluer-pour-mieux-gerer-60b0b5359978e20c600c2911?fbclid=IwAR0pB1OS1QOuJsX6FLuQ3UKFNfZNYauB_irFo44IcKidZl6u1QWebFd9hfw#.YLD1WeAWMa8.facebook

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Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celle de BAM!

"Dans «La route de la servitude », paru en 1944, l’économiste et philosophe Friedrich Hayek soutenait que l’interventionnisme d’Etat a une tendance irréversible à s’accroître jusqu’à mener progressivement au totalitarisme. Certains voient dans la réponse des gouvernements face à la crise du covid le signe que nous atteignons bientôt le bout du chemin."

"Les arguments avancés lors des discussions sur les mesures sanitaires sont en général d’ordre utilitariste. D’un côté, les tenants d’une ligne en faveur des mesures coercitives mettent en avant la surcharge des hôpitaux et la protection des personnes vulnérables, quand bien même il existe peu de données permettant de quantifier, voire même de démontrer une quelconque efficacité de certaines mesures sur la diminution de la propagation du virus. De l’autre côté, les innombrables effets collatéraux, parfaitement prévisibles et directement observables, sont cités: séquelles psychologiques, détérioration économique, effets sur la prise en charge d’autres pathologies, décrochages scolaires, …"

"Au-delà de la vision prétendument pragmatique consistant à évaluer la balance coût-bénéfice des mesures coercitives, la légitimité des décisions prises par les responsables politiques est rarement questionnée. Au fil du temps et progressivement, les dispositions affectant les droits fondamentaux sont devenues la norme. Il en résulte une absence navrante de contestation au sein de la majorité de la population. Pourtant, les fermetures d’établissements, les interdictions de voyager, de se rassembler, de voir ses proches et autres couvre-feux sont des dispositifs qui n’auraient jamais dû voir le jour."

"La facilité avec laquelle ils ont été mis en place n’est que le reflet de notre conditionnement à la subordination. A aucun moment depuis le début de la crise il n’a été envisagé que les individus puissent ajuster leur comportement volontairement suite à l‘émergence d’un virus potentiellement mortel. Pourtant, la meilleure connaissance de la maladie au fil des semaines aurait dû permettre à la majorité de la population de reprendre rapidement une vie normale tout en protégeant les personnes à risque."

"Sans surprise, l’approche envisagée pour la vaccination n’échappe pas au réflexe pavlovien des politiciens de l’imposer, via l’instauration d’un pass sanitaire, à l’ensemble de la population alors que dans une société civilisée où les droits de chacun seraient respectés, cette décision devrait être laissée aux individus. Il est désolant de constater qu’une part importante de la population accepte la vaccination non pas pour des raisons de santé mais pour récupérer des libertés qu’elle n’aurait jamais dû perdre."

"Si la crise sanitaire a révélé de manière aiguës les penchants autoritaires de la classe politique, l’instrumentalisation d’un sujet d’actualité n’est pas un phénomène très original. Quel que soit le problème auquel nous devions faire face (terrorisme, question environnementale, crise économique, …), la dynamique qui engendre des réponses consternantes de la part des pouvoirs publics est toujours la même. Après une phase de dramatisation, les experts désignés en interne expliquent à la population pétrifiée la marche à suivre pour sortir de l’ornière. Sans surprise, les remèdes vont invariablement dans le sens d’une extension de l’interventionnisme étatique au mépris de la responsabilité individuelle et sans la moindre considération pour les effets collatéraux de telles mesures. Le simplisme des politiciens combiné aux prédictions hasardeuses des experts laisse peu de place au libre arbitre. Tout acte de désobéissance sera systématiquement réprimé à l’aide du monopole de la violence légale détenu par l’Etat."

"«Le bien-être de l’humanité est toujours l’alibi des tyrans» (Albert Camus)"

"Malgré l’extension de l’interventionnisme dans les circonstances précitées, la croyance populaire veut que nous vivions une période dominée par une forme de libéralisme débridé et un recul de la puissance publique. Une fabulation répétée mille fois n’en fait cependant pas une vérité, fusse-t-elle rabâchée en boucle dans les médias subventionnés. Cela pourrait prêter à sourire si les conséquences de cette vision erronée n’étaient pas tragiques. Pour vérifier le propos, l’observateur attentif jettera un œil sur l’évolution de la dépense publique en France, passée progressivement de 35% en 1960 à 57% du PIB avant la crise du coronavirus, c’est-à-dire avant le «quoi qu’il en coûte» prononcé par le président français au début de la crise."

"L’avenir jugera sans doute sévèrement la manière autoritaire dont a été gérée la crise. En attendant, pour un esprit épris de liberté, les alternatives pour ne pas embarquer dans ce train devenu fou sont peu nombreuses. L’exil, la désobéissance, voire la sécession, sont des solutions difficiles à mettre en œuvre. Les décideurs n’aiment pas voir des brebis s’éloigner du troupeau. Il reste alors la contestation. Bien qu’elle soit encore timide à ce jour, les événements du Bois de la Cambre et autres rassemblements dans d’autres villes sont des signaux encourageants soulignant qu’une part grandissante de la population refusera de se laisser contraindre une nouvelle fois au moindre soubresaut épidémique."

"Gilles GAUTHIER"

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https://lpost.be/2021/05/17/cest-letat-quil-faut-confiner/?fbclid=IwAR1GJ1Qdy2ThAmWkGQE5u7YEjr4fWK-5aWzHOrIsGmP6ulkF57TC8kX1rtU

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"Pour le titre, j’hésitais entre «l’enfer est pavé de bonnes intentions» et «la science avance à grands pas». La Maison de la Culture d’Arlon annonce avec «enthousiasme» sa participation à un (nouveau) «spectacle test» le 5 juin prochain, sous l’égide de nos amis les virologues."

"Une vingtaine de scientifiques publient, dans la revue «Science», une lettre appelant à considérer sérieusement l’hypothèse d’un accident de laboratoire comme source de la pandémie"

Par Stéphane Foucart

"Visite d’experts de l’Organisation mondiale de la santé à l’Institut de virologie de Wuhan, en Chine, le 3 février 2021. HECTOR RETAMAL/AFP"

"L’hypothèse d’un accident de laboratoire comme origine possible de la pandémie de Covid-19 n’est ni majoritaire ni la plus probable, mais elle n’est pas une théorie complotiste: dans une correspondance publiée jeudi 13 mai par la revue Science, une vingtaine de scientifiques de haut niveau appellent à examiner cette possibilité au même titre que celle du «débordement zoonotique» naturel. Ce bref article ne pouvait mieux tomber. Quelques heures avant sa publication, trois travaux universitaires (une thèse de doctorat et deux mémoires de master) menés ces dernières années à l’Institut de virologie de Wuhan (WIV) étaient divulgués sur Twitter, par le compte d’un scientifique anonyme, coutumier des révélations fracassantes."

"Rédigés en chinois, les trois mémoires, respectivement soutenus en 2014, 2017 et 2019, n’ont jusqu’à présent jamais été rendus publics; ils contiennent des informations d’importance. Selon des spécialistes consultés par Le Monde, ils remettent en cause certaines données tenues pour acquises par la communauté scientifique internationale sur le nombre et la nature des coronavirus conservés par le WIV, sur les expériences conduites sur ces virus et même sur l’intégrité des séquences génétiques virales publiées ces derniers mois par l’institution de recherche de Wuhan."

"Virus rebaptisé"

"«Nous savions que les chercheurs du WIV ne rendent pas publiques l’ensemble des données dont ils disposent, dit la biologiste moléculaire Virginie Courtier, chercheuse (CNRS) à l’Institut Jacques-Monod. On est cette fois un cran au-delà: plusieurs de leurs déclarations précédentes semblent contredites dans ces mémoires.»"

"L’un des enseignements majeurs de ces travaux porte sur le virus baptisé RaTG13, le coronavirus le plus proche du SARS-CoV-2 connu à ce jour–mais trop distant pour être son progéniteur, c’est-à-dire son plus proche ancêtre."

Lire l'article dans son intégralité ici :
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/14/origines-du-covid-19-la-divulgation-de-travaux-inedits-menes-depuis-2014-a-l-institut-de-virologie-de-wuhan-alimente-le-trouble_6080154_3244.html

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https://www.qwant.com/?q=Institut+de+virologie+de+Wuhan&t=images&license=share

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