"Les policiers sont fatigués de devoir nous surveiller. Un document qui est parvenu entre nos mains
le montre. Ce document est daté du 2 mars dernier. Il a un statut semi-officiel. C’est la retranscription
d’une réunion entre des gradés de onze zones de police de la Province de Liège (Vesdre, Grâce-Hollogne/Awans, Ans/Saint-Nicolas, Liège, Beyne/Fléron/Soumagne, Secova, Herstal, Condroz, Fagnes, Basse-Meuse, Huy)."

"Cette retranscription nous donne une vue sur la manière dont les policiers ressentent l’obligation de faire respecter les mesures anti-covid. Nous avons croisé le document avec ce qu’ont accepté de nous expliquer cinq chefs de ces corps de police. Aucun n’a souhaité s’exprimer en interview, mais tous nous ont laissé la même impression : la police se sent mal à l’aise."

"Le contrôle strict des citoyens et les états d’âme des policiers"

""Le personnel rechigne à faire appliquer les directives qui sont de plus en plus complexes
et difficiles à faire respecter"
remarque un directeur opérationnel lors de cette réunion. Ceci n’est pas banal.
Les policiers sont réputés être des gens disciplinés. Les témoignages que nous avons recueillis vont pourtant dans le même sens. Un responsable nous raconte avoir reçu il y a quelques jours un de ses hommes dans son bureau. Ce policier n’en pouvait plus de devoir imposer aux citoyens des mesures
qu’il estime lui-même liberticides. "Ce qu’il disait n’était pas faux. Il s’agit de nos libertés. J’ai dû lui
faire entendre qu’il devait voir l’intérêt supérieur de la société"
nous a expliqué son chef
"et que l’intérêt supérieur, pour l’instant, c’est de protéger la population de l’épidémie"."

"Alors que "les policiers se mettent à la place des gens et que leur mal-être les rend compréhensifs" comme nous l’a confié tel commissaire en chef qui assure demander à ses hommes "d’agir avec discernement", la population qu’il faut contrôler, elle, "adhère de moins en moins aux interdictions.
Un certain ras-le-bol s’installe de plus en plus. "Les mesures sont" de plus en plus difficiles à intégrer
par la population. Lassitude d’être 'victimes' de mesures restrictives, envie de liberté et d’évasion", "particulièrement la population estudiantine"
constatent les directeurs opérationnels."

"La population à bout"

""Nous pensons que la population, littéralement à bout, “n’attend qu’un incident” pour se regrouper en foyer de révolte." C’est l’une des craintes qu’expriment les dirops lors de leur réunion. Telle petite zone de police "ne pourrait pas résister à un mouvement social de masse." Tel chef de corps nous fait remarquer qu’il n’est pas forcément opportun dans ce genre de situation de matraquer les gens, de les gazer et de les entasser dans des combis puis des cellules. C’est contraire aux règles sanitaires. Et puis être brutal, c’est se mettre en porte-à-faux par rapport à l’opinion publique, la presse et même la justice. La petite zone de police a décidé ce lundi-là, suite à la météo favorable, "de ne pas pratiquer une politique répressive […], mais de faire cesser l’infraction.""

"Les policiers sont obligés d’établir une balance entre des règles qu’il faut imposer et le dialogue avec des citoyens exaspérés: "continuité dans le respect des normes même si de plus en plus compliqué
(attitude de la population)"
remarque tel gradé d’une zone urbaine. Cependant, ils sont plusieurs à le souligner dans notre compte rendu, "le dialogue est privilégié", "de manière générale, on privilégie le dialogue à la répression". "Peu de PV covid" ont été dressés ces dernières semaines note cet officier comme plusieurs de ses collègues, qui soulignent, même si ceci semble contredire le reste du document, que "les gens respectent en grande majorité les mesures établies depuis des mois". Pourtant, "nous avons rencontré à certains moments des situations récurrentes chez certaines personnes bien précises, dans ce cas, plusieurs PV ont été dressés.""

"L’horeca "prêt à exploser""

"La répression existe donc aussi. Sur la Grand-Place de Huy, un café avait continué à servir des boissons. La police lui a donné un premier avertissement, puis l’a fermé administrativement. "Le secteur de l’HORECA est prêt à exploser" remarque un dirop "et des initiatives de rassemblements avec musique et tables hautes se multiplient. Le beau temps favorise les actions de ce secteur. Il faut sans cesse s’adapter et anticiper en fonction de la météo." Un autre officier signale quelques "tentatives de snacks de laisser une table à l’extérieur ou à l’intérieur à disposition des clients. Nous privilégions de faire cesser les infractions.""

"La limite entre l’autorisé et l’interdit est parfois très floue, donc difficile à faire respecter: les policiers de telle zone voisine de Liège sont "maintenant confrontés à des brasseries qui organisent des take away avec boissons….qui sont consommées sur la voie publique devant les établissements […] un établissement […] organise des paniers pique-nique à consommer sur le parcours de randonnées fléchées. Cela crée inévitablement des rassemblements et en plus les participants n’hésitent pas à s’installer dans des propriétés privées pour consommer leur pique-nique." D’autres zones ont remarqué des "rassemblements aux abords des stations-service vendant des boissons alcoolisées. Le secteur de l’Horeca se sent discriminé car certaines stations ont vu l’opportunité d’y installer des tables hautes en guise de “fumoirs”. Une importante opération de contrôle est prévue.""

"Lockdown parties, alcool et excès de vitesse"

""Il y a de plus en plus de rassemblements dans les domiciles privés et la consommation d’alcool augmente" s’inquiètent les policiers lors de leur réunion. L’un des chefs de corps avec qui nous avons pu dialoguer doit bien constater qu’il est difficile d’intervenir. "Il arrive qu’on reçoive des informations de voisins. Mais pour entrer chez les gens, il faut l’ordre d’un magistrat". Sans y entrer, il est possible de recueillir des informations par d’autres moyens: par exemple en relevant les numéros d’immatriculation des voitures garées devant une maison. Les policiers ont constaté ces dernières semaines "de plus en plus de véhicules présents sur la route avec toute sorte d’attestation" et tel commissaire en chef y ajoute ces "excès de vitesse de gens tentés de rentrer chez eux dare-dare avant l’heure du couvre-feu", ce qui est d’autant plus dangereux si de l’alcool a été consommé lors d’une "fête improvisée"."

"Tel autre commissaire nous assure que chez lui le couvre-feu est plutôt bien respecté. Ses hommes "ont un rôle ingrat" ajoute-t-il et "n’aiment pas être des messagers de mauvais augure". Ils remarquent de plus en plus de masques mal portés, sous le nez ou sous le menton. Il faut convaincre. Ne sont verbalisés que les gens de mauvaise foi. Mais que faire quand on fait semblant d’obtempérer et qu’on retire son masque une fois les policiers partis?"
"Les directives changent trop vite"

"Imposer la loi, ça implique d’abord de la connaître soi-même. Ce n’est pas aussi simple qu’on pourrait l’imaginer. Les directives changent très vite. Les policiers ne les reçoivent de manière officielle qu’au dernier moment. Ils préféreraient "être informés avant les grandes modifications afin de pouvoir anticiper". Un chef de corps nous explique que les directives leur arrivent sous une forme très difficile à comprendre: "dans le texte de telle date, remplacer tel mot par tel mot, telle phrase par telle phrase, telle heure par telle heure". Il faut beaucoup de temps pour tout retraduire en français. Ce n’est qu’ensuite que les hommes peuvent les étudier."
"Les mesures sont aussi "de plus en plus difficiles à intégrer par la population", "les gens désirent de la cohérence et ne comprennent plus rien aux mesures prises, aux raisons de ces mesures […]" et tel responsable policier remarque une "distance de plus en plus importante avec le politique". Les zones de police s’inquiètent de la difficulté à faire appliquer toutes les décisions: "vente d’alcool en take-away mais interdiction de boire sur la voie publique" s’étonne l’un. "Comment empêcher la vente d’alcools dans les night shops entre 20h (heure d’interdiction) et 22h (heure de fermeture)?" se demande l’autre. Un troisième souligne le "besoin de règles claires et cohérentes avec une logique compréhensible du plus grand nombre.""

"Préparer le déconfinement, éviter les débordements"

"La réunion dont nous suivons la retranscription envisage la manière dont va se passer le déconfinement. Les policiers redoutent qu’une fois libérée la population se précipite en foule vers de grands rassemblements, ce qu’ils appellent le "crowding"… favorable à une repropagation du virus et où il faut de toute façon assurer l’ordre public."
""Si tout réouvre en même temps, ça va être la cata" remarque-t-on dans cette zone urbaine. "Les commerçants horeca, comités de quartiers, groupements associatifs vont vouloir organiser des activités au plus vite lorsque ce sera autorisé […] le premier week-end d’ouverture de l’horeca, cela va être la folie." "Il faut absolument échelonner le déconfinement par activité" avertit-on dans cette zone voisine de Liège "et avec des protocoles stricts sinon la population va 'se lâcher' et ce sera très difficile de les contenir. Chaque intervention [de] police sera mal perçue et nous serons confrontés à de multiples rébellions. Lorsque le déconfinement commencera, il faudra engager plus de personnel sur le terrain.""

"Cette préoccupation nous est confirmée par les différents chefs de zone à qui nous avons pu parler: "nous sommes bien conscients qu’il faut revenir à la normale, mais il faut y aller petit à petit. Il ne faut pas passer d’un excès à l’autre." En clair: Assurer l’ordre dans un ou deux barbecues de quartier, ça ira, mais s’il y en a quarante en même temps, ça risque de poser problème. "Il sera difficile d’être partout à la fois" remarque l’officier d’une grande zone rurale qui souligne le "risque de gros flux de personnes à gérer à certains endroits"."
"Le commissaire en chef d’une zone urbaine nous certifie que ses policiers attendent le déconfinement avec impatience. "La vie va reprendre, mais nous devrons être attentifs. Il y aura probablement des problèmes de comas éthyliques. Il faudra se concerter avec les communes, voir à quel moment pourront recommencer les brocantes, les fêtes foraines. C’est très dur de devoir contrôler le comportement des gens. Le débat autour des libertés fondamentales est sain. Les policiers ne sont pas demandeurs d’une société policière." Dont acte."

Lire l'article dans son intégralité ici :
https://www.rtbf.be/info/regions/liege/detail_surveillance-du-confinement-la-grande-lassitude-des-policiers?id=10712188&fbclid=IwAR2PVT-EHXnAJVhqFulT7hxErI4vS4_Jz9zzZDx4kVPDvrNWjja2HusxMFQ

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"L'Ordre des médecins va poursuivre les docteurs qui formulent des contre-vérités sur les vaccins anti-Covid et sèment le doute à ce sujet. Plusieurs procédures ont déjà été entamées et certaines sanctions sont déjà tombées, rapporte jeudi Het Nieuwsblad."

"Selon le professeur Michel Deneyer, vice-président de l'Orde, ces médecins risquent jusqu'à des mois de suspension. "Car ce qu'ils font est un coup de massue pour tous les généralistes qui risquent quotidiennement leur vie à aider les patients"."

"Il déplore le message communiqué par ces médecins et souhaite que cesse ce qu'il apparente à des charlatans. Selon le vice-président Deneyer, les médecins eux-mêmes demandent à l'Ordre de prendre des mesures sévères."

Lire l'article dans son intégralité ici :
https://www.rtl.be/info/belgique/societe/l-ordre-des-medecins-ouvre-la-chasse-aux-docteurs-anti-vaccins-1283709.aspx

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“Plus de 350.000 Wallons et Bruxellois vont respirer: ceux à qui on n'a administré "que" deux doses ne verront pas leur CST suspendu au 1er mars, contrairement à ce qui avait été annoncé.“


“Le comité de concertation de ce 21 janvier s’était accordé pour limiter la durée de validité de la seconde dose de vaccin, ou du rétablissement. À partir du 1er mars 2022, la durée de validité du Covid Safe Ticket (CST) pour les personnes de plus de 18 ans devait passer de 270 jours (9 mois) à 150 jours (5 mois). La durée de validité du certificat de rétablissement devait , elle passer, de 6 mois à 150 jours.“

“Cela aurait voulu dire qu’à partir du 1er mars, pour la plupart des Belges qui avaient reçu leur 2e dose durant l’automne,  une dose de rappel aurait été nécessaire pour que le CST continue à être valide.“

“Oui mais voilà, les protocoles d'accord avec les régions ne sont pas prêts au 1er mars, et la mesure ne pourra donc s'appliquer à la date prévue, nous a confirmé le cabinet du ministre de la Santé Frank Vandenbroucke. Et étant donné qu'un Comité de Concertation est prévu le 4 mars, et que tout le monde s'attend à ce qu'il décide d'un passage du baromètre corona au code jaune (où le CST n'est plus nécessaire nulle part), il est probable qu'elle ne soit jamais appliquée.“

“"Nous examinerons cependant comment garder la mesure dans un tiroir, pour pouvoir l'appliquer à l'automne par exemple, si une nouvelle vague survient, plutôt que de la supprimer définitivement" explique-t-on au cabinet.““


Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celle de BAM !

Lire l'article dans son intégralité ici (ainsi que la liste des signataires) :
https://www.rtbf.be/article/

"On peut être convaincu par la nécessité impérieuse de la campagne de vaccination. On peut y voir une forme de solidarité vis-à-vis des plus faibles et l’exercice d’un devoir civique. Mais rien n’autorise que certains compromettent ces nobles motivations en bafouant ouvertement les principes du consentement éclairé et du respect de la vie privée. Petit rappel de quelques points importants."

"Un texte de Jean-Michel Longneaux, philosophe, chargé de cours à l’Université de Namur."

"Mis à part les problèmes d’organisation et d’approvisionnement par les firmes pharmaceutiques, la campagne actuelle de vaccination semble se dérouler généralement bien. Toutefois des témoignages se multiplient qui doivent inquiéter: pour préserver ce bon déroulement, certains n’hésiteraient pas à enfreindre des lois pourtant fondamentales."
"Tout d’abord, des personnes acquises à la cause vaccinale semblent profiter d’une sorte d’impunité qui les autorise à harceler, à menacer et à mettre sous pression les hésitants, et à faire taire tous ceux qui osent poser des questions. Il n’est manifestement pas inutile de rappeler que la vaccination n’est pas obligatoire en Europe, et à fortiori en Belgique. Par ailleurs, la résolution du Conseil de l’Europe du 27 janvier 2021 défend sans ambiguïté la liberté vaccinale sans discrimination. On peut en effet y lire au point 7.3 que "pour ce qui est d’assurer un niveau élevé d’acceptation des vaccins", il faut "s'assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que la vaccination n'est pas obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s'il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement; et de veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risques potentiels pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner.""

"Harcèlement et démissions"

"Les personnes qui refusent d’être vaccinées ne commettent donc rien d’illégal, tandis qu’il est manifeste que les harceleurs qui font pression, en particulier sur le lieu du travail, contreviennent à la loi de juin 2002 sur le harcèlement moral et pourraient, le cas échéant, s’exposer à des poursuites. Pour rappel, le harcèlement moral au travail se caractérise par "des comportements, des paroles, des intimidations, des actes, des gestes et des écrits unilatéraux, ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à la personnalité, la dignité ou l’intégrité physique ou psychique d’un travailleur (…)", par le fait de "créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant". Cette définition correspond en tous points aux témoignages de travailleurs, notamment dans le monde de la santé, qui reconnaissent ne plus oser exprimer leur point de vue, et même s’être laissé vacciner contre leur volonté pour en finir avec les pressions exercées sur eux. D’autres ont démissionné ou disent être sur le point de le faire tant la violence subie est devenue insupportable. Même si ces cas étaient rares, ils seraient suffisamment graves pour être dénoncés en justice. Et ils devraient d’ailleurs l’être tout autant s’ils étaient le fait de non vaccinés ou d’anti-vaccins à l’encontre des vaccinés."

"Ensuite, tant qu’elle n’est pas obligatoire, la vaccination repose sur le libre consentement tel que le prévoit l’art. 8 de la loi de 2002 sur les droits du patient: "Le patient a le droit de consentir librement à toute intervention du praticien professionnel moyennant information préalable." Ce principe est en effet d’application y compris pour des personnes en bonne santé qui veulent bénéficier de soins préventifs. Mais est-il respecté? La liberté ne devient-elle pas théorique quand les décisions sont prises non pas parce qu’on les choisit en conscience mais parce qu’on n’en peut plus de vivre dans la peur, parce qu’on ne supporte plus les restrictions des libertés ou, comme on vient de l’indiquer, parce qu’on veut échapper aux pressions subies? Dans de telles conditions, ne devrait-on pas plutôt parler de consentement forcé?"
"De nombreuses inconnues"
"Quant aux informations fournies pour se faire une opinion, sont-elles toujours loyales? La loi précise au §2 du même article 8 quelles informations doivent être transmises: elles portent sur "l'objectif, la nature, le degré d'urgence, la durée, la fréquence, les contre-indications, effets secondaires et risques inhérents à l'intervention et pertinents pour le patient, les soins de suivi, les alternatives possibles et les répercussions financières. Elles concernent en outre les conséquences possibles en cas de refus ou de retrait du consentement (…)". La loi exige donc que l’on communique au patient ce que l’on peut espérer positivement de la campagne de vaccination, mais aussi ses limites et risques éventuels. Les données officielles fournies par les firmes pharmaceutiques suffiront: elles reconnaissent elles-mêmes de nombreuses inconnues concernant les risques à moyen et long terme, mais aussi à propos de l’efficacité de leur produit dans la durée et par rapport aux variants, et le fait qu’on est toujours en phase d’expérimentation (jusqu’en 2023 ou 24 selon les firmes). Il convient aussi d’informer en toute objectivité et avec la même rigueur critique sur les alternatives préventives et curatives existantes. Manifestement il arrive qu’on ne prenne pas toujours le temps de s’assurer que ces informations sont connues de chacun partout où la vaccination est organisée. Chaque fois que c’est le cas, c’est l’article 8 de la loi sur le droit des patients qui est violé."

"Enfin, il n’est sans doute pas inutile de rappeler que la vaccination, comme tout autre soin, relève de la vie privée (même si son but est d’ordre public). Personne, pas même au travail l’employeur, ne peut forcer quiconque à déclarer s’il est ou pas vacciné. Ne doit-on dès lors pas s’étonner qu’en certains lieux, tout est fait pour connaitre la position de chacun et critiquer publiquement celles et ceux qui sortiraient du rang? Quant aux données personnelles collectées à l’occasion de la campagne de vaccination, elles sont également soumises à la loi du 30 juillet 2018 relative à la protection des personnes physiques à l'égard des traitements de données à caractère personnel (RGPD). Il est prévu dans cette réglementation que l’usage qui sera fait de ces données doit être expliqué et recevoir l’approbation de chaque citoyen concerné. À entendre des personnes vaccinées, il semble que là aussi la communication ne soit pas toujours optimale."

"On peut être convaincu par la nécessité impérieuse de la campagne de vaccination. On peut y voir une forme de solidarité vis-à-vis des plus faibles et l’exercice d’un devoir civique. Mais rien n’autorise que certains compromettent ces nobles motivations en bafouant ouvertement les principes du consentement éclairé et du respect de la vie privée. Quant à ceux qui refusent de se faire vacciner, quand bien même on ne serait pas d’accord avec eux, rien ne justifie qu’ils soient culpabilisés, stigmatisés ou menacés. Que vaut en effet la morale de la solidarité ou le civisme que l’on prétend défendre si en leur nom, on justifie la contrainte, le harcèlement et l’exclusion de ceux qui souvent ne s’opposent pas au principe de la vaccination mais privilégient d’autres réponses et donc d’autres formes de solidarité pour faire face à la crise actuelle? Après tout, chacune ayant ses limites, c’est peut-être la multiplication des approches qui nous donnera la victoire."

Pour lire l'article dans son intégralité :
https://www.lalibre.be/debats/opinions/vacciner-au-mepris-des-lois-608178b19978e21698dc3c33

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"Plusieurs scientifiques interrogent: "Où sont, en Belgique, les études scientifiques démontrant l'impact significatif de la fermeture des auditoires, salles de sport, théâtres, salons de coiffure, bars et restaurants, de l'obligation généralisée du port du masque, de la création de "bulles" de contacts, de l'instauration d'un couvre-feu, de l'interdiction de voyages et du confinement?"

 

"Covid-19: le «kern» est parvenu ce vendredi matin à un accord sur la loi pandémie."

"La loi pandémie portée par la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) a été approuvée ce vendredi par le conseil des ministres, après un accord intervenu dans la matinée au sein du comité restreint (kern), annonce son cabinet dans un communiqué."

"Le gouvernement soumettra l’avant-projet de loi à la Chambre pour consultation. Le point est d’ores et déjà inscrit à l’ordre du jour de la commission de l’Intérieur de mercredi prochain. L’avant-projet de loi sera entre-temps envoyé au Conseil d’État et à l’Autorité de protection des données en vue de recueillir leur avis."

"La loi pandémie s’appliquera à une situation dite d’urgence épidémique, décrétée par arrêté royal pour une durée maximale de trois mois, détaille la ministre de l’Intérieur. Cela se fera «sur la base de données scientifiques objectives, après avis du ministre de la Santé publique et après concertation au sein du Conseil des ministres et avec les entités fédérées». Cette situation d’urgence peut à chaque fois être prolongée pour une durée maximale de trois mois."

"L’arrêté royal permettant de décréter la situation de pandémie devra être confirmé par la Chambre en principe dans un délai de deux jours et de maximum cinq jours."

"Il est également prévu que le ministre de l’Intérieur fasse rapport à la Chambre tous les mois sur la situation de pandémie et sur les mesures prises. D’autres ministres compétents devront également faire rapport à la Chambre sur base mensuelle, chacun pour les aspects relevant de sa propre compétence."

"« Nécessaires, adéquates, proportionnées à l’objectif poursuivi ainsi que limitées dans le temps »"

"Lorsqu’une situation de pandémie sera décrétée, le ministre de l’Intérieur, après concertation en Conseil des Ministres et au sein du Comité de concertation, prendra les mesures de police administrative nécessaires pour prévenir ou limiter les conséquences de la pandémie."

"Ces mesures doivent être «nécessaires, adéquates, proportionnées à l’objectif poursuivi ainsi que limitées dans le temps», détaille l’avant-projet de loi. Lorsque les circonstances locales l’exigent, les gouverneurs et bourgmestres pourront prendre des mesures supplémentaires, conformément aux instructions du ministre."

"Les catégories de mesures concrètes éventuelles sont énumérées dans la loi: restrictions d’entrée ou de sortie du territoire belge, fermeture de certains établissements, interdiction de rassemblement, restriction au niveau des déplacements, etc."

"Les sanctions prévues sont les mêmes que celles qui peuvent être imposées aujourd’hui pour des infractions aux mesures prises en vue de prévenir la propagation du coronavirus."

"La loi sera soumise à une évaluation par la commission spéciale Covid de la Chambre afin de vérifier
si elle remplit les objectifs poursuivis dans le respect des droits fondamentaux et si elle ne doit pas être amendée ou abrogée. Ce dernier point a été ajouté à la demande du MR, qui avait fait part de ses réticences concernant une loi qui aurait pu installer «des restrictions à nos libertés de manière pérenne
en réponse à des événements futurs et incertains.»"

"«L’idée de lancer déjà maintenant un débat parlementaire sur la loi pandémie est unique et s’avérera,
je l’espère, très utile. Cette initiative permet déjà au stade de l’avant-projet de prendre acte des réflexions et des suggestions de la part des parlementaires», a commenté Annelies Verlinden, citée dans
le communiqué."

"«Le gouvernement aspire à un débat constructif qui permettra d’unir les forces pour parvenir aux meilleurs accords possibles», a renchéri le Premier ministre Alexander De Croo."

"«Le rôle actif du Parlement, le caractère temporaire du dispositif et l’évaluation par commission covid
sont des garde-fous indispensables pour les libéraux. Y recourir doit rester absolument exceptionnel»,
a de son côté indiqué la vice-Première ministre MR Sophie Wilmès sur Twitter."

Lire l'article dans son intégralité ici :
https://m.lavenir.net/cnt/dmf20210226_01558520/coronavirus-accord-sur-la-loi-pandemie

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"La droite à la tête de la cinquième région d’Espagne a instauré, mercredi 24 février, une amende allant de 1000 à 60 000 € pour les personnes qui refusent de se faire vacciner contre le coronavirus."

"Cinquième région la plus peuplée d’Espagne, la Galice a décidé, mercredi 24 février, de sanctionner ceux qui refusent le vaccin contre le Covid-19 d’une amende pouvant aller de 1 000 à 60 000 €."

"Saluée par le Partido Popular (droite), à la tête du gouvernement provincial depuis 2009, cette décision va à l’encontre de la volonté du gouvernement central qui, comme les autres pays de l’UE, a basé sa campagne de vaccination sur le volontariat."

"80 % de volontaires"

"Arrêté en novembre, le principe peut paraître anachronique: l’Espagne ne comptait alors que 40 % de volontaires pour la vaccination; ce taux dépasse désormais 80%, selon le Centre de recherches sociologiques."

"“On considère les Galiciens comme des suspects permanents” pouvait-on entendre dans les rangs de l’opposition menée par le Bloc nationaliste galicien et le Parti socialiste de Galice.
“C’est un non-sens”, tançait, le porte-parole socialiste pour la santé au parlement régional, Julio Torrado. “Il n’y a pas de problème de vaccins, le processus se déroule bien. Pourquoi veulent-ils forcer la vaccination?”."

"« Pas d’obligation mais une amende »"

"L’opposition régionale espère d’ailleurs que le texte sera retoqué par le Tribunal suprême espagnol.
Ce à quoi ne croit pas le président du Comité espagnol de bioéthique et professeur de droit constitutionnel Federico de Montalvo: “Dans ce cas, ce que je comprends, c’est qu’il n’y a pas d’obligation à se faire vacciner. Seulement, en cas de refus, on encourt une amende. C’est comme lors d’un contrôle autoroutier, si vous ne présentez pas votre permis de conduire, vous avez une sanction.”"

"Reste à savoir si la décision fera date et que d’autres régions emboîteront le pas de la Galice."

Lire l'article dans son intégralité ici :
https://www.ouest-france.fr/europe/espagne/covid-19-en-espagne-la-galice-va-punir-ceux-qui-refusent-de-se-faire-vacciner-7166440?fbclid=IwAR05ztTE4BZci65qj8oskBMSigmnVztFiLss3If1tudVlKccsq-xuBSGo_g

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