"La police et l’armée refusent de contrôler les pass sanitaire au nom de « la liberté et la dignité humaine ». Elles se joindront à une grande manifestation contre le confinement obligatoire le 20 novembre 2021 à Vienne."

"Quelques jours seulement après que le chancelier autrichien Alexander Schallenberg a décidé le confinement des personnes non vaccinées, des hommes politiques et des syndicats, appellent à un vaste soulèvement contre cette mesure liberticide unique au monde.
Le leader du Parti de la Liberté(FPÖ) Herbert Kickl, a appelé à une « mégamanifestation » le 20 novembre à Vienne.
Peu après, le président du syndicat des forces armées autrichiennes (le FGÖ) Manfred Haidinger lui a emboîté le pas et s’est associé à cette démarche dans une lettre publiée le 14 novembre. Il entend « défendre les droits et libertés fondamentaux ». Le FGÖ précise que « tout le monde » est autorisé à manifester, même en cas de confinement !
L’obligation de contrôle imposé par le ministre de l’Intérieur, Karl Nehammer a d’ores et déjà été rejetée par le syndicat de la police. En outre, l’Union des Forces armées autrichiennes annoncent qu’elles participeront à ce grand rassemblement de Vienne."

"Le gouvernement paniqué"

"C’est une gifle retentissante pour le gouvernement qui, selon les médias autrichiens, se montre de plus en plus paniqué.
Le président des syndicats sociaux-démocrates (FSG) et du syndicat de la police, Hermann Greylinger, n’a laissé aucun doute dans une interview sur le fait que la police se sent incapable d’effectuer ces contrôles selon l’hebdomadaire Wochenblick.
Manfred Haidinger (FGÖ) ajoute dans sa lettre : « Nous précisons par la présente que la participation à des assemblées est un droit légal particulièrement protégé et qu’il est également pris en compte dans le projet d’ordonnance actuellement disponible. La participation et le déplacement dans toute l’Autriche sont autorisés. »
Même s’il est conseillé aux non-vaccinés de voyager en transports privés."

"Le courrier rappelle enfin que « l’interdiction d’une réunion prévue par des citoyens ainsi que l’interdiction d’un rassemblement de partis politiques ont été reconnues illégales » par le tribunal administratif de Vienne."


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https://infodujour.fr/politique/54068-lautriche-se-souleve-contre-la-dictature-sanitaire

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https://www.md-universal.eu/images/File-Austrian_Police_officers_01.jpg

"Plus de 90 000 certificats de vaccination ont été suspendus au cours des 11 derniers jours, en partie à cause de tests positifs, a annoncé ce lundi Digitaal Vlaanderen, l'agence chargée de la transformation numérique des services publics au nord du pays."

"Une suspension peut intervenir dans différents cas : lorsqu'une personne a été testée positive au COVID-19 dans les 11 derniers jours, à la demande du citoyen (en cas de perte/vol du certificat, par exemple) ou pour d'autres raisons parce qu'un certificat contient une erreur ou si une fraude a été détectée. Les numéros des certificats COVID suspendus sont conservés dans une liste de suspension. La liste affiche exclusivement les numéros de certificat. Ces numéros ne disent rien : il sont très longs et ne contiennent aucune information sur le titulaire du certificat. La raison de la suspension n'est ni visible, ni traçable, assure Digitaal Vlaanderen. On ignore donc si les 90 000 certificats suspendus concernent un nombre anormalement élevé d'erreurs."

"A la demande des virologues, il est prévu que le certificat COVID soit temporairement suspendu pour les personnes qui ont été vaccinées et qui sont néanmoins testées positives. Cette suspension empêche une personne infectée, qui tente de participer à des événements ou de se rendre au cinéma, au café, au restaurant ou au fitness, d'utiliser son CST. De fait, ce dernier quand il sera scanné lors d'un contrôle ne passera pas au vert. Cela empêche ainsi la personne testée positive d'infecter d'autres participants lors d'événements. Lorsque la personne sera rétablie - soit 11 jours après le test positif - le certificat sera alors réactivé et utilisable comme avant."

"La sécurité des données améliorée"

"L'application CovidScan, qui permet de scanner les QR codes des pass sanitaires a été mise à jour, afin de restaurer la confiance des citoyens, qui s'inquiétaient du manque de respect de la vie privée et de l'utilisation
de leurs données. Lorsque les autorités ou les tenanciers de bars et restaurants, entre autres, scannent les CST, l'application vérifie que le certificat Covid des usagers ne se trouvent pas dans la liste des numéros de certificats suspendus."

"En octobre, un chercheur en informatique avait révélé que cette liste était accessible sur internet. Des améliorations en ce sens ont été prises afin que la liste reste confidentielle. Par conséquent, les personnes non autorisées ne pourront plus savoir si un certificat a été suspendu. Ces modifications ont déjà été ajoutées dans la version iOS et seront ajoutées pour Android prochainement, selon l'agence flamande Digitaal Vlaanderen qui développe l'application."

"Mise à jour 15/11/2021 18h"

"Dans un premier temps, nous n'avions pas précisé dans quels cas une suspension peut intervenir. Cette information étant nécessaire à la bonne compréhension de l'information, nous avons en cours de journée précisé que le nombre de 90.000 peut inclure des erreurs ou fraudes."


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"Le Signature dit vouloir éviter “la vague de discrimination qui se crée entre les vaccinés et les non-vaccinés“"


"Un établissement de la place Jourdan, à Etterbeek, annonçait il y a quelques jours qu’il comptait offrir l’apéritif aux personnes non-vaccinées, et ce s’ils n’avaient pas de Covid Safe Ticket. Pour être conforme avec la loi, l’établissement comptait proposer le verre en terrasse chauffée. Face à une vague de solliciations, l’établissement a tenu à préciser sa position, pour ne pas stigmatiser les vaccinés ou les non-vaccinés, “Cela pourrait être mal compris et interprété et on pourrait se faire passer pour des anti-vaccination, ce qui n’est pas le cas“, nous indiquent-ils. “Le but de l’action était de ne pas refuser un client non détendeur du CST pour venir se restaurer dans notre établissement, de lui trouver une alternative, se restaurer en terrasse chauffée.”"

"Les gérants du Signature annoncent donc qu’ils offriront un verre aux vaccinés et aux non-vaccinés qui se restaurent en terrasse. L’apérif pour ceux qui viennent sans CST, le digestif pour ceux qui viennent avec. “Et ceux qui partagent la table ensemble, vaccinés et non-vaccinés, nous leurs offrons l’apéritif et le digestif à la table complète. Afin de les féliciter de ne pas rentrer dans la vague de discrimination qui se crée entre les vaccinés et les non-vaccinés“. Un compromis bien bruxellois et un joli geste (ou un coup de pub) pour un commerçant visiblement bien intentionné."

"Rédaction"


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"Seul 1,1 % de la population cible est complètement vacciné contre le coronavirus qui a déjà fait plus de 1 600 morts dans le pays"


"Voilà près de deux heures que Stella Ngo Ekeya et sa sœur Marie sont assises à l’entrée de l’espace aménagé pour la vaccination contre le Covid-19 à l’hôpital de district de Deido à Douala, capitale économique du Cameroun."

"Elles chuchotent, n’osent pas se rapprocher de l’infirmière pour se faire enregistrer. « Ces vaccins ont trop de conséquences, souffle Stella, en réajustant le masque qui mange une partie de son visage. Sur les réseaux sociaux, on dit que les gens meurent après les avoir pris. »

"Les deux jeunes femmes sont « bien coincées ». Elles souhaitent se rendre à l’étranger et on leur a « demandé de prendre Pfizer », soupirent-elles. L’infirmière leur explique que « pour l’instant, le Cameroun n’a pas Pfizer », mais qu’elles peuvent trouver d’autres vaccins comme Sinopharm ou Johnson & Johnson. « On va aller réfléchir », avance Stella Ngo Ekeya. Marie, elle, est « prête à laisser tomber le voyage »."

"Alors que le Covid-19 a fait officiellement 1 686 morts dans le pays, pour 102 499 contaminations confirmées, « les Camerounais fuient ce vaccin comme la peste », se désole le directeur d’un hôpital situé en périphérie de Douala. Depuis le lancement de la campagne d’injection le 12 avril prioritairement pour les personnels de santé, les personnes avec pathologies sous-jacentes ou encore celles âgées de 50 ans et plus, seul 1,1 % de la population cible est complètement vaccinée."

"Défiance dans tous les segments de la société"

"Le pays a eu beau relancé une campagne intensive de vaccination en juillet, rien n’y fait. A l’heure actuelle, 160 000 personnes sont complètement vaccinées sur une population de 27,2 millions."

"D’après le Programme élargi de vaccination (PELV), c’est la région anglophone du Sud-Ouest – plongée depuis 2017 avec sa voisine du Nord-Ouest dans une guerre civile entre l’armée camerounaise et les combattants séparatistes – qui affiche le plus bas de taux de vaccination."

"Au 22 octobre, sur une population cible régionale de 978 469 personnes âgées de 18 ans et plus, seules 12 892 avaient reçu une première dose, tous vaccins confondus. Et sur 4 880 doses de vaccins AstraZeneca arrivés à péremption dans le pays, la région arrive en tête avec le plus haut taux de perte, soit 39,9 %."

"Car la défiance s’est répandue dans tous les segments de la société. Kelly, 28 ans, vendeuse dans une boutique de produits alimentaires à Buea, dans la région Sud-Ouest, lit divers échanges dans le groupe WhatsApp familial : « Le Covid-19 rend stérile, tue, fait gonfler les testicules des hommes, détruit des organes du corps, rend fragile à vie… »"

"« Je ne peux pas accepter ce truc dans mon corps »"

"Elle interrompt sa litanie pour montrer des photos de Nicki Minaj, la chanteuse américaine aux millions d’abonnés sur les réseaux sociaux. « Elle-même, assure Kelly, est contre le vaccin. Jamais je ne me vaccinerai. Je ne veux pas mourir ou devenir stérile », jure-t-elle."

"Au marché Nkoulouloun à Douala, il suffit d’évoquer le sujet pour attirer une foule d’antivax brocardant un vaccin fabriqué « trop tôt et pas efficace » alors que, depuis des années, « le sida et le paludisme nous tuent et les Blancs ne créent pas de vaccins »."

"Moïse, commerçant de sacs à dos de seconde main, estime que l’épidémie est un vaste mensonge. « Ils ont dit que le coronavirus allait tuer beaucoup d’Africains, mais rien ne s’est passé, dit-il. Regardez ce marché, même quand on interdisait les rassemblements de plus de cinquante personnes, on se serrait comme dans une boîte de sardine ici. »"

"Près de lui, Delphine, vendeuse de vêtements pour enfants opine du chef. Ses enfants en Allemagne l’ont suppliée en vain de venir faire son contrôle de santé annuel. Elle ne veut pas se faire vacciner. « Je ne peux pas accepter ce truc dans mon corps. Je suis déjà hypertendue et si je le prends, je mourrai », croit cette sexagénaire qui a pourtant contracté le Covid-19 il y a quelques mois. Ses enfants ont beau lui dire que le vaccin la protégera davantage, elle refuse « catégoriquement »."

"A deux mois de la Coupe d’Afrique des nations"

"Selon le professeur Yap Boum, représentant régional d’Epicentre, la branche Recherche et épidémiologie de Médecins sans frontières (MSF), « les populations tirent leur information principalement des réseaux sociaux où certains professionnels de santé diffusent des informations contradictoires vis-à-vis des vaccins. De ce fait, il y a une hésitation que la communication gouvernementale peine à contrer »."

"Le Cameroun, pense-t-il, devrait déployer « une communication plus agressive », mobilisant des personnalités connues afin que l’information arrive « à tous les niveaux de la société ». A l’occasion des campagnes de vaccination intensives – la prochaine est prévue du 17 au 21 novembre –, « il faudra aussi aller au contact des populations avec des vaccinodromes, mais aussi des équipes mobiles capables d’assurer la sensibilisation, le dépistage, la vaccination des personnes testées négatives et la prise en charge de celles testées positives », poursuit Yap Boum."

"En attendant, le pays fait face à une rupture des vaccins AstraZeneca, ce qui affecte de nombreux vaccinés ayant déjà reçu la première dose. Dans un centre, un directeur fait défiler sur son ordinateur les chiffres : sur plus de 270 personnes éligibles, seules 4 ont reçu la seconde dose. Contacté, le ministère de la santé n’a pas donné suite."

"A deux mois de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui doit se tenir au Cameroun, la faible couverture vaccinale inquiète. D’autant plus que la résistance à l’injection prend de l’ampleur. Certains services publics ont tenté de rendre la vaccination obligatoire."

"Face à la levée de boucliers des fonctionnaires, de l’ordre des avocats et des syndicats, Joseph Le, le ministre de la fonction publique et de la reforme administrative, a dû préciser qu’il n’avait « jamais été question d’obliger les personnels de l’Etat à se faire vacciner ». Néanmoins, selon Yap Boum, dans le cadre de la CAN, « un passe sanitaire est en cours de finalisation au Cameroun (…). Le dépistage massif et la vaccination seront les deux composantes »."

"Josiane Kouagheu(Douala, correspondance)"


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Lien vers site original:
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/11/03/les-camerounais-fuient-le-vaccin-contre-le-covid-19-comme-la-peste_6100834_3212.html

Source photo :
Adobestock © Riccardo Niels Mayer 

 
“Questions aux représentants élus de la population belge et à ses médias“

“Qu’avez-vous fait de nos voix ?

A l’heure où la loi Pandémie est activée en Belgique, où des mesures supplémentaires de restrictions ou de coercitions sont évoquées, en qualité de membres de la communauté scientifique, nous nous étonnons de n’assister, voire de n’être invités, malgré les interpellations que d’autres scientifiques et nous vous adressons régulièrement, à aucun débat démocratique contradictoire, aucune recherche de consensus scientifique, quant aux justifications de certaines mesures dites ‘anti-Covid’ et à leurs conséquences, ou inconséquences, pratiques. 

Voici quelques exemples de sujets qu’il nous paraît important de débattre ouvertement, intelligemment et urgemment dans la situation difficile que nous connaissons.

Savez-vous combien d’admissions à l’hôpital ont lieu chaque semaine dans nos hôpitaux belges ? Selon les rapports des mutuelles, 35.000 en moyenne 1, pour un peu plus de 1000 hospitalisations Covid en cette dernière période. Les hospitalisations Covid peuvent certes être plus longues et lourdes que d’autres. En France, en 2020, le poids des patients Covid dans l’activité hospitalière a été de 2 à 4 %, en soins critiques de 5 à 8%, en réanimation de 11 à 19%, calculés en nombre d’admissions ou de jours d’hospitalisations respectivement 2. En Belgique, ces derniers chiffres ne sont pas connus. Comment est-ce acceptable ? Comment alors analyser, et remédier à la saturation sans cesse annoncée de nos hôpitaux ? Provient-elle d’une impossibilité à absorber des pics à cause de la diminution récurrente du nombre de lits agréés, du personnel médical… ? Et comment a-t-on essayé de remotiver ce personnel ? En rabotant leurs barèmes salariaux ? En forçant certains à un acte médical dont ils ne veulent pas ? En les poussant à quitter leur métier et donc leurs patients ? Si depuis 18 mois, tout le monde est d’accord de dire qu’il n’est ni simple ni rapide de résoudre la problématique du manque de personnel soignant, une réflexion a-t-elle seulement été entamée, des actions entreprises, à part une prime unique de 985 euros bruts pour le personnel à temps plein 3? Ceci alors que l’OMS alerte depuis 2006 sur les pénuries, tout à fait prévisibles, de personnel soignant 4.

En quoi l’activation de la loi pandémie et les mesures non-pharmaceutiques qui en découlent vont-elles changer quoi que ce soit à la situation déplorable que nous vivons ?

Le CST apporte-t-il une réduction des contaminations ? Force est de constater dès aujourd’hui que ce n’est pas le cas. N’était-ce pas, une fois de plus, prévisible ? Gouverner, n’est-ce pas prévoir ? Les articles et rapports scientifiques se sont multipliés ces dernières semaines pour montrer que la vaccination n’empêche pas l’infection des voies respiratoires et la transmission du virus. Comment le CST et les vaccins pourraient-ils alors enrayer les contaminations ? N’était-ce pas évident sachant que les vaccins anti-Covid actuels n’ont pas été développés pour créer de l’immunité mucosale, c.-à-d. pour simplifier, au niveau du nez, de la gorge et des voies respiratoires ? Les ministres de la santé, les experts scientifiques, les médecins avec qui vous êtes en contact vous expliquent-ils cela ?

Vous disent-ils que ce qui peut notamment conduire les personnes gravement atteintes du Covid à l’hôpital, en soins intensifs, voire à décéder, c’est le manque de prise en charge médicale dès les premiers symptômes ? Un des dangers connus du Covid, c’est la rapidité de la dégradation de l’état de santé des patients. Pensez-vous vraiment que l’on évite des cas graves en ne s’occupant pas des personnes testées positives, en ne les voyant pas, en privilégiant les consultations téléphoniques, en laissant leur état se dégrader pendant plusieurs jours au domicile avec du paracétamol ? N’y a-t-il rien de mieux à faire après plus de 18 mois de connaissances médicales accumulées sur le Covid ? Ne sait-on pas que l’immense majorité des personnes qui font un Covid sévère ont des facteurs de risque qui peuvent être identifiés et donc que les aggravations potentielles pourraient, en grande partie, être anticipées et prévenues ? Sachant cela, quels sont les pourcentages de telles personnes à risque, vaccinées ou non, actuellement en soins intensifs ? Une estimation de plus de 80% serait-elle réaliste ? En France, le rapport hospitalier 2020 déjà cité ne dit pas autre chose 5. Comment se fait-il que ces chiffres ne soient pas disponibles officiellement en Belgique pour piloter l’épidémie ? Pourquoi en sommes-nous réduits à faire des conjectures sur base de graphes imprécis et rapports incomplets publiés par Sciensano 6 ? Aux USA, via le CDC (Centers for Disease Control and Prevention), on sait que 90% des personnes hospitalisées et 97% des patients en soins intensifs avaient au moins un facteur de risque préalable 7. Nous restons interloqués devant cette absence de prise en charge des personnes les plus vulnérables, tout en faisant croire à la population qu’il n’y a rien à faire. Lisez le rapport hospitalier français, vous y apprendrez qu’un “quart des patients hospitalisés souffrait d’une carence (dénutrition, anémie chronique, carence en vitamine D)”. Fin de citation. N’y a-t-il vraiment rien à faire ?

Les médecins généralistes constituent, depuis toujours au demeurant, la première ligne de soins, fondamentale en Santé Publique, avec la prérogative d’une médecine de proximité et suivi clinique des patients dans leur environnement propre. Des médecins osent réclamer une autre approche 8.  Quand on les écoute, ils expliquent qu’il est possible, si besoin et au cas par cas, d’initier, au domicile, la prescription de traitements efficaces pour les patients Covid selon le stade de la maladie : anti-inflammatoires non stéroïdiens, corticostéroïdes ou anticoagulants dont la posologie est à adapter à chaque malade, antibiothérapie appropriée en cas de surinfection bactérienne… et enfin si nécessaire, oxygénothérapie. Sans compter que la présence du médecin permet de rassurer et apaiser le malade. Comment se fait-il qu’ils ne soient pas entendus et que le message officiel reste de ne rien faire et d’attendre chez soi avant qu’une dégradation brutale ne force le patient à être hospitalisé? N’est-il pas important et urgent de rappeler que le fait de surveiller les patients, surtout les plus à risque, d’une part cliniquement et d’autre part via des prises de sang ou imageries médicales, permet de détecter rapidement les complications et de référer, sans retard, le patient à l’hôpital lorsque la situation n’est plus gérable à domicile ou que l’état du patient se dégrade ? Le suivi clinique permettrait également de surveiller l’état d’hydratation du patient, la compliance au traitement et d’adapter son traitement chronique selon sa situation clinique, car certaines molécules prises chroniquement peuvent se révéler délétères une fois que l’état du patient se dégrade (insuffisance rénale aiguë, hypotension artérielle, trouble de coagulation, etc.). Les médecins généralistes ne devraient-ils pas, tous, se tenir, ou être tenus, à jour sur les connaissances les plus récentes concernant le SARS-CoV-2, se familiariser cliniquement avec la maladie, abandonner définitivement la consultation par téléphone et ainsi, prendre en charge de manière complète leurs patients touchés par le SARS-CoV-2 ? Cela demande un minimum d’organisation matérielle concernant les équipements de protection qui doivent être disponibles à tout moment pour se rendre chez un patient Covid, mais n’a-t-on su organiser une logistique bien plus complexe et coûteuse pour mettre en place des centres de test, de tracing et de vaccination ? Une approche médicale de première ligne ne serait-elle pas plus humaine, plus efficiente, plus à même d’éviter des hospitalisations et de sauver des vies ?

Pourquoi préfère-t-on alors mettre plus de moyens et d’argent dans le testing / tracing inefficace avec les tests PCR ? Plus d’un milliard d’euros depuis le début de la crise. Cela permet-il de contrôler l’épidémie actuelle ? La commission COVID de la Chambre a estimé que non dans ses conclusions 9. Ce n’est pas assez rapide. Il faut aujourd’hui plus de 5 jours pour réaliser l’ensemble des étapes 10. Comment voulez-vous contrôler, avec cette lenteur, un virus dont la caractéristique principale serait de se reproduire rapidement ? Les tests rapides permettraient eux de tester et isoler les personnes vraiment contagieuses en 15 minutes, puis de tracer leurs contacts en moins de 24 heures 11. Ne serait-ce pas plus efficace et moins cher pour la sécurité sociale ? Pourquoi ne pas les utiliser en masse ? Parce que des personnes continuent à dire qu’ils ne sont pas assez “sensibles” ? Sont-elles vraiment bien informées ou compétentes par rapport à la définition de sensibilité à utiliser pour identifier des personnes contagieuses de manière fiable sur base de leur charge virale 12 ? Inversement, les tests PCR sont très chers et leur ultra-sensibilité conduit à déclarer positives des personnes qui ne sont pas contagieuses et à perdre du temps et des moyens à tracer leurs contacts inutilement 13. Cela est largement documenté au niveau scientifique et l’inefficacité de cette approche est démontrée notamment par des modèles épidémiologiques. Les PCR n’auraient jamais dû être utilisées en dépistage de masse. Ces tests devraient être réservés au diagnostic clinique des personnes malades et à la mise en place d’un vrai testing sentinelle en Belgique, c.-à-d. une surveillance de base d’un échantillon représentatif de la population belge qui permet de mieux appréhender l’intensité de la présence effective du SARS-CoV-2 dans le pays et son évolution de manière anticipative 14. Pourquoi n’est-ce pas réalisé en Belgique ? Un budget n’est-il pas disponible chez Sciensano ? Qui vous parle de tout cela de manière scientifique, précise, dans un objectif d’efficience et de résultats ?

En quoi la focalisation sur la vaccination du personnel soignant, des personnes non à risque de Covid grave, des jeunes, voire des enfants, qui sont déjà largement et mieux immunisés naturellement, va-t-elle permettre d’éviter des hospitalisations et des décès ? Les chiffres récents, dans de nombreux pays, démontrent une fois de plus que ce n’est pas le cas. Avez-vous un tableau de bord complet de la répartition et de la durée des hospitalisations, soins intensifs et décès, par âge, sexe et facteurs de comorbidités, en Belgique ? Si tel devait être le cas, il y a lieu de relever que Sciensano ne le rend pas disponible. La seule information dont on dispose est que la majorité des personnes hospitalisées restent moins de 5 jours à l’hôpital. Ce ne semble donc pas très grave pour celles-là, mais qui sont-elles ? Quid des autres ? Il faut à nouveau regarder aux Etats-Unis 15 pour apprendre que 98% des personnes décédées du Covid avaient un ou plusieurs facteurs de risque préalables, ou en Italie pour apprendre que ce chiffre est estimé à 97% 16, le saviez-vous ? Certains disent que ces problèmes de facteurs de risque sont longs et complexes à aborder, mais n’est-il pas temps de commencer à y réfléchir, plutôt que de rester cyniquement bloqué, depuis 18 mois, sur le constat que c’est long et complexe et de ne rien faire pour ces personnes si ce n’est les vacciner ? 

On parle d’effets secondaires graves rares dans le cas des vaccins Covid actuels. Savez-vous ce que cela signifie en pharmacovigilance ? La définition de « rare » pour un médicament ou un vaccin est de 1 cas sur 1000 à 1 sur 10.000. C’est bien ce qui est observé en Belgique par l’AFMPS : environ 2100 « effets médicaux significatifs, hospitalisations, mises en jeu du pronostic vital et décès » ont été rapportés au 21 janvier 2021 en Belgique, soit environ 1 pour 4000 personnes vaccinées. Aux Etats-Unis, selon les rapports officiels de pharmacovigilance passive – qui sous-estiment souvent la réalité selon la FDA, la Food and Drug Administration -, cette même FDA a établi que plus de 1 homme jeune sur 5000 a eu un problème cardiaque sérieux post-vaccinal, soit plus de 40 fois le taux avant vaccin 17; une étude récente a montré de 2 à 20 fois plus de thromboses cérébrales veineuses post-vaccinales après le vaccin Johnson chez les jeunes femmes, selon leurs âges, qu’avant ce vaccin 18. Trouvez-vous que ce n’est pas significatif ? Considérant de plus, que nombre de ces effets indésirables apparaissent chez des personnes qui n’étaient pas à risque d’une forme grave de Covid, et étaient en bonne santé ? La balance de risques-bénéfices individuelle ne devrait-elle pas être toujours prise en compte pour chaque personne selon son profil médical ? Ne faudrait-il pas privilégier l’avis médical de première ligne et passer par une prescription du médecin traitant comme pour les autres vaccins ? Dans le cas des personnes déjà immunisées naturellement, par exemple, elles ont tous les risques du vaccin et très peu de bénéfices supplémentaires. La balance n’est-elle alors pas évidente? A l’heure où l’on parle de vaccination obligatoire et de 3e dose généralisée, n’est-ce pas important à analyser ? Dans le cas du personnel soignant, des étudiants du domaine de la santé, allez-vous vraiment prendre le risque d’une perte d’effectifs alors qu’on est déjà en pénurie ? Et pour les jeunes ? La FDA aux USA montre bien que la balance de risques / bénéfices des vaccins Covid actuels n’est pas établie pour les enfants 19. Au Royaume-Uni, le ‘Joint Committee on Vaccination and Immunisation (JCVI)’ prend énormément de précautions, de recul, et ne recommande pas la vaccination généralisée ou complète pour les enfants et adolescents non à risque de Covid sévère 20. Ne devrions-nous pas en faire de même en Belgique ? Comptez-vous vraiment laisser vacciner nos enfants non à risque, obliger tous nos jeunes à se faire vacciner… avec ces vaccins actuels en autorisation de mise sur le marché temporaire ? Qui assumera les problèmes ? D’autres pays ont d’ailleurs abandonné certains vaccins pour les jeunes 21, pourquoi pas en Belgique ? Etes-vous au courant ? Trouvez-vous cela normal ?

Quel est encore l’objectif des gouvernements belges ? Une illusion de l’éradication du virus qu’ils n’atteindront jamais ? Et ce, malgré des mesures de répression de plus en plus ciblées vers certaines personnes et certains secteurs qui ne sont en rien responsables de la recrudescence de l’épidémie, mesures qui ont surtout provoqué des dégâts humains, sociaux et économiques incalculables. Les mesures sur l’éducation des jeunes, sur leur niveau de sédentarité (augmentation drastique du temps d’écran et diminution importante des activités physiques et sportives) auront indubitablement des conséquences sur les apprentissages et la santé à long terme 22 23 24 25. Savez-vous que toutes les études mettent en évidence que l’indice de masse corporelle a augmenté fortement  dans la population et particulièrement chez les jeunes ? 26 27 Etes vous au courant que l’activité physique et sportive, qui a été fortement impactée par vos décisions, est sans doute un des meilleurs moyens de lutter à long terme contre les fameuses comorbidités 28 ? Etes-vous au courant des soucis dramatiques de santé mentale chez les jeunes suite aux confinements et fermeture des écoles 29 ? Etes-vous au courant des statistiques de tentatives de suicide en région parisienne 30 ? Des journalistes vont-ils encore nous demander des preuves ?

Comme vous, nous déplorons énormément les morts et les souffrances engendrées par le Covid. Il n’est pas question de les nier, de les minimiser, mais de les éviter. Depuis juillet 2021, sur la période où le variant Delta est devenu dominant, 2,4% des personnes testées positives ont dû être hospitalisées et 0,3% sont décédées. A nouveau, qui sont-elles ? En Belgique, on connaît seulement les chiffres des décès avec Covid, par tranche d’âges 31 : du 1er janvier au 13 novembre 2021, 2601 personnes de plus de 85 ans, 2074 de 75 à 84 ans, 1208 de 65 à 74 ans, 651 de 45 à 64 ans, 57 de 25 à 44 ans, 6 pour les moins de 24 ans. Ne nous demandent-elles pas raison ? Ne faut-il se saisir de la plus large étude menée à ce jour, au niveau mondial, récemment publiée 32 ? Elle conclut “Our study indicated a consistent and statistically significant effect of chronic comorbidities, complications, and demographic variables including acute kidney injury, COPD, diabetes, hypertension, CVDs, cancer, increased D-dimer, male gender, older age, current smoker, and obesity on the fatal outcome of COVID-19. Urgent public health interventions should be carefully tailored and implemented on those susceptible groups to reduce the risk of mortality in patients with COVID‐19 and, then, the risk of major complications. An intensive and regular follow-up is required to detect early occurrences of clinical conditions.” Quelles actions mettons-nous en place ?     

N’avez-vous donc pas envie de débattre de solutions potentielles de sortie de crise par le haut, plutôt que de poursuivre avec des approches qui manifestement ne fonctionnent pas depuis plus d’un an, parce qu’elles ne peuvent pas fonctionner étant basées sur des modèles prédictifs hypothétiques et des présupposés non scientifiques, tout en ayant des effets négatifs considérables sur le bien-être psychologique et la cohésion sociale 33?

Des scientifiques qui développent en réseau, une large analyse multi-disciplinaire de ces problèmes complexes, en suivant de près la littérature scientifique mondiale la plus récente, au plus haut niveau, sont à votre disposition pour en discuter. Pourquoi vous priver de l’ensemble des compétences existant dans notre pays ? Pourquoi tout remettre entre les mains d’un modèle, un algorithme, dont les hypothèses et données biaisées conduiront toujours aux mêmes résultats, inopérants depuis près de 2 ans ? Pourquoi écouter des points de vue mono-disciplinaires? Pourquoi perdre de l’argent dans du testing/tracing inutile au lieu d’investir dans la qualité de l’air de nos bâtiments pour le bien-être futur de tous ? Pourquoi diviser notre société ? Pourquoi sembler considérer qu’en 2021, il serait désormais acceptable d’avoir dix fois plus de morts d’un cancer, une maladie cardiaque ou autres causes que du Covid 34 ? N’est-il pas temps d’arrêter cette politique du tout au Covid ?  

Notre société exige des solutions équilibrées qui englobent ces différents aspects. Notre jeunesse a besoin de pouvoir se projeter dans le futur avec espoir. Ces jeunes ont besoin de pouvoir envisager un avenir dans lequel ils se sentiront utiles et respectés. Réfléchissez-y s’il vous plaît.

L’activation de la loi pandémie devait être l’objet d’un large débat visant à l’adhésion de l’ensemble de la population belge aux mesures de prévention nécessaires, où reste-t-il ?

Dans l’attente de vous lire et d’en débattre avec vous tous, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’assurance de notre attention toute particulière.“

  • Prof. Denis Flandre, Caractérisation et modélisation de systèmes physiques complexes
  • Dr Frédéric Caruso, Anesthésiste-réanimateur
  • Dr Olivier Lhoest, Anesthésiste-réanimateur
  • Dr Anne Franchimont, Médecin généraliste
  • Prof. Elisabeth Paul, Politiques et systèmes de santé
  • Prof. Boris Jidovtseff, Sciences de la motricité
  • Prof. Bernard Rentier, Virologue
  • Prof. Olivier Servais, Anthropologue 
  • Prof. Vinciane Debaille, Géochimiste
  • Prof. Quentin Louveaux, Ingénieur
  • Prof. Martin Buysse, Physicien
  • Prof. Jacques Folon, Droit, protection des données, RGPD 
  • Prof. Erik Van den haute, Droit
  • Prof. Nicolas Vermeulen, Psychologue
  • Prof. Christine Dupont, Bioingénieur

Pour le collectif Covidrationnel


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À partir du 15 novembre, le port du masque redevient obligatoire dans toutes les écoles primaires de France. Une trentaine d'orthophonistes alertent sur les conséquences de cette mesure dont ils estiment que la balance bénéfice-risque penche du mauvais côté


En ce mois de Novembre 2021, nous, orthophonistes du Collectif National des Orthophonistes de France, nous inquiétons encore une fois du retour du port du masque chez les enfants de primaire. Pourtant, comme Christèle Gras-Le Guen, professeure de pédiatrie au CHU de Nantes et présidente de la Société française de pédiatrie le clame : «Nous ne cessons de le dire depuis dix-huit mois: les moins de 12 ans sont peu affectés par l'infection Covid et non-contagieux»[1].

Nous, thérapeutes du langage et de la communication, pensons que la balance bénéfice/risque n'est pas en faveur du port du masque qui n'est pas anodin chez les enfants. En effet, il impacte de manière non négligeable les apprentissages du langage, de la lecture, la construction des émotions, les comportements des enfants mais aussi la vue ou encore le développement des fonctions oro-myo-faciales.

L'impact du masque sur l'intelligibilité de la parole est non négligeable, d'autant plus que l'enfant ne connaît pas toujours les termes utilisés puisqu'il se trouve en plein apprentissage.
Collectif National des Orthophonistes de France

La présentation multisensorielle d'une information permet une meilleure identification de ce qui est dit et une meilleure rétention [2]. Le fait de ne pas voir la forme de la bouche a pour conséquence de rompre le feed-back auto-correctif enseignant/élève et de majorer les difficultés de mise en place des règles de correspondances phonèmes-graphèmes, avec un risque accru de confusions de sons.

En CP/ CE1, au moment du début de la lecture, l'enseignant n'a aucun retour visuel sur la bouche de l'enfant qui est en train de lire des syllabes ou des petits mots et il va lui être difficile de s'apercevoir qu'il a bien dit «ba» et non «da» par exemple et de le corriger. La mémorisation grapho-phonémique se fait grâce à cet apprentissage qui est à la fois visuel (forme de la bouche/forme de la lettre), auditif (bruit de la lettre) et kinesthésique (ressenti corporel lors de la prononciation du phonème, sensation corporelle tronquée à cause du masque qui recouvre la bouche).

En effet, certains sons sont extrêmement proches, ils n'ont qu'un point d'articulation qui les sépare, par exemple le [b] et le [d] ont l'inconvénient d'être proches visuellement, c'est le même dessin inversé et auditivement, le [b] se fait avec le concours des lèvres fermées, le [d] avec les dents et les lèvres légèrement ouvertes. Nous avons donc un risque accru de retard pour les enfants présentant ou pas un trouble spécifique des apprentissages. En 2021, une étude a montré que les enfants qui possédaient une conscience phonologique fragile étaient aidés par la lecture labiale. La lecture labiale disparaissant sous le masque, l'écart de performances entre les forts et les faibles a augmenté[3].

En outre, le masque induisant une perte de 5 à 10 db du niveau sonore de la voix[4], l'impact du masque sur l'intelligibilité de la parole[5] est non négligeable, d'autant plus que l'enfant ne connaît pas toujours les termes utilisés puisqu'il se trouve en plein apprentissage. Il doit donc soutenir un effort d'écoute et d'attention plus important.

L'intelligibilité n'est pas le seul paramètre à prendre en compte dans la compréhension du langage oral, il y a également l'état psychique des interlocuteurs. Pour apprendre il faut avoir un cerveau «disponible pour». On sait que la dépression par exemple impacte plusieurs fonctions cognitives dont l'attention, la mémoire et les fonctions exécutives (planification, flexibilité mentale)[6] [7].

Alors que l'école devrait être un lieu sécure, la présence du masque permanent est un rappel de la situation anxiogène actuelle du Covid qui peut contribuer à : l'augmentation de l'agitation ; la baisse de la motivation et de la concentration ; l'augmentation de la tristesse et de l'anxiété, corrélés négativement avec l'apprentissage ; l'augmentation des décrochages scolaires allant jusqu'à la phobie scolaire ; l'augmentation des troubles somato-psychiques : troubles du sommeil, troubles des conduites alimentaires, troubles du transit, énurésie, céphalées ; et l'augmentation des tentatives de suicides chez les enfants [8]. Le confinement a creusé les inégalités scolaires dans toute l'Europe. Le masque à l'école vient donc se poser sur un terrain fragile et rappelle en permanence à l'enfant la situation de pandémie et d'angoisse sous-jacente.

Le port du masque peut impacter également la santé physique et le développement physiologique des enfants.
Collectif National des Orthophonistes de France

De plus, à un âge où la plasticité cérébrale est propice aux apprentissages, le port du masque en cachant une partie du visage empêche l'enfant d'élaborer des liens entre les mimiques et les émotions. Ceci entraîne une diminution brutale de la capacité à reconnaître et à classifier les émotions de leurs camarades, une diminution des capacités de décodage du langage non-verbal (le message est moins explicite) ; avec une difficulté supplémentaire pour l'enseignant à percevoir et à interpréter les émotions des enfants et par conséquent à ajuster son discours. Les habiletés sociales sont alors amoindries et les interactions entre enfants entravées, entraînant des problèmes de plus en plus fréquents d'ajustements socio-émotionnels et une augmentation des risques de développement de troubles du comportement.

Le port du masque peut impacter également la santé physique et le développement physiologique des enfants. En effet, il rend difficile le port des lunettes à cause de la buée, ce qui entraîne fréquemment un abandon du port des lunettes, voire une dégradation des troubles visuels existants. Le masque implique également une diminution du champ visuel, ce qui est un réel problème pour les enfants qui font des allers-retours incessants entre le plan horizontal où se trouvent leur cahier et le plan vertical du tableau.
Les conséquences somatiques liées au port du masque (irritation cutanée, muguet buccal, gênes respiratoires, maux de tête[9], simple irritation oculaire pouvant aller jusqu'à l'inflammation/l'infection[10]) entraînent une plus grande distractibilité et fatigabilité qui diminuent la concentration.
Concernant les domaines physiologiques, une tendance à la respiration buccale a été également remarquée lors du port du masque. La respiration buccale pose de nombreux problèmes[11] : abolition du rôle du nez dans le filtrage des virus et bactéries, sécheresse buccale, halitose et caries, dysharmonie du développement de la mâchoire et du visage. Le nez a pour rôle de retenir grâce à ses « poils » une grande partie des particules nocives contenues dans l'air : poussières, virus, bactéries…. Le fait que la bouche soit ouverte court-circuite le rôle de filtrage préventif du nez.

Dans ce contexte où l'enfant est peu touché par la maladie Covid, il nous semble important de remettre l'intérêt supérieur des enfants au centre des préoccupations des adultes.
Collectif National des Orthophonistes de France

Sous le masque la bouche ouverte s'assèche, la salive joue moins bien son rôle protecteur, les bactéries prolifèrent engendrant mauvaises odeurs (halitose) et caries si l'hygiène buccale n'est pas optimale. La respiration buccale a un retentissement sur la croissance de la sphère faciale. Lorsque la respiration est nasale (normale), la langue modèle l'arcade supérieure en y prenant une grande place. C'est ce qui permet une croissance harmonieuse de la face (palais large, dents alignées). Lorsque la respiration est buccale, la langue est positionnée sur le plancher de la bouche, elle ne joue pas son rôle d'expansion de l'arcade supérieure. Le palais reste étroit, les dents avancent, le visage grandit en longueur, les os et les muscles de la face se développent de façon dysharmonieuse[12] . La sécheresse buccale entraîne une déshydratation des cordes vocales provoquant des hemmages (raclement de la gorge) et des tensions crispation des muscles des organes phonateurs qui, à long terme, peuvent créer des nodules, voire des polypes et par conséquent une dysphonie. La désorganisation du mécanisme respiratoire peut entraîner un essoufflement et des forçages vocaux[13] débouchant également sur des dysphonies.

Tous ces désagréments rendent difficiles les apprentissages scolaires. Ils entraînent une fatigue cognitive, auditive, visuelle, vocale, etc. ; induisant une baisse de la concentration, mais aussi une baisse de la participation orale et des interactions sociales, car ces dernières deviennent plus coûteuses en effort.

Dans ce contexte où l'enfant est peu touché par la maladie Covid, il nous semble important de remettre l'intérêt supérieur des enfants au centre des préoccupations des adultes et de les laisser évoluer dans un environnement sans masque afin de leur permettre de grandir dans un contexte respectueux de leurs besoins. Primum non nocere.

Signataires : : (Lien vers site original: https://www.lefigaro.fr/vox/societe/l-appel-des-orthophonistes-contre-le-retour-du-masque-a-l-ecole-de-primaire-20211115


Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celle de BAM!

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(Lien vers site original: https://www.lefigaro.fr/vox/societe/l-appel-des-orthophonistes-contre-le-retour-du-masque-a-l-ecole-de-primaire-20211115

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[1] https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/retour-du-masque-a-l-ecole-ca-n-a-pas-de-sens-juge-la-societe-francaise-de-pediatrie-80aaf1c6-3cb0-11ec-b2dd-875829662230
[2] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4967384/
[3] https://www.cairn.info/revue-l-annee-psychologique-2021-2-page-3.htm
[4] https://www.md-universal.eu/images/Livret_Voix_Masque.pdf
[5] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7945988/
[6] https://www.md-universal.eu/images/15125.pdf
[7] https://jamanetwork.com/journals/jamapsychiatry/article-abstract/492795
[8]https://www.mediscoop.net/neurologie/index.php?pageID=b645dfcec10643b62270147dd0aad9e1&id_newsletter=15651&liste=0&site_origine=revue_mediscoop&nuid=77ec95e6162a537d0f2bace0cf66f428&midn=15651&from=newsletter
[9] https://link.springer.com/article/10.1007/s00112-021-01133-9
[10] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7362770/
[11] https://www.allodocteurs.fr/maladies-orl-bouche-ou-nez-quelle-est-la-meilleure-facon-de-respirer-19633.html
[12] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20129889/
[13] http://chinois.discipline.ac-lille.fr/quoi-de-neuf/revue-de-presse/2020-11-mgen_livret_voixmasque_novembre2020-1

“CC BY-NC-ND © ALDE Party”

“CC BY-NC-ND © ALDE Party”

“Le Premier ministre Alexander De Croo a rappelé jeudi à la Chambre que le taux de reproduction du virus du Covid-19 était actuellement supérieur en Flandre par rapport aux autres régions du pays, répondant ainsi à l'opposition nationaliste flamande, déçue de voir le nord du pays devoir reporter le masque et imposer le Covid Safe Ticket (passe sanitaire) notamment dans l'horeca et les salles de fitness.“
“Le chef de groupe N-VA Peter De Roover déplorait ainsi que "les régions qui font de leur mieux (sur la vaccination) voient des renforcements des mesures (sanitaires) et pas les autres". "Vous êtes celui qui mine la crédibilité des vaccins", a-t-il lancé.“
“"Je ne veux pas pointer l'un ou l'autre", a répondu Alexander De Croo, "mais nous sommes dans une situation accrue partout. C'est la réalité. Ce serait quand même assez étrange de fermer les yeux." Selon le Premier ministre, les mesures prises mardi par le Comité de concertation - port du masque, Covid safe ticket et télétravail -  constituent une meilleure protection contre le virus, comme lorsque l'on s'habille plus chaudement à l'approche de l'hiver.“
“Ayant dépassé son temps de parole, le micro du Premier ministre s'est coupé alors qu'il allait aborder la question de l'activation de la loi pandémie, également annoncée mardi. "Ce serait bien si vous pouviez développer cela lors d'une prochaine interview", a ironisé François De Smet (DéFI) se disant "désemparé" de ne pas avoir obtenu de réponses à ses questions. "Il n'y a pas de place dans un petit pays pour un nationalisme sanitaire", a-t-il également jugé.“


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https://www.msn.com/fr-be/actualite/national/le-taux-de-reproduction-du-virus-est-sup%C3%A9rieur-en-flandre/ar-AAQ3K18?ocid=msedgntp

Source photo :
https://www.flickr.com/photos/aldeparty/51268728362/

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