«Le temps logique et l’assertion de certitude anticipée» paru en 1945 dans les Cahiers d’art, est un des textes de Lacan qui m'a le plus impressionné et dont les axes essentiels sont devenus les lignes directrices de ma pratique analytique étendue au domaine du rapport au monde, à l'Autre et aux autres.

L'ère techno sanitaire inaugurée par le corona et sa covide, couple hétérosexuel d'essence divine envoyé sur Terre pour racheter les péchés des hommes et remettre toutes les pendules socioéconomiques à l'heure avec les saints vagues seins salutaires et protecteurs, me semble particulièrement appropriée pour appliquer les conclusions de ce texte sur la structure du temps de l'inconscient: un temps pour entendre ou regarder, un temps pour comprendre et un temps pour conclure.
Le contexte actuel me semble similaire au problème logique posé dans le texte: un directeur de prison fait comparaître deux prisonniers. Il leur dit: «Je dois libérer l’un de vous deux. Pour déterminer lequel, je vous propose une épreuve. J’ai ici trois disques, deux blancs et un noir. Je vais coller un des disques entre vos épaules. Il n’y a pas de miroir dans la pièce et vous ne pouvez pas communiquer, mais vous pouvez voir la couleur du disque de 
l’autre. Le premier qui aura trouvé la couleur du disque qu’il porte pourra sortir et sera libre.»
Cette question de logique est une métaphore: le directeur, dieu tout-puissant dans la prison arrange le jeu à sa mode et les détenus désirent cette libération immédiate. Pour cela, ils doivent comprendre ce qui est caché, puis se décider à parler. Le disque représente donc l’inconscient, un inconscient non visible, non communicable, sans reflet possible dans un miroir.
Pour approcher l’inconscient, chaque prisonnier doit mettre en œuvre une réflexion logique. Dans un premier temps voir le disque de l’autre, ensuite comprendre comment logiquement trouver la solution, et enfin conclure, avant de sortir. 
Sortir de l’aliénation, c’est ce qui sous-tend tout le travail analytique. 
C'est aussi ce qui sous-tend toute prise de conscience visant la libération du sujet et l'autonomie de la pensée et de la réflexion.
Or, ce régime dans lequel nous avons basculé depuis un an a plongé la population dans une situation similaire: nous sommes devenus les prisonniers d'une gigantesque prison sanitaire dans laquelle nous semblons coincés à perpétuité.
Dès lors, la même question se pose: comment en sortir et y a-t-il une proposition pour retrouver la liberté?
C'est ici qu'intervient la logique de l'inconscient structuré comme un langage dans une temporalité singulière en trois temps, entendre ou voir, comprendre et conclure.
Les psychanalystes le savent très bien, dans le décours d'une cure, les deux premiers temps sont assez aisés à accomplir et c'est surtout le troisième et dernier qui reste très souvent le plus difficile à atteindre, ce qui allonge considérablement le temps de l'analyse qui peut malheureusement et trop souvent se prolonger de manière indéfinie et interminable, à moins que l'analyste n'y mette un terme définitif, ce qui est aussi rarement et malheureusement le cas.
Partons du constat suivant: le couple corona covid a clivé la population en deux clans, les adhérents au dogme du narratif officiel, soit les aliénés soumis volontairement à l'enfermement mental et hypnotisés, et les autres, les récalcitrants lucides qui ne sont pas sous la sujétion hypnotique et continuent à raisonner sainement en pensant par eux-mêmes.
Les premiers sont des prisonniers consentants persuadés d'une incarcération temporaire en attendant le remède vaccinal tandis que les deuxièmes sont des prisonniers malgré eux désirant sortir sans aucun remède promis auquel ils ne croient pas.
La clef de la sortie est donc la même que celle évoquée plus haut dans le processus de l'analyse: la conclusion et le temps pour y parvenir après avoir vu, entendu et compris.
Or, l'inconscient fait ce qu'il veut jusqu'à ce que le sujet en prenne conscience et décide de reprendre la barre de son existence.
Ce qui signifie qu'il ne suffit pas de voir et d'entendre ni de comprendre pour conclure, pire encore lorsque le sujet ne voit rien, n'entend rien et ne comprend rien, ce qui semble bien être le cas des adhérents covidistes dont un certain nombre ne se considèrent même pas en prison.
Le temps pour conclure est en soi la conclusion et la condition de possibilité de l'action et donc de la libération. 
Mais pour y arriver, il faut d'abord pouvoir regarder, entendre et comprendre. 
Regarder signifie bien plus qu'ouvrir les yeux, l'oeil est un appareil de prise de vue sophistiqué comme une caméra ou un appareil photo, rien de plus et sans le travail d'interprétation réalisé par le cerveau, il ne produit aucun sens, un ensemble d'images ne constitue pas une représentation. 
De même le cerveau ne produit qu'un sens limité sans l'exercice de la conscience. 
Entendre ne se limite pas non plus à l'oreille externe et interne, les sons doivent aussi être recombinés par le cerveau et la conscience pour produire plus qu'un ensemble de sons, la musique n'étant pas une suite de sons. 
La production de sens est une activité hautement symbolique que seule la conscience permet.
Quant à la conclusion, on le voit, elle ne peut se produire qu'après l'accomplissement des deux temps précédents et demande un effort de prise de conscience considérable. 
Le temps pour conclure coïncide avec le désir de sortir, à condition de voir et de comprendre l'enfermement, ce qui implique de se défaire de la servitude volontaire à laquelle beaucoup d'individus se sont soumis en attendant un hypothétique directeur de prison proposant une énigme logique libératrice.
Mais nous le savons tous très bien au plus profond de nous-mêmes: il n'y a pas de directeur (de conscience) et la clef se trouve en chacun de nous.
A condition de regarder, d'entendre, de comprendre et de conclure.
© Michel Rosenzweig

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La « Boum » : ceci n’est pas un poisson d’avril mais un évènement politique qui marque une étape supplémentaire vers un régime de plus en plus autoritaire

J’ai vécu de près ce fameux 1er avril au Bois de la Cambre.  
Avec mes camarades de BAM! (Pierre, Marcan, Sandra, Vick, Denis), nous étions sur place pour rendre compte de cette « boum » improvisée.  
Nous voulions être les témoins de cette prise de liberté de « nos enfants », les soutenir, et surtout, sachant que le risque de violence policière était bien réel, nous devions être en mesure de témoigner.   
Désignée pour filmer, j’ai assisté à des scènes de guerre que je n’aurais jamais cru voir un jour.  
Oui, en Belgique, dans mon pays dont on me vante depuis que je suis née la tradition du compromis au service d’une démocratie libérale…  
Cherchez l’erreur.  
Cette violence disproportionnée des forces de l’ordre, digne des répressions policières sur les gilets jaunes à Paris, elle s’est exercée sur des adolescents et des jeunes gens (moyenne d’âge entre 15 et 25 ans) pacifiques qui faisaient la fête. 
Une fête joyeuse, alcoolisée comme toute les fêtes, une explosion d’insouciance et de liberté.  
La vie, quoi. 
D’abord il y a eu ces drones ordonnant l’évacuation des lieux, comme dans les films d’anticipation.  
Puis l’infanterie, harnachée de protection, s’est imposée pour maîtriser la foule immense.  
Les jeunes en colère ont riposté en criant « liberté » et en jetant des cannettes et des bouteilles.  
De notre côté, une longue barrière humaine de policiers s’est avancée sur les jeunes, gazant les récalcitrants qui ne voulaient pas bouger. 
J’ai vu un groupe de jeunes gens assis pacifiquement, qui avaient décidé de ne pas bouger face à 50 policiers guerriers.  
Une image nous rappelant les techniques de protestation non-violente de nombreuses manifestations. 
Ils ont bien sûr été rapidement gazés, lacrymo à gogo, pas de pitié pour la non-violence.   
Les cavaliers ont débarqué, créant la panique, bousculant violemment, renversant certains comme des fétus de paille sur leur passage, dispersant la foule tenace qui se recomposait aussitôt.  
La brigade canine s’est avancée, menaçante, avec ses pauvres chiens enragés, leurs maîtres les retenant avec peine. (D’ailleurs que leur fait-on, à ces animaux, pour qu’ils soient aussi furibonds à hurler toutes canines dehors ?) 
Un moment mon sang s’est glacé à l’idée qu’un d’entre eux s’élance sur la foule, ou même sur moi…    
Les autos-pompes ont clôturé les festivités en déversant, une heure durant, des tonnes d’eau sur cette jeunesse enflammée.  
J’ai vu pas mal de jeunes gens blessés, en sang, et un policier aussi. 
Ces scènes resteront gravées dans mon esprit pour longtemps encore.  
Le choc émotionnel que j’ai subi, n’importe quel être humain l’aurait subi.  
Monsieur Close, Monsieur De Croo, je me suis posé une question :  
ces policiers qui ont fait le sale boulot répressif à votre place (gazer, matraquer, frapper, étrangler, ceinturer, écraser, bousculer violemment à cheval, menotter ces jeunes qui pourraient être leurs enfants), sont-ils votre unique solution pour imposer vos mesures à bout de souffle ? 
Vous vous êtes arrogé le droit d’utiliser la police, normalement au service de la population et payée avec ses impôts, pour effrayer et mettre en danger nos enfants. 
J’ai vu beaucoup de commentaires sur les réseaux sociaux qui pointaient l’irresponsabilité de ces jeunes, mais la véritable irresponsabilité n’est-elle pas dans la gestion de cette crise ? Que fera-t-on de cette génération sacrifiée, précarisée, dépressive, culpabilisée, et qui devra payer toute sa vie pour la catastrophe économique qu’on lui laisse ? 
N’est-il pas grand temps de changer de politique avant un soulèvement de plus grande ampleur ?  
Cette montée de violence des forces de l’ordre sur de très jeunes gens est non seulement extrêmement inquiétante, mais intolérable.  
Signe d’une dérive totalitaire qui ne se cache plus.  
On se rappellera la manifestation contre les violences policières et la justice de classe, le 24 janvier dernier, réprimée violemment et au cours de laquelle plusieurs dizaines d’adolescents ont été enfermés, victimes de violences policières et d’insultes à caractère raciste et sexiste dans les cellules du commissariat d’Etterbeek. 
Chez BAM!, nous avons réalisé des interviews dans le monde politique, scientifique, judiciaire, chez les citoyens… Nous avons rencontré beaucoup de gens de la société, nous avons vérifié méthodiquement les sources de nos infos, et profité des ressources humaines que nous avons au sein de ce collectif (nous sommes une trentaine de personnes).  
Aujourd’hui nous pouvons affirmer que les mesures sanitaires n’ont pas de bases scientifiques.  
Ces mesures sanitaires sont des mesures avant tout politiques que les politiques eux-mêmes n’arrivent pas à justifier scientifiquement.  
Ils semblent pris au piège d’un alarmisme qui pouvait avoir un écho il y a un an, mais qui maintenant n’a plus de sens.  
Nos gouvernants semblent coincés dans cette stratégie de la peur mise en place depuis de longs mois.  
Embourbés dans leur autoritarisme, une marche arrière dans leur fonctionnement sonnerait à leurs oreilles comme un aveu de faiblesse.  
Valérie, pour BAM! 

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BAM!

Categories: Valérie Lemaître 

 

L’Etat belge a été condamné par le tribunal de première instance à lever toutes les mesures covid sous 30 jours. Cette décision est obtenue par une action en référé introduite par la Ligue des Droits Humains. L'état a déjà fait savoir qu'il interjetait appel et qu'il continuerait à poursuivre les contrevenants tout en précisant que le projet de loi pandémie serait voté au lendemain du congé de Pâques. De son côté la Ligue des Droits Humains ne s'oppose bien évidemment pas au régime sanitaire d'exception et ne le conteste pas du tout, son action ne visant pas l'opportunité et la proportionnalité des mesures mais bien sa légalité comme le disent très clairement les deux avocates dans leur entretien accordé à Xavier Azalbert de France Soir.
Soyons donc clairs et lucides, cette action vise uniquement à faire savoir à l'état représenté par son gouvernement que ce régime et ses mesures contraignantes et liberticides ne sont tout simplement pas conformes à la constitution tant qu'une loi en la matière ne sera pas effective.
L'état et son gouvernement ont donc un mois pour aboutir à raison de 5000€ par jour d'astreinte au-delà de ce délai, un coût très modeste finalement puisque le montant total ne peut dépasser 200.000€. Soit le prix à payer pour se mettre en conformité avec la constitution et permettre à ce régime de devenir parfaitement légal et juridiquement inattaquable.
La boîte de Pandore avait déjà été largement ouverte grâce à la complaisance et à l'assentiment massif de la société belge, à présent il n'y aura plus personne pour la refermer.
Alors?
Victoire ou défaite de la démocratie et de l'état de droit?
Pourquoi la Ligue n'a-t-elle pas jugé utile et nécessaire d'assigner également l'état belge pour ce qui concerne l'opportunité et la proportionnalité des mesures ainsi que leurs fondements portant atteinte aux libertés fondamentales?
Merci la Ligue des droits humains, anciennement ligue des droits de l'homme qui n'a pas cru indispensable de le faire.
Ainsi, l’association sensée défendre les droits de l’homme, nouvellement nommés “droits humains” (on se demande d’ailleurs pourquoi?) se bat aujourd'hui pour défendre le Droit et non pour faire valoir et défendre les droits de l’homme ou “droits humains”.
Subtile nuance qu’il convient ici de ne pas ignorer.
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme, droit sans conscience n'est que ruine de l'esprit du droit.
Le droit doit être au service de l'homme et non l'inverse.
Seule la portée symbolique de ce jugement aura peut-être des répercussions et des prolongements dans le corps social.
Maigre consolation.
Pouvait mieux faire.

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Categories: Michel Rosenzweig 

 

Le 27 janvier 2021, mon cœur bondissait de joie à la lecture de la résolution 2361/2021 de la Cour européenne condamnant toute obligation ou pression vaccinale à l’égard du citoyen. Quelques jours plus tard, j’apprenais que cet avis n’a aucune valeur contraignante au niveau juridique : il ne sert qu’à préserver l’image démocratique de l’institution européenne et à endormir les bonnes gens inquiètes de voir le principe de libre consentement éclairé du patient peu à peu voué à disparaitre. Cette inquiétude est ravivée par la mise en place du «passeport vert» ou «pass sanitaire» européen qui a été discuté ce mercredi 17 mars à la Commission européenne, en vue d’un lancement au mois de juin 2021.

A ce stade, je n’ai qu’une question à poser: à quel jeu perfide les institutions européennes jouent-t-elles? Pourquoi le Conseil de l’Europe stipule-t-il le 27 janvier 2021 que la vaccination ne peut être obligatoire
et que les personnes non vaccinées ne peuvent subir la moindre pression et/ou discrimination, alors que
le 17 mars 2021, la Commission européenne discute des modalités de mise en place du «passeport vert»,
qui n’est pas autre chose qu’un outil de discrimination des citoyens européens sur base de critères de santé? Qu’auriez-vous pensé si, en pleine épidémie sida, une loi avait conditionné l’accès à l’aviation civile européenne par la présentation d’un test sida négatif? Une telle loi aurait bien évidemment suscité un tollé! Alors pourquoi l’instauration du pass sanitaire n’est-il pas reçu de la même façon alors qu’il fonctionne sur un mécanisme discriminatoire identique?

La raison est simple. Les institutions européennes ont manœuvré très finement : en condamnant (symboliquement) l’obligation/pression vaccinales le 27 janvier, la nébuleuse européenne conforte le citoyen dans l’idée que les institutions ont à cœur de le protéger et endort sa vigilance.
Quelques semaines plus tard, le 17 mars, elle sort de son chapeau le pass sanitaire, avec une extrême délicatesse, puisque d’une part, elle ne le corrèle pas avec une obligation vaccinale (un test PCR ou une preuve d’infection avérée et guérie sont également pris en compte en lieu et place d’une vaccination) et d’autre part, elle le présente comme un moyen de «faciliter les déplacements au sein de l’UE et de préserver la saison touristique». A première vue, le citoyen somnolant pourrait penser que les institutions travaillent au bien commun. Pourtant, à bien y regarder, on s’aperçoit vite que le pass sanitaire ou certificat vert est en contradiction avec la loi du 22 août 2002 qui consacre le libre consentement du patient et le caractère strictement confidentiel de ses données médicales. En effet, que fait le pass sanitaire sinon obliger le patient à se soumettre à des tests/vaccination pour pouvoir accéder à l’aviation civile européenne? N’y a-t-il pas là violation du libre consentement du patient qui n’aura droit à des vacances que s’il accepte de se soumettre à des tests ou à un vaccin?

N’y a-t-il pas là également violation du caractère confidentiel de ses données médicales, qu’il se voit contraint de communiquer aux aéroports et aux compagnies aériennes? Enfin, affirmer que le certificat vert a pour but de faciliter les déplacements au sein de l’UE et de préserver la saison touristique est extrêmement tendancieux. Pour rappel, depuis 1985 (année de ratification de l’espace Shengen),
la libre circulation des biens et des citoyens au sein de l’espace européen est garantie et le certificat vert n’apporte rien en termes de libre circulation, au contraire: il grignote la libre circulation du citoyen puisqu’il la conditionne à des tests médicaux! Par ailleurs il est extrêmement pervers d’associer la mise en place du passeport vert à la préservation de la saison touristique, car cela revient à culpabiliser le citoyen alors que ce sont les états eux-mêmes qui ont décidé de sacrifier l’économie au mépris de toutes
les études scientifiques démontrant le caractère inutile et dangereux des lockdowns.

Sur ce terrain de jeu dangereux, quelle marge de manœuvre reste-t-il au citoyen? Malheureusement, je doute que nous puissions échapper à un dilemme: soit consentir à la fonte de nos libertés en se soumettant aux batteries de tests et assister impuissants, année après année, à l’allongement de la liste des maladies pour lesquelles nous devrons être réputés négatifs pour pouvoir embarquer dans un avion; soit résister en refusant de céder à cet illégal et odieux chantage, quitte à envisager d’autres modes de vacances dans l’immédiat, en appelant de tous nos vœux éveillés les dernières forces vraiment démocratiques encore à l’œuvre dans notre pays. A bon entendeur, salut…

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Categories: Salvatrice 

Fin d'après-midi ensoleillée. Des centaines de personnes, quelques milliers, environ cinq mille, se retrouvent éparpillées et regroupées dans la grande plaine du bois de la Cambre à Bruxelles pour respirer, échanger, danser, respirer, chanter, crier après un an de régime sanitaire étouffant, enfermant, déprimant. Une véritable petite armée, composée notamment de plusieurs bataillons de policiers, les attend à pied. Les brigades canines, équestres, en autopompes, en petits véhicules blindés et à vélo ont été elles aussi déployées pour l’occasion. L’ensemble est surplombé par un hélicoptère tournant en cercles continus à quelques centaines de mètres d'altitude avec le bruit caractéristique des pales brassant les masses d'air dans une atmosphère angoissante digne d'une scène mythique du film culte Apocalypse Now. 

Progressivement, les forces de l'ordre dépêchées en nombre impressionnant vont encercler la foule par la tactique de la nasse. Les voilà qui avancent en cohortes rectilignes en martelant leur bouclier avec leur matraque pour intimider et effrayer la population, comme le faisaient les Vikings et les légions romaines, ou encore les guerriers spartiates donnant l'assaut aux troupes troyennes lorsqu'elles engageaient le combat.
Ambiance.
Bienvenue au royaume de Belgique, capitale et cœur de l'UE, dont le parlement approuvera le passeport sanitaire au début de ce mois de juin.
Les scènes violentes qui se sont déroulées pendant des heures ont fait le tour de la toile médiatique en débordant largement des petites frontières belges. Chacun de nous aura été témoin d’au moins l’une d’entre elles.
Comment, dès lors, ne pas éprouver du dégoût, de la colère et un sentiment de révolte face à ces séquences relevant d'une esthétique fasciste obscène et pornographique, qui rappelle quelques régimes disparus et d'autres encore en vie?
Chevaux, bottes, longues matraques, charges équestres, piétons renversés et piétinés, jeunes maintenus au sol par la dangereuse technique du pliage (qui les maintient en position assise, la tête appuyée sur les genoux), puis menottés à l'aide de colsons, arrestations administratives et judiciaires, camions autopompes fonçant dangereusement sur la foule, largage de gaz lacrymogènes, spray au poivre… ce déploiement de force et de violence, je l’ai vécu puisque j’étais au cœur de l'événement.
A plusieurs reprises, on pouvait palper cette tension croissante, qui parfois culminait en hurlements et en cris scandant « liberté, liberté! ». Il y eut aussi quelques mouvements de foule dans lesquels on pouvait voir des jeunes courir et converger vers un endroit où un des leurs était malmené par la police. Il s'en fallut de très peu pour que la situation dégénère dangereusement, objets contondants lancés sur les véhicules de police, échauffourées corporelles, feux de bois.
Violence légitime illégale contre violence légale illégitime de l'Etat.
Et tout ça pour quoi ?
Quelles infractions, quels délits ou quels crimes ont commis ces personnes, jeunes et moins jeunes, qui justifient un tel déploiement de forces de l'ordre et de tels abus de l'usage déplacé et excessif de la force publique ?
C'est dans la réponse que se trouve la gravité des faits du Bois de la Cambre et leur portée symbolique et politique : s'être rassemblés en nombre dans un espace public en plein air pour faire la fête ou tout simplement se détendre, sans avoir respecté les mesures sanitaires, à savoir la distanciation physique entre individus, un mètre cinquante, quatre personnes par groupe et le port du masque obligatoire en plein air, qui est en vigueur depuis des mois à Bruxelles, même dans les espaces verts, voire en pleine forêt.
Dura Lex sed Lex.
Certes, mais de quelle loi parle-t-on ?
D'une loi inexistante pour le moment - car en préparation - puisque l'Etat se voit à présent contraint de la faire voter dans le mois à la suite du récent jugement du tribunal de première instance de Bruxelles. D’une loi qui a pour ambition de rendre légales et conformes à la Constitution toutes les mesures sanitaires prises par arrêtés et au nom desquelles l’écoeurant carrousel policier a pu se dérouler en toute impunité.
En attendant, la chaîne de commandement ignore tout simplement ce vide législatif, et les autorités locales agissent comme bon leur semble.  Le baron local Philippe Close fait ce qu'il lui plaît, et le pouvoir fédéral approuve et collabore en donnant ses ordres à exécuter. Après moi les mouches, s'asseoir sur les fondements de l'Etat de droit semble devenir la norme et un sport fédéral en Belgique. Mais attention, le bourgmestre est juriste et répète sur les ondes officielles qu'il est très attaché à cet Etat de droit et qu'il demande depuis un an déjà qu'une « loi pandémie » soit approuvée par le parlement…vous savez…cette chambre des représentants censée contrôler l'exécutif, qui est en roue libre depuis un an.
Autrement dit, ce qui s'est produit le 1er avril n'est que l'antichambre illégale de ce qui se jouera légalement quand l'Etat se sera mis en conformité  avec la Constitution, après que des juristes avisés et des constitutionnalistes émérites auront pondu leur projet de loi pandémie pour le faire approuver et voter par un parlement godillot aux ordres d'un pouvoir devenu malsain (tiens, bonjour Maître Uyttendael et Maître Delpérée, on se cache dans sa résidence secondaire, on est devenu mutique ?)
Et comme toujours, deux camps s'affrontent : d’un côté, des « covidistes » convaincus qu'en plein air, ces mesures sanitaires sont nécessaires bien qu’elles soient totalement dépourvues de fondement scientifique, (comme démontré à maintes reprises), une légion, qui approuve et plaint la police, et fustige ces jeunes inconscients égoïstes. De l’autre côté, des « complotistes » récalcitrants , qui ne demandent qu'à respirer librement en se baladant ou en faisant la fête  –une activité désormais jugée dangereuse car elle met, paraît-il, la vie d'autrui en danger, alors que les derniers mois ont bien montré qu'aucun de ces événements festifs n'avait donné naissance à un seul "cluster".
La dictature sanitaire n'a jamais aussi bien porté son nom. Ceux qui ne la voient pas ont le regard mutilé et le jugement aboli. La peur et la propagande les ont aliénés, ils sont devenus étrangers à eux-mêmes.

Au nom de la santé et d'un danger traité en urgence absolue, la virocratie biocidaire tourne à présent au fascisme blanc.  Elle s'installera bientôt totalement légalement dans l'indifférence quasi générale et avec l'approbation d'une large majorité consentante.
Après, il ne restera que les ruines d'une société dont la liberté fut jadis le phare et la pierre angulaire. Et les larmes pour pleurer ou la révolte et l'insurrection, au choix.
Lorsque les lois ne respectent plus les libertés fondamentales, elles ne sont ni respectées ni respectables. La loi n’est pas le gibet.
Lorsque le Droit n'est plus au service des êtres humains mais au service de la tyrannie (sanitaire), la démocratie s'évapore dans les vapeurs du totalitarisme sanitaire.

Il est temps de reconquérir nos droits et nos libertés, comme le prescrit notre Constitution.

© Michel Rosenzweig

Photo: ronde policière nocturne au bois de la Cambre, auteur Marc-Henri Wouters

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J'emmerde ces gens qui nous dirigent sans savoir où ils vont.

J'emmerde ces conseils de sécurité bidons qui ne font que nous culpabiliser pour un bol d'air pris ou une bulle de 5. J'emmerde ces scientifiques,
décideurs et autres docteurs de plateaux télé qui pensent plus à leurs poches qui se remplissent plutôt qu'à vider leurs sacs.

J'emmerde la bien-pensance politique, citoyenne, médiatique. J'emmerde vos posts facebook culpabilisants, moralisants, "pour le bien commun".
Je vous emmerde vous qui relayez ces informations et votre pensée unique et uniquement votre pensée sans quoi on est taxé de complotistes, d'irresponsables, d'égocentristes, d'égoïstes.

J'emmerde la prise de rendez-vous dans un magasin juste pour acheter une pelote de laine ou un bol à pâtisserie. J'emmerde vos réflexions
sur le fait qu'on peut se passer d'une pelote de laine en ces temps de crise.

J'emmerde la crise sanitaire et ses statistiques quotidiennes sans cesse remises en question.

J'emmerde les journaleux du dimanche qui se prétendent au dessus de la mêlée parce qu'ils travaillent pour les "grands" médias.

J'emmerde la pensée actuelle qui stigmatise tout ce qui ne pense pas comme elle.

J'emmerde les centres d'injections. J'emmerde les injections "forcées" qui le sont bel et bien forcées puisqu'on ne pourra pas retrouver de
vie "normale" sans son passeport.

J'emmerde le passeport vert dont le vote en secret et en vitesse ne fait encore que prouver que nos dirigeants ne nous veulent pas du bien.

J'emmerde encore nos politiques qui se cachent derrière leurs choix compliqués mais pour nous protéger vu qu'on n'écoute pas et qu'on sort
en groupes le week-end pour s'aérer un peu et retrouver un peu de liberté.

J'emmerde les gens qui cautionnent ces mesures, ces non-choix, ces choix de ne pas faire de choix.

J'emmerde les discours condescendants qui nous acculent et nous accusent sans cesse un peu plus loin de le mépris et l'ignorance.

J'emmerde la bulle de 1, de 4, de 10.

J'emmerde les voisins délateurs, les passants curieux et toutes les démarches d'intimidation.

J'emmerde les consignes des hôpitaux où on ne peut pas accompagner son conjoint pour la détection d'une tumeur parce que c'est interdit de
soutenir ses proches dans un moment compliqué.

J'emmerde tous ces gens qui pensent que c'est normal.

J'emmerde le télétravail sans fin.

J'emmerde toujours les politiciens qui nous mentent sans vergogne et ne risquent pas de perdre ni leurs jobs ni leurs retraites.

J'emmerde les masques, les gels désinfectants, les lingettes désinfectantes, les machines à UV, les conneries hygiénistes.

J'emmerde vos regards moralisateurs masqués derrière votre peur et votre ignorance.

J'emmerde les transports en commun bondés et tolérés par le pouvoir en place mais qui nous réprime à coup de drônes et de policiers dans les
parcs, dans les rues, dans nos jardins, dans nos maisons.

J'emmerde ce monde qui n'est pas le mien, que je ne reconnais pas comme légitime.

J'emmerde vos "présente-toi aux élections et fais mieux" ou "Ils font ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont".

J'emmerde le manque de place dans les hôpitaux qui ne sont dû qu'à une gestion politique catastrophique et attentiste.

J'emmerde les frontières fermées qui nous empêchent de sortir mais qui empêchent surtout les autres de rentrer pour mettre à sac le quartier européen à Bruxelles.

J'emmerde les "Et si on..."

J'emmerde les citations aussi.

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Perceval

Ma motivation première : La Liberté. Celle de choix, de penser, de critiquer, de ne pas être d'accord, de choisir son traitement, de remettre en question les dirigeants, de vivre simplement.
Je suis un père de famille recomposée, rassemblée où je tente d'instaurer le débat d'idées, la recherche d'informations contradictoires, la curiosité. Je ne suis ni journaliste ni gourou ni prêcheur, je suis simplement un citoyen qui ne veut plus se contenter d'une vérité érigée en dogme non discutable par des personnes qui ne sont plus, à mon avis, en phase avec vous, avec moi, avec NOUS.

On a beaucoup parlé d’artistes morts sur la RTBF ces derniers temps: Simone Signoret, Marguerite Duras, Serge Gainsbourg, Fernandel…
A un tel point que je me suis dit: pour qu’on parle d’un artiste à la RTBF, il faut qu’il soit français et mort.
Des artistes fantômes…
A l’image des artistes aujourd’hui: invisibles depuis un an, suspendus aux décisions surréalistes des Comités de concertation qui ont décrété que les artistes resteraient des fantômes.

On doit reconnaître que depuis le début de la crise, la RTBF s’est rappelée qu’elle avait une mission: promouvoir les artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Spectacles sur Auvio, semaine du film belge, Belgium Music Week…

Les artistes qui se font dégommer la tronche depuis un an devraient donc se réjouir d’occuper enfin les antennes de leur télé nationale.
Il a fallu une crise mondiale pour que cela ait lieu, mais soit.
De plus, dans une période où la culture ne diffuse quasi rien si ce n’est des livres, des expos et de la musique digitale, c’est un peu comme mettre une compresse sur une jambe cassée: la blessure reste vive et se gangrène.

Dans les arts vivants, les créations et les tournées tombent les unes après les autres ou sont reportées en 2030 avec un peu de chance. Dans l’audiovisuel, les producteurs en sont réduits à foutre à la poubelle des films qui ont demandé des années de travail car il y a tellement de productions en attente de sortie que l’embouteillage devient ingérable ; les musiciens qui ont toujours été les plus mal lotis et les plus pauvres sont littéralement en train de crever; et pour finir les artistes qui n’ont pas droit au chômage, eux, se sont transformés en zombies affamés.
Garder son droit au chômage ou l’obtenir est pire qu’un sacerdoce ou un combat rapproché, et sur les 30 millions d’Euros d’aides annoncés par la Ministre de la culture, seulement 8 ont été distribués (musées compris).
Un carnage…

Alors oui, on est en droit de se poser des questions, de les gueuler même jusqu’à devenir aphone.
Pourquoi continuer à confiner des secteurs saignés à blanc, livrés à eux-mêmes, sans date certaine
de réouverture?

Pourquoi l’Etat prend-t-il la décision d’asphyxier tout un pan de la société?
Pourquoi les avions sont-ils plus essentiels que les salles de spectacle? Pourquoi les cinémas sont-ils plus dangereux que les métros?
Peut-on m’expliquer pourquoi le gouvernement accepte que la Rue Neuve ressemble à une artère de Tokyo en heure de pointe et que le Mac Do continue de distribuer sa bouffe merdique qui bousille l’immunité, alors que les restos sont fermés, que les gens ne peuvent pas embrasser leurs aînés, voir leurs amis ou faire la fête?

C’est bien une décision politique. Les politiques ont peur… Notre monde politique cultive la peur pour gouverner et nous confine pour éviter la saturation des hôpitaux.
Hôpitaux qu’ils ont eux-mêmes désinvesti pendant de longues années.
Aujourd’hui les urgences psychiatriques sont saturées mais ça n’a l’air d’emmerder personne. Les gens deviennent fous, se suicident, tombent en dépression, deviennent anorexiques, boulimiques, violents ou s’éteignent par désespoir, sans que nos gouvernants se disent qu’on est face à un problème d’urgence nationale.
Pourtant, nous les «non-essentiels», nous pourrions faire quelque chose pour que la population ne sombre pas dans les affres de la dépression…
NON ESSENTIEL
Dans notre magnifique société néo-capitaliste, nous sommes devenus non-essentiels.
Déjà avant, nos politiciens s’en tamponnait l’oreille avec une babouche, mais là c’était dit, acté, gravé dans le marbre.
NON ESSENTIEL
L’art, la beauté, le théâtre, la danse, la musique, le plaisir d’un dîner entre potes, d’une bière dans un bar, d’une soirée dansante, tout ça: NON ESSENTIEL.

Les médias n’ont jamais soulevé ni la violence, ni l’absurdité de cette classification humiliante qui colle à la peau des «non-essentiels».
Essentiel ou non-essentiel par rapport à quoi? A qui?
Une expression qui s’incruste au sein des consciences et qui creuse son nid.
Une partie de la société serait donc devenue inutile, insignifiante, non importante…
Tandis que l’autre partie passe sa journée masquée ou devant son ordinateur, ou seul face à la mort.

Alors je pose une dernière question : est-ce que la politique telle qu’elle est menée aujourd’hui est essentielle, elle?

Cette folie autoritaire interminable et bouffonne est-elle essentielle?
Des mesures liberticides inédites, des mesures coercitives qui finissent de vider notre portefeuille, un alarmisme défiant toute sagesse, une politique de santé qui prévoit de vacciner 70% de la population pour permettre aux gens de se rassembler… Alors que 99% de la population échappe aux formes graves du Covid… Des centaines de milliers de personnes jetées dans la précarité et la dépression…
Cette politique est-elle vraiment essentielle?

On pourrait me reprocher de chercher un bouc émissaire. Mais comment accepter que les gouvernants aient dans le passé appliqué une politique qui creuse les inégalités, dévitalise notre système de santé, détruit la nature… et qu’à présent ils prennent des décisions aggravant la crise économique de façon inédite, accélérant la numérisation de la société à toute vitesse, étouffant la société par des confinements successifs sans avoir préalablement analysé la balance bénéfice/risque?

Certains m’ont dit qu’ils ne voudraient pas être à la place des hommes et des femmes politiques qui décident en ces temps de crise.
Alors d’abord, ils sont payés pour ça: ils ont choisi leur job comme moi le mien.
Et moi je veux bien donner ma place de non-essentielle à un politicien ou une politicienne et aller faire un peu de politique, ça renflouerait mon compte en banque et ça me permettrait peut-être de comprendre comment on en est arrivé là.

Et pourquoi pas un comité de concertation d’artistes qui décrèteraient que le métier d’hommes et de femmes politiques n’est pas essentiel, juste pour voir leurs tronches. On va me dire: ça n’existe pas des femmes et des hommes politiques non essentiels. Et pourquoi pas?

Et si… Allez je lance une idée folle : et si on vivait avec le virus?
Si on vivait avec le risque? Si on vivait avec la mort? Sans qu’elle devienne un gros mot.
On ne peut pas constituer nos vies avec un amas de trouille.
Les artistes sont là justement pour défier la peur et la transformer en joie, en réflexion, en contemplation.

On n’est pas obligé de rester docile, quand on voit de la folie, on n’est pas obligé de collaborer à de la folie.
On est libre de raisonner de réfléchir, de s’informer, de se déplacer, de se rassembler.
On est libre aussi de ne pas accepter que l’Etat entre dans une logique de peur.
Mobilisons-nous, soyons offensifs, mettons la pression, allons parler à ceux qui prennent les décisions les yeux dans les yeux pour qu’ils les ouvrent.
Engageons-nous.
Arrêtons la destruction de la société et du tissu social.
Stoppons le “quoi qu’il en coûte” qui va coûter aux générations prochaines.

Et préparons la fête géante qui nous attend.

Source photo :
https://www.facebook.com/stillstandingforculture

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