"Philosophe et écrivain, Gaspard Koenig est le fondateur du think tank "Génération libre" qui , chaque semaine, fait paraître un "Observatoire des libertés confinées". Il publie un conte philosophique* dans lequel il critique le néo-libéralisme contemporain et estime que la gestion de la crise sanitaire représente un réel danger pour nos libertés."

"Avec cette crise sanitaire, notre conception de la mort et de la santé a-t-elle changé selon vous?"

"La gestion de l’épidémie montre qu’on ne supporte plus du tout l’idée de la mort. Nous sommes prêts à sacrifier la vie pour l’éviter, à nous priver de vivre par peur de mourir, ce qui est tout de même paradoxal. On pense que l’essentiel est de conserver la vie biologique. Mais une vie confinée d'un an, c’est comme une vie de perdue à plus long terme. C'est pourquoi les chiffres de mortalité n’éclairent qu’une partie de la crise actuelle."

""Nos sociétés sont moins anéanties par ce virus que par une perception du risque complètement déréglée ""

"C’est donc notre perception du risque qui a changé aussi? Le risque zéro est devenu la règle dans nos sociétés, selon vous?"

"À l’époque de Montaigne, il y avait la peste et des tas de maladies non guérissables. Mais c’était un problème parmi d’autres. Il y a toujours eu des épidémies dans l’histoire de l’humanité. L’épidémie de grippe de 1968 n’était pas l’obsession numéro un de nos sociétés à l’époque. Ce qui a changé, c’est notre rapport au risque. C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité, qu’on arrête tout à cause d’une épidémie. Même au Moyen âge, lorsqu’il y avait une épidémie, la vie continuait: on n’avait pas le choix."

"Allons-nous donc nous confiner pour toujours? Aujourd'hui, pour rentrer dans un café ou un commerce, les Chinois doivent montrer un QR code. C’est une prison à ciel ouvert. J’espère qu’on aura le courage politique et collectif de faire machine arrière et de retrouver le sens du risque. Nos sociétés sont moins anéanties par ce virus que par une perception du risque complètement déréglée. Nous avons abandonné nos libertés à une vitesse effrayante."

""Avec le recul, il faudra comparer des gestions complètement opposées qui ont donné le même résultat ""

"Avez-vous pu observer des réelles différences dans la gestion de la crise entre les pays?"

"De manière générale, on assiste à une occidentalisation du monde. Mais ce n’est pas forcément une bonne chose. Et pourtant, durant cette crise, il y a eu des différences: en Inde, il était impossible de confiner la population, et donc le virus s’est répandu. Le taux d’immunité collective est aujourd’hui de 60 %. En Afrique, les chiffres sont obscurs et sans doute partiels, mais la gestion a été différente également."

"Avec le recul, il faudra analyser si les différences entre les gestions de la pandémie ont eu une incidence sur le taux de mortalité. Il faudra comparer des gestions complètement opposées qui ont donné le même résultat. En tous les cas, on a pu observer des nuances qui sont révélatrices du fonctionnement ou du dysfonctionnement des différents pays."

"En France, on a adopté une position très autoritaire et hyper-centralisée, notamment avec la création de ces formulaires très infantilisants. Les pays nordiques ont essayé une version plus libérale. La Chine a utilisé la surveillance numérique de manière très stricte alors que de son côté, l’Allemagne a procédé de manière décentralisée."

""Le rétablissement des frontières est très inquiétant. On voit l’apparition d’un nationalisme sanitaire qui met en question l’avenir de l’Europe ""

"Nos systèmes démocratiques ont-ils été affaiblis par cette crise?"

"Si les mesures ont été quasiment équivalentes un peu partout, elles se sont implantées de façon plus ou moins libérale selon les pays. A l'inverse de la France et de la Belgique, les parlements britanniques et allemands ont continué de fonctionner normalement. Le débat parlementaire a continué d'avoir lieu.
La stratégie vaccinale a, par exemple, été discutée. C’est quelque chose de très sain. Ça permet au citoyen de voir son opinion exprimée au parlement. Il a donc le sentiment d’être entendu. Si ce n'est pas le cas, il réagit en désobéissant, en écrivant des tribunes ou en allant dans la rue. C’est le placer dans un rapport très immature au pouvoir."

"Que pensez-vous du rétablissement des frontières en Europe?"

"Le rétablissement des frontières est très inquiétant. On voit l’apparition d’un nationalisme sanitaire qui met en question l’avenir de l’Europe en sachant que le contrat européen est notamment fondé sur la libre circulation des personnes. Il faut des décennies pour instaurer un monde ouvert, créer la confiance entre les peuples. Cette décision me semble donc contradictoire avec le message d’unité européenne véhiculé par les gouvernements. Fermer les frontières, c'est un réflexe primaire pour rassurer la population. D'autre part, l’idée de nommer les variants en fonction de l’endroit où on les a découverts n’a aucun sens. Cette crise a révélé un nationalisme rampant."

""On assiste à une espèce de bureaucratisation croissante. L’inflation législative et administrative est flagrante. Plus vous rejetez le risque plus vous faites de la norme ""

"C’est une voie royale pour les populistes?"

Avec le recul, il est clair qu'il y a eu des erreurs de gestion qui alimentent un discours anti-technocratique. À mon sens, ce qu’on appelle "populisme" incarne une révolte assez légitime, qu’il faudrait mieux canaliser en lui donnant un outil conceptuel différent des nationalistes et des souverainistes.

"Le populisme s’oppose notamment à l’ultra-bureaucratisation de nos existences. Sur ce point, il n'a pas tort: on assiste à une espèce de bureaucratisation croissante. L’inflation législative et administrative est flagrante. Plus vous rejetez le risque plus vous faites de la norme. On a atteint un point de rupture concernant ce rapport. Il faut retrouver la possibilité de vivre en assumant les conséquences de manière plus libre. Le populisme vient donc d'un bon sentiment: les gens veulent rester libres. Bien sûr, il faudrait le cadrer de manière plus intelligente. C’est précisément la responsabilité des partis dits libéraux de comprendre ce besoin-là au sein de la population."

"D’un côté, on prolonge les années de vie de certains, et de l'autre il est évident qu’on gâche un certain nombre d’années pour d'autres "

"On évoque de plus en plus les dégâts à plus long terme de cette crise. L’équilibrage réalisé par les gouvernements vous semble-t-il juste?"

"On a opposé la santé et l’économie. Et on s'est vanté de faire prévaloir la première sur la seconde. Mais il y a une autre manière de présenter les choses. D’un côté, on prolonge les années de vie de certains, et de l'autre il est évident qu’on gâche un certain nombre d’années pour d'autres. Et cela, contrairement à ce qu’on entend parfois, peut se chiffrer. On sait que tomber dans la pauvreté fait perdre en moyenne huit ans d’espérance de vie."

"Cette situation va aussi impacter les jeunes dans le choix de leur future carrière. Les conséquences sur l'éducation sont terribles. Quand vous êtes musicien par exemple, et que vous êtes contraint de devenir livreur, ce n'est pas la meilleure des situations... Ce ne sont pas des choses légères, des problèmes de riches."

"On peut chiffrer les années de vie gâchées et les comparer aux années de vie qu’on veut sauver. Ce n’est pas un calcul médical, mais un calcul politique. Ce sont de ces chiffres, dont on ne parle pas, qu'il faudrait débattre. Si on en reste aux chiffres de mortalité, on continuera à enfermer la population ad vitam aeternam."

"Mais, face à l'urgence, faire ce calcul n'était-il pas risqué, très utilitariste dans le fond? Selon vous, il aurait donc fallu moins écouter les experts et faire plus de politique?"

"Le message de l’ensemble des gouvernants a été conforme à celui des médecins: sauver le maximum de vie. Il est tout à fait logique que les médecins ne prennent pas en compte les  problèmes économiques et sociaux. Ce n’est pas leur rôle. En revanche, l’arbitrage politique devrait s’appuyer sur l'avis des médecins, mais aussi sur l'avis d'autres experts, en mettant tous les paramètres en équilibre."

"Les conseils  de défense devraient être peuplés de psychologues, d'économistes et de sociologues. Le problème n’est pas l’expertise, mais le fait qu’on donne la parole uniquement à certains experts, certes extrêmement importants dans le cadre d’une crise sanitaire. Mais ce n'est pas suffisant pour prendre des décisions politiques. "La guerre est une chose trop importante pour la confier aux militaires", disait Clemenceau. On pourrait en dire autant au sujet des médecins dans le cadre de cette crise sanitaire."

""Je crains qu’une fois le virus passé, les procédures de contrôle perdurent et que l'état d'urgence sanitaire devienne permanent ""

"Quelles conséquences cette crise va-t-elle avoir sur notre approche des libertés? Le libéralisme va-t-il changer de visage?"

"Ce que je crains surtout c’est qu’une fois le virus passé, les procédures de contrôle perdurent et que l'état d'urgence sanitaire devienne permanent.
Michel Foucault a montré que les léproseries ont continué d’exister bien après les épidémies de lèpres et ont été transformées en asile : les lépreux ont simplement été remplacés par les fous et les exclus."

"Les structures de pouvoir sont toujours difficiles à démanteler, particulièrement lorsqu’elles ont été mises en place pour des raisons sanitaires. Je crains que les différentes mesures, comme le passeport vaccinal et les tests, continuent d’exister à plus long terme. Les mesures contre le terrorisme n’ont pas été levées, même si le terrorisme a diminué. Il est très difficile de retirer les prérogatives prises par le pouvoir en temps de crise. La démocratie, c’est l’État de droit. Or, petit à petit, celui-ci est grignoté. Un illébéralisme est en train de naitre au cœur de l’État de droit. On observe un rétrécissement terrifiant du monde."

"*L'Enfer, Gaspard Koenig, Éditions de l’Observatoire, 144 p., 17 €"

Lire l'article dans son intégralité ici :
https://www.lecho.be/economie-politique/europe/general/gaspard-k-nig-on-peut-chiffrer-les-annees-de-vie-gachees-et-les-comparer-aux-annees-de-vie-qu-on-veut-sauver/10295524?fbclid=IwAR3uX9iF3RHdP93uqztIBJAqlsncDKkxgo7g22c-HwGfnvFhMwxtMxShg9E

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“Le confinement donne visiblement des envies de grand air à certains. C'est le cas de cette pensionnaire de cette résidente de la maison de retraite située à Châtillon-sur-Chalaronne, dans l'Ain“

Selon le Progrès, elle a en effet pris la poudre d'escampette en s'emparant du véhicule de secours des sapeurs-pompiers stationnée juste devant le home, alors que ces derniers avaient été appelés pour une opération de secours.“

“Elle a finalement été retrouvée à son ancien domicile, à Beauregard, par les gendarmes de la brigade de Vonnas et a été emmenée à l’hôpital de Villefranche-sur-Saône... par les sapeurs-pompiers.“

Lire l'article dans son intégralité ici :
https://www.rtbf.be/info/insolites/detail_une-residente-vole-le-vehicule-des-pompiers-pour-s-enfuir-de-la-maison-de-repos?id=10730072&fbclid=IwAR107cHqvht6xavwLH3M8Sfug6-rV2bjztYRzG7xFCKLQdGy88Bx8PaYRlA

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"Il règne en ce moment, dans les allées du pouvoir, un certain état esprit.
"

"Une certaine distraction vis-à-vis de la démocratie.

Les droits les plus élémentaires du citoyen – marcher en rue, travailler, voir ses amis – sont soumis à des réglementations de police, dont l’absurdité le dispute parfois à l’arbitraire.

Plusieurs de nos libertés fondamentales ont ainsi été mises depuis plusieurs mois entre parenthèses.

Nous vivons sous couvre-feu – un peu plus à Bruxelles qu’ailleurs.

Et au nom de la lutte contre le COVID, on nous a confisqué nos choix de santé les plus intimes – en écartant paradoxalement les «médecins de famille» de l’actuelle campagne de vaccination."

"C’est dans ce contexte que débarque la «Loi Pandémie».
"

"Déposé par la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V), son avant-projet a été discuté cette semaine en Commission au Parlement.

Depuis un an, le gouvernement pilote en effet la crise sanitaire par décrets, en court-circuitant complètement l’habituel circuit parlementaire.

Loin de corriger ce déficit démocratique, qui frôle l’inconstitutionnalité, le présent avant-projet transfèrerait «légalement», en cas de crise sanitaire, tout le pouvoir à l’exécutif, transformant le parlement, au mieux, en simple chambre d’entérinement.

L’autorité sur les forces de police serait transférée des bourgmestres au Ministère de l’Intérieur.

Les infractions, punies par des peines pouvant aller jusqu’à trois mois de prison et 500 euros d’amendes, dépendraient des seuls tribunaux de police.

Cet avant-projet «légaliserait» en fait l’état de siège sanitaire – un état de guerre en temps de paix.

Dans son volet «gestion des données», il a déjà été retoqué par l’Autorité de Protection des Données.

Mais c’est l’ensemble de ce dispositif liberticide qui doit être renvoyé aux oubliettes."

"Ce qui aurait été utile, face à cette crise sanitaire, c’est qu’une loi donne plus de moyens budgétaires aux hôpitaux et à leur personnel.
"

"Plus d’infirmières, et pas plus de policiers et d’agents de sécurité.

Plus de chansons, et pas plus de violon.

Plus de débats, et pas plus d’arbitraire.

Plus de parlement, et pas plus de Ministère de l’Intérieur. 

En un mot, plus de démocratie.

Nous reproduisons ci-dessous l’appel de simples citoyens à leurs élus."

"Claude Semal, le 6 mars 2021."

Lire l'article dans son intégralité ici :
https://www.asymptomatique.be/loi-pandemie-un-avant-projet-liberticide/?fbclid=IwAR0Xx90t0gjQNDFQCVQK6T4DkqyeMxVqKjnjTSOVB7INfnH0LoCIDYl3-ZQ

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"L'Ordre des médecins va poursuivre les docteurs qui formulent des contre-vérités sur les vaccins anti-Covid et sèment le doute à ce sujet. Plusieurs procédures ont déjà été entamées et certaines sanctions sont déjà tombées, rapporte jeudi Het Nieuwsblad."

"Selon le professeur Michel Deneyer, vice-président de l'Orde, ces médecins risquent jusqu'à des mois de suspension. "Car ce qu'ils font est un coup de massue pour tous les généralistes qui risquent quotidiennement leur vie à aider les patients"."

"Il déplore le message communiqué par ces médecins et souhaite que cesse ce qu'il apparente à des charlatans. Selon le vice-président Deneyer, les médecins eux-mêmes demandent à l'Ordre de prendre des mesures sévères."

Lire l'article dans son intégralité ici :
https://www.rtl.be/info/belgique/societe/l-ordre-des-medecins-ouvre-la-chasse-aux-docteurs-anti-vaccins-1283709.aspx

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"La pass sanitaire est en chaque point une discrimination et une division supplémentaire de notre société, déjà explosée, qui amène à réfléchir sur l'avenir que l'on souhaite ou pas."

"Ce pass est en tout point discrimant"

"Questions pratiques:"

  1. "Quid du secret médical si on doit afficher ouvertement notre sérologie ou avoir été vacciné dans tous les lieux publics?"
  2. "Prise en charge des tests, la Sécu ne va pas rembourser les tests pour se "divertir", les pauvres
    ne pourront pas payer des tests et assumer ce coût supplémentaire au coût de la "sortie exceptionnelle" pour laquelle ils auront économisé, pire pour aller dans une administration publique"
  3. "Prévoir ses sorties longtemps à l'avance le temps de prendre rdv pour le test et ce toutes semaines pour ceux qui sortent beaucoup"
  4. "La vaccination obligatoire, plusieurs vaccins existent et d'autres vont être développés quasiment
    en temps réel en fonction des variants, ils n'offrent et n'offriront pas les mêmes garanties ni effets secondaires, (peut-on encore être libre de s'interroger sur les scandales sanitaires Pfizer & co et de fait ne pas être super rassuré sans être antivax mais juste lucide sur le fait que nous n'avons aucun recul sur ces vaccins, que tous les labos ont des antécédents de scandales et soyons honnêtes ne pensent pas au bien de l'humanité mis plutôt à leurs profits) je pose ça là : Affaire Pfizer Nigeria/
    je pose ça ici aussi sans être complotiste mais Bill Gates n'est jamais bien loin" https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/12/19/le-kenya-et-le-malawi-zones-test-pour-un-carnet-de-vaccination-injecte-sous-la-peau_6023461_3212.html"
  5. "Smartphone indispensable (en disposer, avoir du réseau...)"
  6. "Justifier de sa vaccination ou sérologie négative pour accéder à une administration publique
    pour laquelle des impôts sont prélevés à chaque citoyen (qui ouvre droit, normalement, à l'accès
    à celle-ci) ou la vaccination permet-elle de ne plus payer d'impôts puisque tout sera conditionné
    à celle-ci (je pousse hein)"
  7. "Justifier de sa vaccination ou de sa sérologie pour avoir le "droit" d'aller travailler, comme si
    le travail était une réjouissance pour le commun des mortels"

"Division exacerbée"

"Mais dans l'absolu cela nous divise encore un peu plus, pro vaccin, anti, essayons de respecter le choix de chacun au minimum, soyons tolérants, ouverts et empathiques. Je pense que personne ne se posait
la question de savoir si son voisin était vacciné contre la grippe. Ça ne gênait personne de faire la bise
à quelqu'un et ensuite vous dire "oh j'ai la gastro", ceux qui ne se lavaient pas les mains et ne les lavent toujours pas en sortant des chiottes, qui se mouchaient et laissaient le mouchoir sur le bureau...
qui maintenant vous font la morale quand le masque est mal positionné ou hurlent si vous vous posez des questions sur les vaccins, mais balancent les masques dans la rue."

"Les Manifs sont maintenant en rangs dispersées, chacun fait sa petite manif dans sa petite rue à son horaire. Toutes les manifs portent les mêmes revendications mais surtout pas ensemble, ça aurait trop de gueule de voir la culture, les travailleurs (qui subissent les fermetures en cascades), les étudiants
qui sont carrément méprisés, les gilets jaunes qui sont les maux de toute la France selon les médias,
les syndicats, les soignants qui sont désespérés de voir leurs hôpitaux se vider de leurs lits et de leur personnel, les restaurateurs interdits de travailler et signalés boite de pétri à cluster, les libraires classés non essentiels, LGBT, antifa, manif contre les violences policières avérées et non discutables, climat, etc... ensembles? Non parce que la demande est la même: des moyens pour travailler et pour vivre, retrouver notre liberté sans être réprimé pour avoir émis une idée et porté une pancarte, une certaine égalité et la préservation de notre bien commun: la terre."

"Ces sujets insidieusement soufflés par les vilains gilets jaunes (mouvement universel qui rassemblait pourtant des cadres, des chômeurs des retraités, jeunes...) il y a quelque temps... ils nous avaient pourtant montré la voix de l'inclusion et avaient même réussi à insuffler des mouvements de révoltes mondiaux pour une vie plus juste pour tout le monde."

"Les pays du monde ont simplement mis au point une politique mondiale commune (incroyable quand
les membres de l'Onu n'arrivent jamais à se mettre d'accord) offerte sur un plateau par la Chine reçue
en grande pompe à l'Elysée: l'exploitation de nos données par la surveillance généralisée avec le Covid
en passe-plat."

"Cadenasser de toute part, les révoltes en cours ou à venir, invisibilisation de celles-ci dans les médias, les idées bienveillantes et altruistes criminalisées qui pourraient émerger pour mettre fin à un système mondial absurde et à bout de souffle pour ceux qui le subissent. Plus aucun gouvernement ne feint
de cacher sa corruption et les toiles d'araignées qu'ils ont tissées depuis des décennie, les scandales éclatent les uns après les autres sans que cela ne choque personne."

"Liberté Égalité Fraternité qu'ils disaient"

Lire l'article dans son intégralité ici :
https://blogs.mediapart.fr/folledesbois/blog/170321/pass-sanitaire-revelateur-de-la-discrimination-des-divisions-et-des-inegalites

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"Les policiers sont fatigués de devoir nous surveiller. Un document qui est parvenu entre nos mains
le montre. Ce document est daté du 2 mars dernier. Il a un statut semi-officiel. C’est la retranscription
d’une réunion entre des gradés de onze zones de police de la Province de Liège (Vesdre, Grâce-Hollogne/Awans, Ans/Saint-Nicolas, Liège, Beyne/Fléron/Soumagne, Secova, Herstal, Condroz, Fagnes, Basse-Meuse, Huy)."

"Cette retranscription nous donne une vue sur la manière dont les policiers ressentent l’obligation de faire respecter les mesures anti-covid. Nous avons croisé le document avec ce qu’ont accepté de nous expliquer cinq chefs de ces corps de police. Aucun n’a souhaité s’exprimer en interview, mais tous nous ont laissé la même impression : la police se sent mal à l’aise."

"Le contrôle strict des citoyens et les états d’âme des policiers"

""Le personnel rechigne à faire appliquer les directives qui sont de plus en plus complexes
et difficiles à faire respecter"
remarque un directeur opérationnel lors de cette réunion. Ceci n’est pas banal.
Les policiers sont réputés être des gens disciplinés. Les témoignages que nous avons recueillis vont pourtant dans le même sens. Un responsable nous raconte avoir reçu il y a quelques jours un de ses hommes dans son bureau. Ce policier n’en pouvait plus de devoir imposer aux citoyens des mesures
qu’il estime lui-même liberticides. "Ce qu’il disait n’était pas faux. Il s’agit de nos libertés. J’ai dû lui
faire entendre qu’il devait voir l’intérêt supérieur de la société"
nous a expliqué son chef
"et que l’intérêt supérieur, pour l’instant, c’est de protéger la population de l’épidémie"."

"Alors que "les policiers se mettent à la place des gens et que leur mal-être les rend compréhensifs" comme nous l’a confié tel commissaire en chef qui assure demander à ses hommes "d’agir avec discernement", la population qu’il faut contrôler, elle, "adhère de moins en moins aux interdictions.
Un certain ras-le-bol s’installe de plus en plus. "Les mesures sont" de plus en plus difficiles à intégrer
par la population. Lassitude d’être 'victimes' de mesures restrictives, envie de liberté et d’évasion", "particulièrement la population estudiantine"
constatent les directeurs opérationnels."

"La population à bout"

""Nous pensons que la population, littéralement à bout, “n’attend qu’un incident” pour se regrouper en foyer de révolte." C’est l’une des craintes qu’expriment les dirops lors de leur réunion. Telle petite zone de police "ne pourrait pas résister à un mouvement social de masse." Tel chef de corps nous fait remarquer qu’il n’est pas forcément opportun dans ce genre de situation de matraquer les gens, de les gazer et de les entasser dans des combis puis des cellules. C’est contraire aux règles sanitaires. Et puis être brutal, c’est se mettre en porte-à-faux par rapport à l’opinion publique, la presse et même la justice. La petite zone de police a décidé ce lundi-là, suite à la météo favorable, "de ne pas pratiquer une politique répressive […], mais de faire cesser l’infraction.""

"Les policiers sont obligés d’établir une balance entre des règles qu’il faut imposer et le dialogue avec des citoyens exaspérés: "continuité dans le respect des normes même si de plus en plus compliqué
(attitude de la population)"
remarque tel gradé d’une zone urbaine. Cependant, ils sont plusieurs à le souligner dans notre compte rendu, "le dialogue est privilégié", "de manière générale, on privilégie le dialogue à la répression". "Peu de PV covid" ont été dressés ces dernières semaines note cet officier comme plusieurs de ses collègues, qui soulignent, même si ceci semble contredire le reste du document, que "les gens respectent en grande majorité les mesures établies depuis des mois". Pourtant, "nous avons rencontré à certains moments des situations récurrentes chez certaines personnes bien précises, dans ce cas, plusieurs PV ont été dressés.""

"L’horeca "prêt à exploser""

"La répression existe donc aussi. Sur la Grand-Place de Huy, un café avait continué à servir des boissons. La police lui a donné un premier avertissement, puis l’a fermé administrativement. "Le secteur de l’HORECA est prêt à exploser" remarque un dirop "et des initiatives de rassemblements avec musique et tables hautes se multiplient. Le beau temps favorise les actions de ce secteur. Il faut sans cesse s’adapter et anticiper en fonction de la météo." Un autre officier signale quelques "tentatives de snacks de laisser une table à l’extérieur ou à l’intérieur à disposition des clients. Nous privilégions de faire cesser les infractions.""

"La limite entre l’autorisé et l’interdit est parfois très floue, donc difficile à faire respecter: les policiers de telle zone voisine de Liège sont "maintenant confrontés à des brasseries qui organisent des take away avec boissons….qui sont consommées sur la voie publique devant les établissements […] un établissement […] organise des paniers pique-nique à consommer sur le parcours de randonnées fléchées. Cela crée inévitablement des rassemblements et en plus les participants n’hésitent pas à s’installer dans des propriétés privées pour consommer leur pique-nique." D’autres zones ont remarqué des "rassemblements aux abords des stations-service vendant des boissons alcoolisées. Le secteur de l’Horeca se sent discriminé car certaines stations ont vu l’opportunité d’y installer des tables hautes en guise de “fumoirs”. Une importante opération de contrôle est prévue.""

"Lockdown parties, alcool et excès de vitesse"

""Il y a de plus en plus de rassemblements dans les domiciles privés et la consommation d’alcool augmente" s’inquiètent les policiers lors de leur réunion. L’un des chefs de corps avec qui nous avons pu dialoguer doit bien constater qu’il est difficile d’intervenir. "Il arrive qu’on reçoive des informations de voisins. Mais pour entrer chez les gens, il faut l’ordre d’un magistrat". Sans y entrer, il est possible de recueillir des informations par d’autres moyens: par exemple en relevant les numéros d’immatriculation des voitures garées devant une maison. Les policiers ont constaté ces dernières semaines "de plus en plus de véhicules présents sur la route avec toute sorte d’attestation" et tel commissaire en chef y ajoute ces "excès de vitesse de gens tentés de rentrer chez eux dare-dare avant l’heure du couvre-feu", ce qui est d’autant plus dangereux si de l’alcool a été consommé lors d’une "fête improvisée"."

"Tel autre commissaire nous assure que chez lui le couvre-feu est plutôt bien respecté. Ses hommes "ont un rôle ingrat" ajoute-t-il et "n’aiment pas être des messagers de mauvais augure". Ils remarquent de plus en plus de masques mal portés, sous le nez ou sous le menton. Il faut convaincre. Ne sont verbalisés que les gens de mauvaise foi. Mais que faire quand on fait semblant d’obtempérer et qu’on retire son masque une fois les policiers partis?"
"Les directives changent trop vite"

"Imposer la loi, ça implique d’abord de la connaître soi-même. Ce n’est pas aussi simple qu’on pourrait l’imaginer. Les directives changent très vite. Les policiers ne les reçoivent de manière officielle qu’au dernier moment. Ils préféreraient "être informés avant les grandes modifications afin de pouvoir anticiper". Un chef de corps nous explique que les directives leur arrivent sous une forme très difficile à comprendre: "dans le texte de telle date, remplacer tel mot par tel mot, telle phrase par telle phrase, telle heure par telle heure". Il faut beaucoup de temps pour tout retraduire en français. Ce n’est qu’ensuite que les hommes peuvent les étudier."
"Les mesures sont aussi "de plus en plus difficiles à intégrer par la population", "les gens désirent de la cohérence et ne comprennent plus rien aux mesures prises, aux raisons de ces mesures […]" et tel responsable policier remarque une "distance de plus en plus importante avec le politique". Les zones de police s’inquiètent de la difficulté à faire appliquer toutes les décisions: "vente d’alcool en take-away mais interdiction de boire sur la voie publique" s’étonne l’un. "Comment empêcher la vente d’alcools dans les night shops entre 20h (heure d’interdiction) et 22h (heure de fermeture)?" se demande l’autre. Un troisième souligne le "besoin de règles claires et cohérentes avec une logique compréhensible du plus grand nombre.""

"Préparer le déconfinement, éviter les débordements"

"La réunion dont nous suivons la retranscription envisage la manière dont va se passer le déconfinement. Les policiers redoutent qu’une fois libérée la population se précipite en foule vers de grands rassemblements, ce qu’ils appellent le "crowding"… favorable à une repropagation du virus et où il faut de toute façon assurer l’ordre public."
""Si tout réouvre en même temps, ça va être la cata" remarque-t-on dans cette zone urbaine. "Les commerçants horeca, comités de quartiers, groupements associatifs vont vouloir organiser des activités au plus vite lorsque ce sera autorisé […] le premier week-end d’ouverture de l’horeca, cela va être la folie." "Il faut absolument échelonner le déconfinement par activité" avertit-on dans cette zone voisine de Liège "et avec des protocoles stricts sinon la population va 'se lâcher' et ce sera très difficile de les contenir. Chaque intervention [de] police sera mal perçue et nous serons confrontés à de multiples rébellions. Lorsque le déconfinement commencera, il faudra engager plus de personnel sur le terrain.""

"Cette préoccupation nous est confirmée par les différents chefs de zone à qui nous avons pu parler: "nous sommes bien conscients qu’il faut revenir à la normale, mais il faut y aller petit à petit. Il ne faut pas passer d’un excès à l’autre." En clair: Assurer l’ordre dans un ou deux barbecues de quartier, ça ira, mais s’il y en a quarante en même temps, ça risque de poser problème. "Il sera difficile d’être partout à la fois" remarque l’officier d’une grande zone rurale qui souligne le "risque de gros flux de personnes à gérer à certains endroits"."
"Le commissaire en chef d’une zone urbaine nous certifie que ses policiers attendent le déconfinement avec impatience. "La vie va reprendre, mais nous devrons être attentifs. Il y aura probablement des problèmes de comas éthyliques. Il faudra se concerter avec les communes, voir à quel moment pourront recommencer les brocantes, les fêtes foraines. C’est très dur de devoir contrôler le comportement des gens. Le débat autour des libertés fondamentales est sain. Les policiers ne sont pas demandeurs d’une société policière." Dont acte."

Lire l'article dans son intégralité ici :
https://www.rtbf.be/info/regions/liege/detail_surveillance-du-confinement-la-grande-lassitude-des-policiers?id=10712188&fbclid=IwAR2PVT-EHXnAJVhqFulT7hxErI4vS4_Jz9zzZDx4kVPDvrNWjja2HusxMFQ

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"La crise de la Covid a été l’occasion d’un processus historiquement inédit de contrôle de l’information à l’échelle mondiale. Quatre types d’acteurs y ont des intérêts convergents : 1) les gouvernements occidentaux libéraux, 2) le tandem que forment l’OMS et son grand financeur Bill Gates, 3) les « géants du numérique » qui contrôlent les réseaux sociaux mais aussi et de plus en plus 4) les médias"

"Dans les démocraties, la plupart des questions de sociétés font l’objet de débats publics contradictoires plus ou moins intenses et plus ou moins polémiques. Pourtant, si elle monopolise les commentaires dans les médias, la « crise sanitaire » ouverte par l’épidémie de coronavirus au début de l’année 2020 se caractérise par une fermeture inédite du débat public, une absence de véritable débat contradictoire, des phénomènes de censure et d’ostracisation pour le moins inhabituels. En France, tout se passe comme si le discours du gouvernement ne pouvait souffrir aucune contradiction majeure, toute personne se risquant à énoncer de telles contradictions étant renvoyée vers des catégories stigmatisantes dont la principale est le « complotisme » (1). Chose particulièrement étonnante : tandis que les journalistes devraient être les premiers organisateurs de tels débats contradictoires, beaucoup se révèlent au contraire être devenus des sortes de policiers de la pensée traquant les alternatives pour mieux les rejeter hors de l’espace légitime de discussion. Quant à Internet et aux réseaux sociaux, sensés initialement constituer une avancée dans la démocratie d’expression (2), ils accompagnent désormais pleinement ce mouvement de fermeture et illustrent quotidiennement des formes de nouvelles censures.
Comment comprendre une telle situation de fait? "

"Dans Manufacturing Consent. The Political Economy of the Mass Media, paru en 1988, Noam Chomsky et Edward Herman expliquent comment les principaux médias (radios, télévisions et presse écrite) participent désormais activement à la propagande des élites politiques et économiques dont ils sont devenus très largement dépendants (3). La démonstration des auteurs s’appuie principalement sur l’analyse de la couverture médiatique des mouvements de contestation internes ainsi que des guerres menées par les Etats-Unis durant la seconde moitié du 20ème siècle. Ils montrent la dépendance croissante des journalistes envers des sources gouvernementales qui leur facilitent le travail (communiqués de presse, dépêches, dossiers documentaires, etc.) et leur incapacité à engager de véritables investigations toujours longues et coûteuses. Ils soulignent également que les médias ont perdu peu à peu leur indépendance financière. D’une part, beaucoup appartiennent désormais à des grands groupes industriels et/ou des milliardaires, ou bien ne survivent que grâce aux publicités que ces groupes leur payent. D’autre part, ils reçoivent d’importantes subventions gouvernementales. Dans cette double dépendance, les médias ont perdu toute capacité à représenter un « quatrième pouvoir ». Ils sont, au contraire, structurellement sous influence des puissances économiques et politiques dont ils relayent de fait la vision du monde et les intérêts."

"Ce processus de concentration est tel que dix sociétés contrôlent 90% de la presse écrite, 55% des parts d’audience de la télévision et 40% des parts d’audience de la radio (6). De l’autre côté, outre le maintien d’un ensemble de médias audio-visuel publics (Radio France et France Télévision), l’État finance également les entreprises de presse qui, ainsi, en dépendent. En 2017 (dernière donnée disponible), le ministère de la Culture publiait ces montants d’aides directes à la presse : 8,3 millions d’euros pour Aujourd’hui en France, entre 5 et 6 millions pour Libération, Le Figaro et Le Monde, entre 4 et 5 millions pour La Croix, Ouest-France et L’Humanité et entre 1 et 2 millions pour une petite dizaine de titres de la presse quotidienne régionale ainsi que pour Le Parisien et le Journal du Dimanche (7). »
"On remarque enfin que la presse a été largement bénéficiaire des aides exceptionnelles de l’État liées à la crise actuelle, avec près d’un demi-milliard d’euros annoncés dans le plan de relance en août 2020 (9)."

"L’ensemble de ces données dessinent les contours d’un tissu de relations et de liens d’intérêts entre
le monde économique (les propriétaires des médias), le monde politique (leur subventionneur) et
les rédactions en chef des médias. Nombre de journalistes ont d’ailleurs décrit de l’intérieur ces liens (10). Mais à cela s’ajoute désormais l’entrée en jeu des multinationales du numérique que sont en particulier Google et Facebook."

"Sous la menace d’un lourd redressement fiscal en 2012, Google a eu l’idée de créer l’année suivante un « fonds d’aide au développement de la presse écrite » en France, afin de « soutenir un journalisme de qualité grâce aux technologies et à l’innovation ». C’est ainsi que, en 2019, 21 médias français ont reçu des subventions à hauteur de 6,4 millions d’euros. Ont alors fleuri sur les sites Internet des principaux médias quantités d’infographies, d’analyses de type « big data » ainsi que les rubriques de « fact check », traque des « fake news » et sites « complotistes » (11). Une des réalisations les plus connues en France est le « Decodex » du journal Le Monde, qui prétend établir un classement de la fiabilité de tous les sites Internet d’information."

"La lutte contre la propagande terroriste et les « contenus haineux » d’extrême droite a été au cœur du développement de nombreuses techniques de censure développées par ces géants d’Internet en collaboration avec les Etats. Puis, elle s’est étendue peu à peu à d’autres formes de censure de contenus plus politiques, au point d’exercer une véritable police de la pensée : « les grandes plateformes du web, de par leur position oligopolistique sur le marché de l’information, exercent ce pouvoir à trois niveaux distincts. En mettant à disposition des outils de prise de parole, elles les contraignent en même temps qu’elles les rendent possible, en leur appliquant un format. Leurs algorithmes, ensuite, ordonnent ces prises de parole disparates en distribuant la visibilité dont elles ont besoin pour toucher leur public.
Enfin, leurs dispositifs de modération, qui articulent détection automatique et supervision humaine, exercent des fonctions de police en définissant ce qui peut ou non être dit, et en punissant les discours (ou les images) qui contreviennent aux règles » (20)."

"La crise sanitaire ouverte par l’épidémie de Sars-CoV-2 aura été l’occasion d’une tentative historiquement inédite de contrôle de l’information à l’échelle mondiale, d’autant plus importante à comprendre que cette épidémie a fait l’objet d’une couverture médiatique sans précédent dans l’histoire (30). Dans cet article, nous avons passé en revue les composantes de ce processus international de normalisation éditoriale visant à assurer ce que Bourdieu appelait « le monopole de l’information légitime » (31). Ce système de contrôle est destiné à assurer la prédominance médiatique, et derrière
le consentement des populations, à l’égard du contenu d’un message général qui pourrait être résumé ainsi : 1) une pandémie menace la survie de l’humanité entière, 2) il n’existe aucune thérapeutique pour guérir les malades, 3) il faut confiner les populations, 4) la délivrance viendra uniquement d’un vaccin."

"Pour que la sociodicée fonctionne, il est ainsi crucial de contrôler l’information. Dans cet article, nous avons argumenté l’hypothèse selon laquelle quatre ensembles d’acteurs ont, de fait, des intérêts convergents à organiser ce contrôle et s’assurer du succès du message qu’ils ont choisi de faire passer. Le premier est représenté par le tandem désormais indissociable que forment l’OMS et son nouveau grand financeur la Fondation Bill Gates, dont le programme de vaccination mondiale constitue la pierre angulaire de la pensée sanitaire. Le second ensemble est constitué par la plupart des gouvernements occidentaux de type libéraux, qui ont été incapables de penser une autre stratégie que le confinement général, qui redoutent à présent les conséquences électorales et juridiques de leur gestion de la crise sanitaire et veulent donc s’assurer que leur version de l’histoire ne sera pas fondamentalement remise en question. Le troisième ensemble d’acteurs est constitué par les médias traditionnels qui sont confrontés de façon croissante à une crise de confiance majeure dans les populations (35), et pour qui le contrôle et si possible l’exclusivité de la diffusion de l’information légitime sur la crise sanitaire constitue presque une question de survie. Enfin, le quatrième type d’acteurs sont les « géants du numérique » qui contrôlent de nos jours non seulement les réseaux sociaux mais aussi et de plus en plus les médias traditionnels, et qui profitent de la crise sanitaire pour accroître encore leur emprise sur la vie numérique (36), ainsi que leurs profits publicitaires (37)."

Lire l'article dans son intégralité ici :
https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/210221/qui-construit-la-doxa-du-covid

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