Si le fondement du pass sanitaire est bien la santé publique, alors l’Autorité demande d’exclure une série de lieux et événements de la liste de ceux qui sont soumis au pass : « les événements et les festivals qui se déroulent ‘en mode statique’, les restaurants ou encore les cinémas, les théâtres et les musées. »

© BAM! Vick

Au cœur de la propagande vaccinale, une ligne rouge vient d’être franchie : celle de cibler nos enfants, de les englober dans l’hystérie du « tout vacciné ». Les écoles de la Région bruxelloise s’engagent dans une croisade de santé publique. Il y a « urgence », nous dit-on ! Sensibilisation des élèves et vaccination scolaire contre le COVID 19 sont au programme de pléthore d’établissements secondaires[1]. Un seul et même objectif pour les communautés francophone et néerlandophone : toucher la tranche d’âges des 12-17 ans. De quoi susciter quelques questions lourdes d’inquiétudes.

Vous avez dit : consentement libre ?

Hormis l’habituelle liste de fournitures, les parents ont donc reçu un formulaire de consentement à compléter pour les moins de 16 ans. La vaccination étant à première vue un choix laissé à l’appréciation de chacun, ces parents sont libres, théoriquement, d’y opposer leur veto. Mais ne nous y trompons pas : tout est mis en place pour tenter de convaincre ! La réponse de l’ONE, interpellée par la FAPEO (Fédérations des Associations de Parents d’élèves de l’Enseignement Obligatoire) sur les questionnaires transmis aux parents, l’illustre à merveille : « L’objectif est de mieux comprendre, pour mieux sensibiliser, de donner de meilleures informations en fonction des réserves exprimées, en vue oui d’augmenter au final la couverture vaccinale ». Convaincre donc, si bien qu’il y a lieu de comprendre en filigrane que celui qui doute à tort. Celui qui doute est un sot, un ignorant, qu’il convient d’éduquer. C’est, en tout cas, l’un des visages les plus courants prêtés, dans les médias, aux personnes qui émettent des réserves quant à la vaccination. A tel point que la remise en question devient un acte de bravoure. Les médecins et les scientifiques eux-mêmes ne sont pas à l’abri de la stigmatisation. Pareil biais risque d’enfermer dans le silence nombre de parents, d’enseignants et d’intervenants. Ou pire encore, d’amener des parents et des adolescents au consentement par la voie de la pression sociale.

La balance bénéfices-risques

La question d’un « risque substituable », à savoir l’opportunité de considérer les effets secondaires potentiels d’un vaccin, et ce, même s’ils sont rares, comme un risque plus important que celui d’attraper la maladie ou d’en développer des effets graves, est pleinement légitime. Le doute est par ailleurs (plus que) raisonnable face à une tout nouvelle technologie de vaccination, dont le taux d’effets indésirables graves et de décès signalés après l’administration est particulièrement élevé. Pourtant, dans le secteur de l’Education (à en juger du moins par les actions qui y sont entreprises), la balance semble pencher indubitablement du côté des bénéfices. Si la gestionnaire de crise à l’ONE, engagée dans la mise en œuvre au sein des écoles, évoque des bénéfices « indirects », comme le fait pour les jeunes de pouvoir « vivre plus normalement leurs activités », elle affirme en revanche être défavorable à une vaccination obligatoire pour les jeunes « pour la raison qu’il n’y a pas pour eux d’intérêts directs ». Et pour cause, « les enfants et les jeunes présentent un tableau généralement bénin ou asymptomatique lorsqu’ils sont infectés par le SARS-COV2 et la circulation du variant delta ne parait pas avoir significativement modifié cette constatation. ». Au « Joint Committee on Vaccination and Immunisation » (le Comité Conjoint sur la Vaccination et l’Immunisation, au Royaume-Uni), la prudence est de mise puisqu’il ne recommande pas la vaccination des 12-15 ans en bonne santé, soulignant que les bénéfices individuels pour cette tranche d’âges sont faibles et que, même s’ils sont rares, les risques potentiels liés au vaccin sont potentiellement sérieux (on parle tout de même de myocardites post-vaccinales) et toujours en cours de description. La notice du vaccin Comirnaty de Pfizer/BioNTech fait état de myocardites (inflammation du muscle cardiaque) et péricardites (inflammation du péricarde, membrane recouvrant le cœur) parmi les effets indésirables de fréquence indéterminée, à savoir dont la fréquence « ne peut être estimée sur base des données disponibles ».

Pas d’intérêts directs sur le plan de la santé des jeunes mais des risques assortis d’une multitude d’inconnues... le choix politique a de quoi étonner (et le mot est faible) même si l’on reprend l’argument avancé par la Task Force selon lequel il s’agit aussi d’assurer une couverture plus large de la vaccination en Région bruxelloise.

Les bons et les mauvais élèves

Au-delà des questionnements relatifs à la balance « bénéfices-risques » pour la santé des élèves, des éventuelles conséquences psycho-sociales sont à prendre en considération. L’autre grand corollaire de cette campagne de sensibilisation constitue en effet la « transparence » du statut vaccinal des élèves : entre camarades de classe et vis-à-vis de leur professeur. Vaccinés « versus » non vaccinés, cette nouvelle catégorisation des individus risque de faire sa rentrée dans les classes. C’est une crainte majeure de la FAPEO, qui rapporte des appels de parents « qui ont peur de la stigmatisation de leurs enfants qui ne sont pas vaccinés ». Les professeurs devront, cette année, exercer une vigilance sans faille. Il conviendra de s’assurer qu’aucune violence symbolique ne soit exercée envers les enfants non vaccinés (et leurs parents) qui seraient en quelque sorte les mauvais élèves de la campagne de sensibilisation. Si tant est qu’un tel contrôle soit possible.

Une mise en demeure de répondre aux questions

Pour le Collectif Initiative Citoyenne, les questions suscitées par cette mesure sont graves et touchent de nombreux volets d’ordre épidémiologique, légal, éthique, informationnel ou relatifs à la responsabilité.

C’est pourquoi le Collectif a adressé, via son avocat, à la Ministre de l’Education en Fédération Wallonie-Bruxelles, un courrier de mise en demeure de répondre à ces questions et de suspendre la campagne tant que les éclaircissements demandés n’ont pas été fournis.

Le courrier est consultable dans son intégralité sur le site du Collectif www.initiativecitoyenne.be

Marley R.


Site de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Le portail de l’enseignement en Fédération Wallonie -Bruxelles
http://www.enseignement.be/index.php?page=28571&navi=4677&rank_page=28571-
https://www.levif.be/actualite/belgique/la-vaccination-se-fait-egalement-dans-l-enseignement-neerlandophone-a-bruxelles/article-news-1469509.html

https://www.rtbf.be/info/dossier/epidemie-de-coronavirus/detail_coronavirus-a-bruxelles-la-fapeo-denonce-un-formulaire-sur-la-vaccination-distribue-dans-des-ecoles-l-one-se-defend?id=10848100

La notion de risque substituable telle que la formule le sociologue Patrick Peretti-Watel( INSERM), concernant l’hésitation vaccinale en général, non spécifique au vaccin contre la COVID in
http://ses.ens-lyon.fr/articles/sociologie-du-risque-et-crises-sanitaires-un-eclairage-sur-la-pandemie-du-coronavirus

In analyse du 09/09/2021 de la team covidrationnel.be sur le site
https://covidrationnel.be/2021/09/09/rentree-scolaire-sous-haute-tension-obligation-vaccinale-pass-sanitaire-et-vaccination-systematique-des-enfants-et-des-adolescents-le-point-sur-les-derniers-developpements/

Débat entre Véronique de Thier, responsable de la régionale de Bruxelles et responsable politique de la Fapeo, Sabine Stordeur, coordinatrice de la Taskforce vaccination et Anne-Claire Henry, gestionnaire de crise à l’ONE
https://bx1.be/radio-chronique/le-face-a-face-faut-il-vacciner-a-lecole

https://covidrationnel.be/2021/09/09/rentree-scolaire-sous-haute-tension-obligation-vaccinale-pass-sanitaire-et-vaccination-systematique-des-enfants-et-des-adolescents-le-point-sur-les-derniers-developpements/

https://www.gov.uk/government/publications/jcvi-statement-september-2021-covid-19-vaccination-of-children-aged-12-to-15-years/jcvi-statem

Site de l’AFMPS (Agence fédérale des médicaments et des produits de santé)
https://www.afmps.be/fr/usage_humain/medicaments/medicaments/covid_19/vaccins/questions_et_reponses_sur_les_vaccins_contre
dans informations sur Comirnaty/ce vaccin peut-il entraîner des effets indésirables/en détail/
cliquer sur la notice

https://bx1.be/radio-chronique/le-face-a-face-faut-il-vacciner-a-lecole

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Plus d’un an et demi de mesures sanitaires ont eu raison de la santé mentale des jeunes en les privant de contacts, de jobs et d’études. Ballotés quasiment au jour le jour entre les mesures gouvernementales et scolaires, ils ont parfois été stigmatisés, parfois physiquement brutalisés, dans tous les cas maltraités. Le bilan de la crise sanitaire sur la jeunesse est accablant. L’intérêt supérieur de l’enfant, notion juridique fondamentale du droit, aurait-il été négligé, voire ignoré par les décideurs politiques pendant la crise ?


Le 6 juin 2021, un grand quotidien allemand, « Bild », demandait pardon aux enfants pour une politique sanitaire qui a fait d’eux des victimes : « Je voudrais dire à des millions d’enfants de ce pays, dont nous sommes tous responsables en tant que société, ce que notre gouvernement fédéral n’a pas encore osé dire : nous vous demandons pardon. Nous vous demandons pardon pour un an et demi d’une politique qui vous a fait de vous des victimes (…) Car la politique et les médias, jusqu’à ce jour, distillent comme un poison l’idée que vous seriez un danger mortel pour notre société ».

Coupables ou victimes ?

Comme le montre de façon très explicite le spot publicitaire du gouvernement français pour inciter les personnes âgées à se faire vacciner, ces dernières ont été dès le départ la catégorie de la population que les jeunes devaient éviter à tout prix. Pour beaucoup de personnes âgées, les liens familiaux, et en particulier ceux avec les petits-enfants, sont de véritables raisons de vivre. La séparation étanche entre générations a peut-être fait plus de dégâts chez les personnes âgées que ne lont anticipé les décideurs, mais personne ne sest intéressé à ce quon ressenti les jeunes, privés, en quelque sorte, de voir leurs grands-parents.

Pourtant, en avril 2020, soit un mois après le début de la crise, la CODE (coordination des ong pour le droit des enfants) tirait déjà la sonnette d’alarme sur les atteintes aux droits de l’enfant, en dressant la liste des « situations préoccupantes » lors du premier confinement. Ce rapport succinct mettait très explicitement en garde les décideurs et autres gestionnaires de crise : « ce sont pourtant les enfants et les jeunes qui vont en payer les conséquences (réparties très inégalement) à court, moyen et long terms. Les groupes vulnérables vont en payer le prix fort. ». Le « principe de précaution » si souvent évoqué – à tort, puisqu’inversé - par le gouvernement pour justifier ses mesures aux effets inconnus n’a semble-t-il pas été appliqué à la jeunesse.

Cette dernière, au contraire, a dès le départ, été stigmatisée en tant que menace potentielle pour la société, vu que les jeunes sont proportionnellement peu et bien moins gravement touchés que leurs aînés par le covid. Or, la science semble montrer que plus les enfants sont jeunes, moins ils transmettent le virus.

Un Impact important sur la santé mentale

Quoi quil en soit, il apparaît que leur statut de population vulnérable sest parfaitement vérifié dans les conséquences de la gestion de crise, comme le montrent de nombreuses études sur leur santé mentale. Durant toute la crise sanitaire, les constatations sont les mêmes : augmentation de l’anxiété, des troubles du sommeil, des symptômes post-traumatiques, des dépressions, des violences intrafamiliales, dautomutilations, de troubles obsessionnels compulsifs (TOC), des tendances suicidaires, danorexie, de la cyberdépendance et de la sédentarité, de la solitude, des violences policières, de la pauvreté, des risques cumulatifs de traumatismes …

Pendant que la communication officielle faisait une fixation sur la saturation des hôpitaux à cause du Covid, tant sur les plateaux de télévision que par voie d’affichage urbain, les cabinets de psychologues, des psychiatres et les urgences psychiatriques ont quant à eux été pris d’assaut par les jeunes.

L’impact mental de la crise du coronavirus sur les jeunes a en effet largement été sous-estimé par les décideurs alors que les urgences psychiatriques commençaient à saturer de manière inquiétante : « dans le secteur de la santé mentale, un tri des patients a dû sopérer. Les urgences ont accueilli rien que pour le mois de janvier 2021, deux fois plus de consultations de jeunes adolescents par rapport à janvier 2020. Plus de la moitié présentaient des idées suicidaires, des comportements dautomutilation ou étaient passés à lacte, et un tiers de ces jeunes avait entre 13 et 15 ans ». Effectivement, il semble que tous les professionnels de la santé dans l’aide à l’enfance ont pu observer « une vague de tentatives de suicidesqui ne ralentit pas depuis novembre, à cause du climat anxiogène », comme le résume la pédopsychiatre Pauline Chaste. Une des explications pourrait être que "les enfants sont des éponges émotionnelles, ils ressentent évidemment langoisse de leurs parents", comme l’explique le psychiatre Serge Hefez.

Les idées suicidaires touchent un public de plus en plus jeune. Ainsi, les consultations au Centre de Prévention du Suicide belge pour une crise suicidaire ont augmenté de 50,9% entre 2019 et 2020. Parmi les nouveaux patient, « la tranche d'âge des 14-30 ans est fort représentée en 2020 alors qu'elle n'était pas autant représentée auparavant ». Sciensano fait les mêmes constatations : un quart des répondants de 18 à 29 ans à son enquête ont déclaré avoir sérieusement envisagé le suicide au cours des 12 derniers mois (avril 2020 à mars 2021). Pire : 2,3% (hommes) et 1,1% sont passés à l’acte, explosant les chiffres de l’enquête précédente. Cela ne concerne pas que les ados : une pédopsychiatre française constate même que « le nombre didées suicidaires ou de tentatives de suicides chez les enfants de moins de dix ans a augmenté » !

La solitude, le manque de contact avec les autres enfants (primordial à l’adolescence), la sédentarité, le contexte anxiogène, la précarité, labsence de soutien médical ou encore linquiétude face à lavenir compliquent la vie des jeuneset accroissent les risques liés au suicide.

mais aussi sur la santé tout court

Une étude britanniqueva même jusqu’à faire le lien entre l’augmentation des cas de Covid chez les jeunes adultes et les conséquences directes de la gestions de la crise du covid, à savoir l’augmentation du stress et de l’anxiété : « Nous soutenons que la combinaison de considérations de santé mentale, sociales et économiques pourrait avoir contribué à l'augmentation des infections à la COVID-19 chez les jeunes adultes, et attribuer le blâme à ce groupe n'aidera pas nos efforts pour reprendre le contrôle de la maladie. » Ce n’est pas nouveau, puisque les conséquences délétères du stress sur l’immunité sont scientifiquement prouvées. Le climat de peur entretenu dans les médias et les déclarations gouvernementales aurait-il contribué à aggraver la situation épidémique ?

Mais ce n’est pas tout : en interdisant le sport et les activités de plein air aux enfants pour les maintenir à la maison avec des parents qui travaillent à distance, ils se sont retrouvés en permanence devant leurs écrans. Les mesures ont paradoxalement obligé la population (et en particulier les enfants) à faire exactement le contraire de ce que prône l’OMS en matière d’activité physique pour se maintenir en bonne santé. L’enquête de la caisse d’allocations familiales Camille a montré que plus d’un ado sur trois avait pris du poids. Les mesures « sanitaires » auraient-elles contribué à provoquer une autre crise sanitaire chez les jeunes ?

Quant au port du masque par les enfants, il fait l’objet d’une controverse. D’aucuns sont d’avis que cela n’a aucune incidence sur la santé, mais, en fin de compte, personne n’a demandé leur avis aux enfants qui doivent parfois le porter de nombreuses heures d’affilée sous peine d’être sanctionnés. La Société française de pédiatrie a toutefois recommandé la fin du port du masque dans les écoles primaires, reconnaissant du bout des lèvres « la pénibilité de cette mesure ».

Si on revient aux fondamentaux, quand bien même les masques seraient utiles, même si la science semble montrer que ce n’est pas le cas, les protocoles d’utilisation des masques sont très stricts[24]. Pourquoi, dès lors, les imposer à de jeunes enfants qui ne peuvent pas s’en servir « correctement » ?

Personne ne s’est semble-t-il ému du port du masque par les adultes dans les crèches, recommandé par l’Office national de l’enfance (ONE), sur le développement cognitif des bébés, notamment la lecture et l’expression des émotions dans la communication non verbale, ainsi que l’apprentissage du langage. Ne nous affolons pas, ailleurs, c’est pire, puisque l’académie américaine de pédiatrie recommande le port du masque dès l’âge de deux ans !

Décrochage scolaire

Autre conséquence inattendue des mesures anti-covid chez les jeunes : l’impact sur l’éducation et l’enseignement, qui occupe normalement la majorité de leur temps en semaine. Les confinements et la généralisation de l’enseignement en distanciel ont fait des ravages en matière de décrochage scolaire.

Il est en tout cas flagrant de constater que la relation professeur-élève, capitale pour la réussite scolaire, s’est brutalement effacée au profit des outils numériques à leur disposition : écrans, tablettes, smartphones. Le nombre d’heures de travail s’en est ressenti. Une enquête du ministère de l’éducation en France a montré que seulement environ 10% des élèves ont reconnu travailler au moins 4 heures par jour pour leur scolarité, et plus de 60% deux heures ou moins !

Et ça continue

En tout cas, les études pointent toutes du doigt les effets toxiques des mesures sanitaires sur les jeunes. Tant d’effets délétères dus à ces restrictions ont-ils eu au moins un effet bénéfique sur l’épidémie ? Rien n’est moins sûr, la qualité des études d’évaluation étant plus que douteuse. Et le gouvernement s’est bien gardé d’en évaluer la pertinence et l’efficacité, avant non seulement d’entériner, mais de tenir indéfiniment à sa disposition ses mesures de gestion de crise dans sa « loi pandémie » votée comme un seul homme par les partis de la majorité gouvernementale.

Bref, si on est certains des effets dévastateurs des mesures, leur bien-fondé est un énorme point d’interrogation. Un changement de méthode n’est toutefois pas à l’ordre du jour, puisque malgré un taux de vaccination élevé en Belgique, de nombreuses mesures coercitives, dont le port du masque pour les élèves de secondaire à Bruxelles, seront d’application lors de la rentrée scolaire. Le climat de peur entourant les écoles est toujours de mise, mais cette fois-ci parce que les jeunes seraient maintenant la cible privilégiée du dernier variant.

La vaccination en question

Le dernier débat en date concerne la vaccination des enfants. Pour atteindre ses chiffres purement théoriques d’« immunité de groupe », le gouvernement na pas lésiné sur la promotion de la vaccination chez les jeunes (chantage à la vaccination pour assister à un concert ou partir en vacances, centre de vaccination avec DJ, pubs à la télé, à la radio…). Un véritable matraquage touchant toute la population. On peut se poser la question de l’éthique de cette campagne qui fait la promotion dun produit expérimental (jusquen 2023) alors que les jeunes ne sont quasiment pas touchés par le covid mais quils risquent, statistiquement, den payer le prix fort. On signale des cas de myocardite à la suite de la vaccination anticovid, et même si lincidence est très faible, ce nest pas anodin.

La notion de solidarité et dimmunité collective pour convaincre les jeunes de se faire vacciner revient comme un leitmotiv. Mais on sait aussi aujourdhui que les risques de transmission existent encore après ladministration du vaccin. Alors pourquoi parler de solidarité quand le vaccin nempêche ni de tomber malade, voire gravement malade ou den mourir, ni de transmettre la maladie ? Le débat sur la vaccination est clivant et repose sur une guerre de linformation entre médias traditionnels et médias alternatifs. Les sites « non officiels » sur la santé comme Reinfocovid mettent laccent sur la balance bénéfice-risque, en défaveur du vaccin, selon eux, pour ce qui concerne les jeunes.

Moderna a lancé des essais de vaccination sur les moins de 10 ans en mars 2021. Lessai est pour lheure en phase 2, ce qui nempêche pas les gouvernements de prôner, voire de rendre quasiment obligatoire dans les faits la vaccination des enfants.

Et pour les parents qui pensent échapper à lobligation vaccinale à l’école pour leurs enfants, la France envisage sérieusement de supprimer ce droit fondamental. En Belgique, ce nest pas à lordre du jour.

L’intérêt de l’enfant bafoué

En fin de compte, il semble qu’une seule notion soit absente des décisions des gouvernements dans leur gestion de la crise : l’intérêt supérieur de l’enfant. Dans son rapport cité plus haut, la Fédération Wallonie-Bruxelles alertait, en vain, les décideurs dès avril 2020 : « les enfants nont pas été et ne sont toujours pas le visage de la crise. Labsence de prise en compte de leur intérêt supérieur dans toutes les décisions prises et les concernant renforce limpact déjà désastreux que cette crise sanitaire a et aura sur les droits de lenfant ».

Or, le respect par la société de « lintérêt supérieur de lenfant » est une idée essentielle, inhérente à toutes les cultures, inscrite dans la déclaration sur les droits de l’enfant de 1959. L’analyse de l’ONU est très explicite à cet égard : c’est un droit de fond qui peut être invoqué devant un tribunal, c’est un principe juridique interprétatif fondamental et une règle de procédure selon laquelle les États « doivent expliquer comment ce droit a été respecté dans la décision, à savoir ce qui a été considéré comme étant dans lintérêt supérieur de lenfant, sur la base de quels critères et comment lintérêt supérieur de lenfant a été mis en balance avec dautres considérations, quil sagisse de questions de portée générale ou de cas individuels ». Cela a-t-il été le cas dans la gestion de la crise ? La réponse est dans les faits, conséquences tangibles des décisions prises « dans lintérêt collectif ».

D’ores et déjà une action en justice contre la vaccination des mineurs et le contournement de l’accord parental est en cours en Belgique. Virginie van Lierde, cofondatrice de Trace ton cercle résume la question en une phrase qui se passe de commentaire : « on nous fait croire depuis un an et demi quon est en guerre, mais dans une guerre, on protège les enfants ».

Par Valérie Lemaître et Hughes Belin, journalistes chez BAM !


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Source:

[1] https://enfance-libertes.fr/un-grand-quotidien-national-allemand-demande-pardon-aux-enfants-pour-la-gestion-de-la-crise-sanitaire/
[2]
https://www.gouvernement.fr/parce-qu-on-reve-tous-de-se-retrouver-vaccinons-nous-contre-la-covid-19
[3] www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_personnes-agees-et-confinement-mourir-de-solitude-une-chronique-d-irene-kaufer?id=10482516
[4] www.lacode.be/IMG/pdf/Situations_de_vulnerabilite_-_COVID-19_-_CODE-2.pdf
[5] www.nature.com/articles/d41586-020-02973-3
[6] cdn.uclouvain.be/groups/cms-editors-reso/2020-nouveau-site/actualites/selection-de-ressources/2021/juin---sante-mentale/Sant%C3%A9-mentale-des-jeunes-en-p%C3%A9riode-COVID-19-sr.pdf
[7]
https://bam.news/bam.news/articles/article-3-4-it-s-the-people-not-the-beds-stupid/
[8] pro.guidesocial.be/articles/actualites/article/le-service-de-pedopsychiatrie-demuni-face-a-la-detresse-des-adolescents
[9] www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/17/gestes-suicidaires-en-france-des-signaux-de-hausse-chez-les-jeunes_6080398_3244.html
[10] www.rtl.fr/actu/bien-etre/les-tentatives-de-suicide-prennent-une-ampleur-inhabituelle-alerte-une-pedopsychiatre-7900020480
[11] www.francetvinfo.fr/replay-radio/info-medias/envoye-special-alerte-sur-la-detresse-des-ados-face-a-la-crise-sanitaire_4630655.html
[12] www.preventionsuicide.be/resource/static/files/cps-annee2020.pdf
[13] https://www.belgiqueenbonnesante.be/fr/etat-de-sante/crise-covid-19/impact-du-covid-19#references
[14] https://etudiant.lefigaro.fr/article/on-manque-de-lits-pour-les-jeunes-qui-doivent-etre-hospitalises-apres-une-tentative-de-suicide_ca039f02-a7f6-11eb-aa69-bb581e95d794/
[15] https://www.gentside.com/societe/covid-19-les-tentatives-de-suicide-en-forte-hausse-chez-les-jeunes_art98814.html
[16] www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0033350620304601?casa_token=qkZmpy3itjoAAAAA:QFfn8iUJiFWLGz-w-ehms-mf7rXdGlrIjedN2OeCnJ8zmV-T4koMCDhtsf6f3YgNTOOSFUuXQg
[17] https://presse.inserm.fr/quand-le-stress-affaiblit-les-defenses-immunitaires/38527/
[18] www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/physical-activity
[19] www.camille.be/sites/default/files/2021-04/Barom%C3%A8tre%20Camille%20-%20Les%20jeunes%20Wallons%20dans%20la%20tourmente.pdf
[20] www.lci.fr/sante/port-du-masque-chez-les-enfants-des-risques-sont-ils-averes-2186490.html
[21] www.sfpediatrie.com/sites/www.sfpediatrie.com/files/medias/documents/cp_17juin2021_cgl.pdf
[22] https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/04/20/une-etude-se-stanford-confirme-linutilite-medicale-du-port-du-masque-mais-les-gouvernements-ne-sont-pas-prets-de-labandonner/
[23] www.neosante.eu/les-masques-un-supercherie-scientifique/
[24] apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/337984/WHO-2019-nCov-IPC_Masks-2020.5-fre.pdf
[25] www.rtbf.be/info/societe/detail_des-masques-dans-nos-creches-quelles-consequences-sur-les-enfants?id=10706718
[26] www.ouest-france.fr/monde/etats-unis/covid-19-l-academie-americaine-de-pediatrie-recommande-le-masque-a-partir-de-2-ans-a-l-ecole-8404fd30-ea1c-11eb-9fbf-539ca25afae8
[27] www.rtbf.be/info/societe/detail_selon-une-enquete-de-camille-pres-de-la-moitie-des-eleves-est-en-decrochage-scolaire-a-cause-du-distanciel?id=10715387
[28] https://ecolebranchee.com/une-bonne-relation-enseignant-eleve-pour-favoriser-le-succes-a-lecole/
[29] www.education.gouv.fr/dispositif-d-evaluation-des-consequences-de-la-crise-sanitaire-comment-les-eleves-ont-ils-vecu-le-322830
[30] www.7sur7.be/belgique/les-etudes-sur-les-mesures-sanitaires-sont-elles-fiables-des-chercheurs-font-une-decouverte-surprenante~afcc9d4a/
[31] www.lalibre.be/belgique/politique-belge/2021/07/15/voici-le-contenu-de-la-loi-pandemie-votee-ce-jeudi-JG257PMJFZCFXO7LFQGUJTMOXY/
[32] https://plus.lesoir.be/391113/article/2021-08-24/coronavirus-lombre-du-variant-delta-plane-sur-la-rentree-scolaire
[33] https://theconversation.com/amp/un-an-plus-tard-que-sait-on-de-linfection-des-enfants-par-le-coronavirus-sars-cov-2-156600
[34] https://ansm.sante.fr/informations-de-securite/vaccins-a-arnm-contre-la-covid-19-cominarty-et-spikevax-risque-de-myocardite-et-de-pericardite 
[35] www.sciencemag.org/news/2021/06/israel-reports-link-between-rare-cases-heart-inflammation-and-covid-19-vaccination
[36] https://reinfocovid.fr/science/vaccination-des-enfants-et-adolescents-reponse-a-une-infirmiere-scolaire/
[37] www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-moderna-lance-essai-clinique-tester-son-vaccin-enfants-86318/
[38] www.linternaute.com/actualite/guide-vie-quotidienne/1243286-rentree-scolaire-2021-date-et-nouvelles-annonces/
[39] www.liberteeducation.com/peut-on-toujours-faire-lecole-a-la-maison-en-septembre-2021/
[40] www.enseignement.be/index.php?page=28188&navi=4580#regles
[41] www.cairn.info/revue-journal-du-droit-des-jeunes-2011-3-page-10.htm
[42] www2.ohchr.org/english/bodies/crc/docs/CRC.C.GC.14_fr.pdf
[43] www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-la-vaccination-contre-le-covid-19-des-16-17-ans-attaquee-en-justice?id=10811990

Le réseau social supprime 150 canaux du groupe Querdenken

Ce jeudi 16 septembre[1] le chef de la cybersécurité chez Facebook et ancien collaborateur au Conseil national de sécurité des États-Unis chargé de la cybersécurité, Nathaniel Gleicher[2], a annoncé que Facebook avait procédé à une action sans précédent, supprimant 150 canaux de Querdenken (litt. « sortir des chemins battus »), faisant partie du mouvement allemand d’opposition aux mesures liberticides « anti-corona ».

La raison ? Facebook les accuse d’être un « réseau nuisible » responsable de « paroles haineuses », de « harcèlement » et de la diffusion de désinformation (sanitaire) susceptible de causer des « dommages coordonnés envers la société ». Sur base de quelles preuves ? « Comme on le sait d‘après les médias publics, ce groupe [Querdenken, NDLR] aurait perpétré des actes de violences réels contre des personnes qui travaillent dans le journalisme, la police ou le secteur de la santé en Allemagne. »

Accusations sans preuves

Aucune preuve, aucune décision de justice, aucun jugement, aucune investigation criminelle, juste des on-dit médiatiques tout aussi vagues que diffamatoires. En outre, en Allemagne, une organisation ne peut être interdite et dissoute pour des crimes perpétrés par quelques membres isolés, car il faut avant tout prouver que l’organisation en soi est violente. On pourrait sinon interdire tout club de football dont l’un des supporters aurait, par exemple, passé quelqu’un à tabac après un match bien arrosé. Mais pour Facebook, si on en croit l’ARD, il suffit que le groupe « ait été associé à l’usage de violence et d’autres ‘dommages sociaux‘ » pour le censurer. « Être associé à » ne veut rien dire d’autre que quelqu’un vous accuse (à tort ou à raison) d’une chose et qu’ainsi, vous y êtes associé.

Or, ayant moi-même participé régulièrement aux manifestations de Querdenken en ayant également pris la parole, je sais d’expérience que ces accusations sont fausses. Jamais, je n’ai vu ni actes ou incitations à la violence venant de leur part. Ils se sont toujours tenus à l’écart de tout extrémisme et recours à l’agressivité. Les seuls « actes de violences » visibles semblant venir de la police, de casseurs et d’agents provocateurs, présents à chaque manifestation.

Inversion des rôles

C’est d’ailleurs Querdenken qui a organisé les grandes manifestations à Berlin l’été dernier[5] et cet été, ainsi que celle de Leipzig en novembre dernier, et qui a mené le cortège de la manifestation Europeans United ce samedi 11 septembre 2021 à Bruxelles. Ce sont eux qui sont victimes d’une campagne médiatique de diffamation, qui les traite de complotistes, antisémites, extrémistes, voire néonazis les associant à « l’assaut » sur le Bundestag.  Et pourtant, le gouvernement allemand lui-même a admis, il y a un an, qu’une influence de leurs manifestations dans cette direction n’avait pas eu lieu[12]. Au contraire, ce sont eux qui ont réellement été victimes d’attentats à leur encontre à plusieurs reprises[13], , , .

Des glissements conceptuels qui menacent tous les opposants

Le problème est là : on invente de nouvelles catégories d’infractions pénales (« dommages coordonnés envers la société ») , on détourne la définition du concept de « violence » et on considère,  dorénavant, comme le suggère Facebook, que diffuser des informations et opinions alternatives (telles que ne pas se faire vacciner, participer aux manifestations, faire fi des barrages de police, avoir recours à la résistance passive, refuser le port du masque ou le confinement), pourrait éventuellement être associé à de la violence parce que, soi-disant, on encourage la transmission du sars-cov-2 qui seraient liées aux hospitalisations, aux décès, à la prolongation des mesures et de leurs coûts… Alors, nous pourrions, tôt ou tard, tous être « associés à des actes violents » et nous voir censurés… voire pire.

Récusant toutes les accusations faites par Facebook, Michael Ballweg, fondateur de Querdenken, a déjà annoncé avoir envoyé une mise en demeure à Facebook.

Par Colin Meier, journaliste citoyen


https://about.fb.com/de/news/2021/09/entfernung-neuer-arten-von-bedrohlichen-netzwerken/

https://www.csis.org/people/nathaniel-j-gleicher

https://www.tagesschau.de/inland/facebook-querdenken-101.html

https://rumble.com/vazdjc-demonstration-gegen-corona-massnahmen-in-leipzig-was-wirklich-geschah.html

https://nuoflix.de/audiatur-et-altera-pars-man-hoere-auch-die-andere-seite

https://nuoflix.de/berlin-28-august-2021--eine-chronologie

https://www.neulandrebellen.de/2020/11/was-war-in-leipzig-los-im-gespraech-mit-robert-fleischer-exomagazin-tv/

https://www.youtube.com/watch?v=4gp0Za8_xig

https://fb.watch/86Wckdzfm1/

https://apolut.net/whoever-thinks-is-an-anti-semite-querdenken-in-the-crosshairs-uli-gellermann/

https://apolut.net/facebook-hilft-der-diktatur-us-konzern-loescht-querdenker-kanaele/

https://www.md-universal.eu/images/1922083.pdf (v. p. 8)

https://youtu.be/oBIqxSpUN_U?t=666 (à.p.d. 00:11:04)

https://www.polizei.sachsen.de/de/MI_2020_76587.htm

https://www.lvz.de/Leipzig/Polizeiticker/Polizeiticker-Leipzig/Anschlag-auf-Reisebus-mit-Corona-Demonstranten-in-Connewitz-Soko-LinX-ermittelt

https://www.youtube.com/watch?v=gEMKW4lQkyE

https://www.md-universal.eu/images/20210917_PM_Loeschung-Facebook.pdf

Source photo :
Colin Meier


"Au jour de la rentrée scolaire 2021-2022, l’accumulation des données scientifiques confortant cette exhortation à la prudence nous a menés à établir cette nouvelle note, visant à réagir à la « course vaccinale » qui semble s’être emballée au fil des conférences et comités interministériels de cet été."

"À l’occasion de la rentrée des classes, on a annoncé avec une grande assurance l’envoi de vaccibus dans les écoles bruxelloises…"

"Dans le même temps, on évoque par ailleurs la possibilité d’une obligation vaccinale ciblée, chez les soignants, voire chez les enseignants, et l’extension de la vaccination à tous les enfants en âge scolaire…"

"Enfin, ce 7 septembre 2021 a été marqué par la formation d’un accord politique sur l’extension du “Covid Safe Ticket”, à la discrétion de chaque Région, aux bars, restaurants, discothèques, lieux de sports, de culture et de loisirs, à partir de 16 ans, et aux hôpitaux, maisons de repos et événements de masse dès 12 ans."

"Face à ces divers éléments particulièrement interpellants, il semble nécessaire, tout d’abord, d’examiner les analogies, comparaisons et extrapolations qui dominent le débat actuel en la matière et, ensuite, de faire le point sur l’état des connaissances et de l’éthique concernant la vaccination des jeunes en particulier."

Lire l'article dans son intégralité ici :
https://covidrationnel.be/2021/09/09/rentree-scolaire-sous-haute-tension-obligation-vaccinale-pass-sanitaire-et-vaccination-systematique-des-enfants-et-des-adolescents-le-point-sur-les-derniers-developpements/

Conclusion:

"La vaccination a certainement un rôle à jouer dans la lutte contre le Covid-19. Toutefois, et au vu des connaissances acquises depuis de longues années sur l’immunité et les virus respiratoires à ARN, ce rôle ne peut se concevoir que dans une politique de riposte plus globale." 

"La campagne de vaccination actuelle massive et non-ciblée soulève de nombreux problèmes dont certains ont été abordés en détails dans cette note. Parmi ceux-ci, on peut souligner : l’impossibilité d’éradiquer le virus, le manque d’efficacité pour empêcher la contagion, la réduction de l’efficacité vaccinale avec le temps et face à l’apparition de variants, la qualité inférieure de l’immunité vaccinale par rapport à l’immunité naturellement acquise, les effets aigus secondaires non négligeables des vaccins, les inconnues sur les effets à moyen et long terme. Si la stratégie de vaccination actuelle continue à être vue comme la seule et unique issue, il est à craindre que la crise que traversent nos sociétés ne perdure encore longtemps. Nous plaidons donc pour une politique de vaccination ciblée sur les personnes vulnérables (personnes âgées et à comorbidités qui n’ont pas encore été infectées) et épargnant les enfants et les adolescents, hormis ceux dont la situation personnelle (comorbidités) ferait peser leur balance risques-bénéfices en faveur de la vaccination, ainsi que pour la levée de toute mesure visant à créer une “pression vaccinale” sur cette population."


Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celle de BAM!

Source photo :
https://www.qwant.com/?t=images&q=pass+sanitaire+adolescent&license=share&o=0%3A871E48203CE4052D12E424C1677E8C608E579FE0

"L'assistance publique de Marseille (AP-HM) et l'université d'Aix-Marseille ont annoncé au journal Le Monde ne pas vouloir prolonger le mandat de Didier Raoult à la tête de l'Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) Méditerranée"


"Âgé de 69 ans, le professeur Didier Raoult espérait pouvoir rempiler pour un nouveau mandat à la tête de l'IHU Médtierranée-Infection, mais les membres fondateurs de la structure ne l'entendent pas de cette oreille. En effet, l'AP-HM et l'université Aix-Marseille, ne souhaitent pas reconduire le microbiologiste à la tête de l'Institut."

"Didier Raoult devait être rattrapé par l'âge de départ à la retraite le 31 août prochain : c'est pour cette raison qu'il avait fait parvenir à la direction de l'AP-HM une demande de cumul emploi-retraite. L'assistance publique n'a toutefois pas décidé de répondre favorablement à la requête du microbiologiste."

""La commission médicale de l’AP-HM ne voit pas d’objet à prolonger Didier Raoult", estime l'un des cadres de l'Assistance publique."

"Interrogé par Le Monde, Jean-Luc Jouve, un des cadres de l'AP-HM explique : "La commission médicale de l’AP-HM ne voit pas d’objet à prolonger Didier Raoult, ne serait-ce que pour deux journées et demie par semaine, comme il le demande. Il y a largement les équipes nécessaires, à l’IHU, pour que son départ soit comblé". Le 31 août prochain, Didier Raoult ne sera donc plus professeur des universités, ni praticien hospitalier. Un successeur devrait être désigné dès le mois de septembre."

"Des prises de position décriées"

"Didier Raoult est l'un des visages de la pandémie de Covid-19. Fervent partisan de l'hydroxychloroquine, le microbiologiste présentait un temps le médicament comme un remède efficace contre l'infection au nouveau coronavirus. Cette prise de position avait causé de nombreux remous dans le milieu scientifique, et l'efficacité de son traitement anti-paludique a été très largement remise en cause."

"Le microbiologiste de 69 ans est notamment visé par une enquête interne initiée par l'université d'Aix-Marseille au sujet des expérimentations menées à l'IHU. L'Agence du médicament avait également annoncé le lancement d'investigations sur d'éventuels "manquements à la réglementation" concernant des essais cliniques sur des êtres humains, le 21 juillet dernier."

"Vague de soutien sur les réseaux sociaux"

"L'annonce de son éviction prochaine de la direction de l'Institut Hospitalo-Universitaire a suscité sur les réseaux sociaux émoi et la colère chez de nombreux partisans de Didier Raoult. Le hashtag "#TouchePasARaoult" a été immédiatement lancé sur Twitter afin d'exprimer une vague de soutien au professeur marseillais. Plus de 17 000 tweets ont été échangés."


Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celle de BAM!

Lire l'article dans son intégralité ici :
https://www.ladepeche.fr/2021/08/18/marseille-didier-raoult-ecarte-de-la-direction-de-lihu-mediterranee-9738950.php

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