" Selon le dernier rapport [1] de l'Institut supérieur de la santé (ISS) italien, seules 2,9% des 130 468 morts officiellement attribuées au Covid-19 depuis février 2020 seraient effectivement dues à la maladie. En effet, il apparaît que 97,1% des personnes décédées présentaient déjà entre une et cinq pathologies avant d'être touchées par le coronavirus. 67,7% en présentaient au moins trois, et 18% au moins deux. "

" Dans le détail, l'ISS indique que 65,8% des Italiens officiellement décédés du Covid-19 étaient atteints d'hypertension artérielle. 29,3% souffraient également de diabète, 24,8% et 23,5% de démence. Plus encore, 16,3% avaient eu un cancer au cours des cinq dernières années, 15,7% souffraient d'insuffisance cardiaque, 24,8% de fibrillation auriculaire, 28% de cardiopathie et 17,4% de Bronchopneumopathie chronique obstructive. Enfin, ils étaient 11,5% à avoir déjà fait un AVC. "

" Si ce n'est pas le virus qui tue les Italiens, alors pouvez-vous m'expliquer pourquoi la science a imposé tout ce que nous avons vu en ces 18 derniers mois ? Des masques, la distanciation, le confinement et ainsi de suite ? " s'est ému Franco Bechis dans les colonnes du quotidien Il Tempo [2]. "

" On aimerait bien voir la même question posée par les éditorialistes de la presse française " mainstream " . On ne les a pas beaucoup vus rappeler, qu'en France, 65% des victimes du Covid-19 [3] (chiffres datant d'avril 2021) et 85% des personnes admises en réanimation [4] (chiffres du 23 septembre 2021) présentaient au moins une comorbidité. Notons d'ailleurs que les comorbidités ne semblent pas être comptabilisées de la même façon en France qu'en Italie pour aboutir à une telle différence. "


Les opinions exprimées dans cet article n'engagent que la responsabilité de l'auteur et ne représentent pas nécessairement celle de BAM! 

[1]https://www.iss.it/documents/20126/0/ReportDecessi_per+COVID+2019_ITA19ottobre.pdf/11374e03-48f7-d516-f5c2-240a91af1f69?t=1634643235212
[2]https://www.iltempo.it/attualita/2021/10/21/news/rapporto-iss-morti-covid-malattie-patologie-come-influenza-pandemia-disastro-mortalita-bechis-29134543/
[3]https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/documents/bulletin-national/covid-19-point-epidemiologique-du-8-avril-2021
[4]https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/documents/bulletin-national/covid-19-point-epidemiologique-du-23-septembre-2021

Lien vers le site original: https://www.francesoir.fr/societe-sante/italie-seuls-29-des-morts-du-covid-19-ont-effectivement-succombe-au-virus

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« Coup de tonnerre dans l'État du Nebraska ! Une enquête minutieuse menée par le procureur général Doug Peterson dénonce les pratiques frauduleuses des mastodontes de l'industrie pharmaceutique et les liens douteux avec les agences de régulation (FDA, CDC). Après avoir longuement analysé les très nombreuses études scientifiques sur les traitements précoces et constaté l'action de ces molécules contre la Covid 19, il redonne aux médecins la liberté de prescrire l'hydroxychloroquine et l'ivermectine »


" À la demande du département de la santé de l’État du Nebraska, le 15 octobre, le procureur général (équivalent du ministre de la justice de l'État du Nebraska), Doug Peterson, a émis un avis juridique selon lequel les médecins  peuvent légalement prescrire de l'ivermectine et de l'hydroxychloroquine pour le traitement contre le Sars-CoV-2, à condition d'obtenir le consentement éclairé du patient. "

"Une enquête minutieuse qui a précédé la décision"

"Peu de sujets ont suscité autant de controverses que les traitements précoces par ivermectine et hydroxychloroquine, deux médicaments peu coûteux et connus de longue date, largement utilisés avec succès dans de nombreuses régions du monde pour la prévention et le traitement de la Covid 19. Ces deux molécules ont déchaîné les passions. À en perdre la raison. Les publications sont nombreuses et certains médecins les administrent encore aux États-Unis, même si les agences de régulation ne recommandent toujours pas ces deux médicaments alors que certains praticiens sont poursuivis pour les avoir prescrits."

"Malgré cette situation, certains scientifiques ont publié des études dans lesquelles ils apportaient des preuves d’efficacité et la médiatisation de certaines d’entre elles montrant de bons résultats ont conduit Dannette Smith, chef du département de la santé et des services sociaux du Nebraska (Uniform Credencial Act) à demander au bureau du procureur général si les médecins pouvaient prescrire l'ivermectine ou l'hydroxychloroquine."

"Avant de rendre ses conclusions, le procureur Doug Peterson a pris le temps de mener une véritable enquête sur ces traitements précoces. Pour cela, il a choisi de limiter ses conclusions aux deux molécules les plus utilisées dans le monde, à savoir l’hydroxychloroquine et l’ivermectine, sans exclure la possibilité que d'autres médicaments non homologués puissent s'avérer prometteurs en prophylaxie ou en traitement contre le Sars-CoV-2."

"Une autorisation qui s’inscrit par le rappel de la loi du Nebraska"

"Si les traitements précoces notamment l’hydroxychloroquine et l’ivermectine sont autorisés, le bureau du procureur général souligne qu’il ne lui appartient pas de recommander un traitement contre la Covid 19 en particulier. Cependant, le fait d’autoriser leur prescription permet selon lui aux médecins d’évaluer d’autres outils qui peuvent sauver de vies, d’éviter aux patients d’être hospitalisés, ce qui soulagera le système de santé déjà mis à rude épreuve."

"

Ces autorisations s’accompagnent d’une série d’avertissements aux médecins notamment l’obligation d’obtenir le consentement éclairé de leur patient et les mises en gardes contre la prescription de doses excessivement élevées, rappelant que ces fautes pourraient faire l’objet de mesures disciplinaires."

"Des réactions très favorables à la décision du procureur Doug Peterson"

"Admiratif du travail accompli, Robert Kennedy a déclaré : "Nous avons enfin un leader qui place les droits constitutionnels, la science évaluée par les pairs et la santé humaine au-dessus des profits de l'industrie. Doug Peterson est inébranlable et inébranlable - un véritable « héros à cheval » pour tous les Américains".

"Chaque citoyen - démocrate ou républicain - devrait être reconnaissant pour la contre-offensive réfléchie et courageuse de Doug Peterson contre les efforts de Big Pharma, de ses régulateurs fédéraux captifs et de leurs alliés dans les médias et les réseaux sociaux pour faire taire les médecins et refuser aux Américains des traitements qui sauvent des vies", a déclaré Robert F. Kennedy Jr, président de Children's Health Defense, au Defender par courriel."

"La présidente de Children's Health Defense, Mary Holland, a abondé en rappelant la mission des médecins : "Cet avis du procureur général du Nebraska permet aux médecins de redevenir des médecins, sans être soumis à l'influence du gouvernement, des pharmaciens et d'autres personnes qui s'immiscent dans la relation cruciale entre le médecin et le patient"."

"Cette crise a placé les médecins dans des conditions d’exercice en rupture avec le mode normal de prise en charge qui consacre la liberté de prescription. Cette liberté, loin d’être nouvelle a toujours été inscrite dans les plus hautes instances comme la Cour suprême des Etats-Unis qui a affirmé que « l’utilisation non indiquée sur l’étiquette des dispositifs médicaux » est une pratique « acceptée et nécessaire » et la FDA a maintenu cette position pendant des décennies qu' "un médecin peut prescrire un médicament pour des utilisations ou dans des régimes de traitement ou des populations de patients qui ne sont pas inclus dans l'étiquetage approuvé"."

"En s’opposant au modèle économique des géants pharmaceutiques mondiaux et aux agences de régulations qui répondent plus aux exigences des marchés financiers qu’aux préoccupations de santé publique, le procureur général Doug Peterson redonne toute sa place à la médecine dans une approche raisonnable de sa pratique."


Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celle de BAM!

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"Certains petits mystères méritent mieux que des entrefilets dans une presse un peu trop oublieuse de sa première mission : informer"

"par h16"


"Finalement, la vie est pleine de mystères et ce ne sont – malheureusement – pas toujours ceux-là qui font les gros titres de l’actualité. C’est dommage tant les enquêtes sur ces mystères seraient très probablement passionnantes et aboutiraient à fournir bien des informations pertinentes à un public avide dans ces périodes trop remplies de fake news et autres complots crapoteux."

"Prenez par exemple les vaccins et les contaminations : les études s’accumulent et montrent que cette mesure préventive présentée comme l’unique voie de salut pour l’actuelle pandémie… ne permet pas d’observer de lien entre contamination et taux de vaccination."

"On comprend dès lors assez mal toute velléité d’une stratégie zéro-covid dans ce contexte, et encore plus mal l’idée devenue complètement idiote de soutenir mordicus un pass sanitaire qui, en définitive, ne garantit rien d’autre que l’obéissance aveugle du porteur. La pudeur des médias à évoquer l’inutilité du pass est clairement mystérieuse, tout comme leur timidité à rappeler que vacciné ou non, on peut être infecté et distribuer du virus dans les mêmes proportions…"

"Un autre mystère qui ne semble guère préoccuper la presse grand public est l’étonnante occurrence récente de certaines pathologies parmi les jeunes du monde occidental."

"Ainsi, sur les derniers mois, un fan du ballon rond a constaté l’accumulation étrange de quelques événements suffisamment étranges pour qu’il en compile une liste que je vous livre ici."

"Un joueur de football du JSG (Hoher Hagen) de 17 ans doit être réanimé pendant le match à Hannoversch Münden, un joueur de l’ASV Baden s’évanouit sur le terrain et doit être réanimé en Basse-Autriche, un autre, Marvin Schumann, doit être réanimé après un arrêt cardiaque à Gifhorn, l’arbitre assistant lors d’un match de Kreisliga Augsburg à Emersacker s’évanouit avec des problèmes cardiaques, le footballeur Dylan Rich, 17 ans, meurt d’une crise cardiaque pendant un match en Angleterre, Kingsley Coman (25 ans) du FC Bayern München subit une opération cardiaque après une arythmie, un footballeur du FC Nantes (19 ans) subit un arrêt cardiaque en entraînement, le coach Dirk Splitsteser de SG Traktor Divitz décède sur le bord du terrain, Rune Coghe (18 ans) du club Eendracht Hooglede (en Belgique) subit une crise cardiaque pendant le match, pendant le match de qualification pour la Coupe du Monde féminine entre l’Allemagne et la Serbie à Chemnitz, une footballeuse anglaise doit être emmenée hors du terrain à cause de problèmes cardiaques, Dietmar Gladow, le manager de l’équipe de Thalheim (Bitterfeld) a une crise cardiaque mortelle avant le match, le coach de football Antonello Campo âgé de 53 ans s’évanouit et meurt en Sicile alors qu’il s’entraînait avec son équipe de jeunes, Anil Usta de la VfB Schwelm (Ennepetal) s’effondre sur le terrain suite à des problèmes cardiaques, Dimitri Liénard du FC Strasbourg s’évanouit avec des problèmes cardiaques pendant un match de Ligue 1, Diego Ferchaud (16 ans) de l’ASPTT Caen subit un arrêt cardiaque lors d’un match à Saint-Lô, Frédéric Lartillot, dans l’Ain, succombe à une crise cardiaque dans sa loge après un match amical, le footballeur belge Jente Van Genechten (25 ans) subit un arrêt cardiaque au cours d’un match de Coupe, le footballeur amateur belge Jens De Smet (27) de Maldegem subit une crise cardiaque et meurt à l’hôpital, un joueur de football de 13 ans du club Janus Nova de Saccolongo (Italie) s’évanouit sur la pelouse avec un arrêt cardiaque, Andrea Astolfi, directeur sportif de Calcio Orsago (Italie) subit une crise cardiaque et meurt à l’âge de 45 ans, Abou Ali (22 ans) footballeur danois, s’effondre lors d’un match, Samuel Kalu s’effondre après la sixième minute d’un match dans le stade Vélodrome, Fabrice N’Sakala (31 ans) s’effondre à la 70ème minute…"

"Manifestement, le football occidental n’a jamais été aussi intensif et autant poussé dans leurs retranchements des hommes et des femmes pourtant jeunes. Nouvelle drogue des terrains de foot, désir d’une performance toujours plus grande, surmédiatisation soudaine de phénomènes banals ? Allez savoir ! Toujours est-il que pour ces footballeurs, nous sommes quelque peu au-dessus de l’occurrence normale de deux cas pour 100 000. Il conviendrait peut-être que certains s’emparent du sujet."

"Du reste, on ne peut s’empêcher de noter que ces pathologies cardiaques se remarquent aussi dans d’autres sports, eux aussi atteints par cette épidémie de myocardites et autres maladies du muscle cardiaque : Francis Perron, joueur de football américain au Canada, décède d’un arrêt cardiaque. Avi Barot, un joueur de criquet, est subitement décédé à 29 ans…"

"On s’interroge d’autant plus que, normalement, la crise cardiaque n’est pas à proprement parler ni une préoccupation ni un risque sévère pour des jeunes en bonne santé. Ce qui n’empêche pas de trouver des cas étonnants de ces pathologies spécifiques y compris chez des adolescents (, , , , ici)."

"Bien évidemment, tout ceci n’est qu’anecdotique : même si, les dates le montrent, le regroupement de ces événements sur un nombre restreint de semaines et sur une population relativement étroite (les jeunes sportifs) peut laisser croire à une étrange vague de problèmes cardiaques dans la population, l’accumulation de ces coupures de presse ne peut pas constituer un signal statistique quelconque. Cependant, cette triste loi des séries prend une autre tournure lorsqu’on se penche un peu sur les données de mortalités (toutes causes) de différents pays."

"C’est pratique, ces données existent au niveau européen ou américain et permettent de comparer différentes années. Pour l’Europe, c’est Euromomo qui s’y colle et les petites courbes obtenues donnent ceci :"

"Aux États-Unis, les données proviennent du CDC et de l’US Census et sont disponibles ici ce qui permet, en choisissant les mêmes rangs d’âges que ci-dessus, d’obtenir les courbes suivantes :"

"Si l’on doit dégager quelque chose des courbes précédentes, c’est que 2021 ne sera décidément pas une année de retour à la normale : manifestement, alors que nous disposons d’une solution pour endiguer le virus et protéger les populations, alors que les urgences ne sont plus saturées, cela ne se traduit pas par une moindre mortalité, au contraire. Alors que 2020 marquait l’année de la pandémie de coronavirus, que la population était donc « naïve » immunitairement parlant, qu’il n’existait – nous a-t-on expliqué partout – aucun traitement, et que personne n’avait alors la chance de disposer d’un vaccin, l’excès de mortalité observée n’est malgré tout pas parvenu à dépasser celui de 2021."

"C’est étrange."

"On pourra peut-être expliquer une partie de la surmortalité observée en 2021, dans les tranches de 20 à 60 ans, par le résultat néfaste des mauvaises prises en charge médicales et des pertes de chances que l’année 2020 aura provoquées. Après tout, le manque d’entraînement et d’activités sportives en 2020 explique peut-être l’observation quelque peu inhabituelle des maladies cardiaques diverses chez les sportifs jeunes de tous niveaux en 2021…"

"Il sera intéressant de voir si cette explication couvre aussi les excès de décès pour les tranches d’âges supérieures… Ou plutôt, leur absence :"

"Vraiment, c’est une situation étrange."

"On regrettera que ces observations n’intéressent pas plus de monde."


Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celle de BAM!

Lire l'article dans son intégralité ici :
https://www.contrepoints.org/2021/10/27/409714-ces-petits-mysteres-qui-ne-font-pas-les-gros-titres

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https://h16free.com/2021/10/27/69761-ces-petits-mysteres-qui-ne-font-pas-les-gros-titres

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"Je vous informe qu’à partir d’aujourd’hui, je prends la décision d’arrêter de donner cours à domicile à mes enfants en parfaite santé, avec toutes les implications que cela pourra avoir dans leur vie et le travail supplémentaire que cela pourrait engendrer auprès du corps professoral si tous les parents en venaient à prendre cette même décision."

"Un témoignage de Laurence Bruyère, maman de L. (14 ans), C. (11), O. (9) et F. (5)."

"Lasse… oui, je suis lasse."

"Résilience, empathie : deux mots qui reviennent perpétuellement aux bouches des ministres ou des experts dans la presse. Et pourtant, de la résilience, il y en a eu, de l'empathie, beaucoup. Trop même. Mais aujourd'hui, ces deux mots doivent aussi pouvoir être utilisés – que dis-je, appliqués par les autorités compétentes. Pour rappel : « Résilience : aptitude d'un individu à se construire et à vivre de manière satisfaisante en dépit de circonstances traumatiques » (Le Petit Larousse, ed. 2021)"

"19 mois que nous jonglons avec les quatorzaines de nos quatre enfants. Notre vie de famille n’en n’est plus une. Comme toute perturbation rencontrée dans la vie, nous avons fourni les efforts demandés, respecté les quarantaines imposées, donné cours à la maison, fait les tests, évité de voir du monde…nous n’avons pas fêté les anniversaires de nos enfants avec leurs amis, nous avons évité de voyager lorsque cela nous l’était demandé."

"Notre fils aîné (14 ans) a décroché au mois de mars 2021 – devenu totalement apathique et asocial avec cet enseignement en hybride imposé par les autorités. Opposés à la vaccination, nous l'avons pourtant faite, en nous accrochant à cette idée : les experts et les autorités nous affirmaient qu'arrivés au taux de 70% de vaccination, la vie reprendrait son cours. Ce n'est pas à notre vie que nous pensons, mais à celle de nos enfants – les adultes de demain, ceux qui travailleront parce qu'ils auront été formés, ceux qui paieront des impôts pour supporter le poids de la société, qui nous supporteront, qui nous soigneront. Notre adolescent lui-même a demandé la vaccination, et il a eu ses deux doses : contre notre avis à nous, parents. Nous l'avons laissé faire pour son bien-être psychologique."

"Mais pourquoi touchons-nous à nos enfants ? Ils ne développent pas de cas grave de la maladie. Ne pouvons-nous pas les laisser vivre leur vie et faire leurs anticorps naturellement ? Je ne suis pas experte en épidémiologie bien sûr, mais je lis ce que les experts disent dans la presse. La Belgique a maintenant atteint un niveau de vaccination de 86% (18+), et plus de 10% de la population a eu la Covid: on ne devrait donc pas être loin d'une couverture totale de la population ! Pas plus tard que ce vendredi 15 octobre 2021, Monsieur S. Van Gucht a dressé le profil des patients en soins intensifs – je cite « ceux-ci ont une moyenne d'âge de 60 ans et ne sont pas vaccinés […] le virus circule aussi chez les jeunes, en particulier chez les moins de 12 ans. Ce n'est pas surprenant, car c'est la catégorie de la population qui n'a pas été vaccinée. Mais en général, leurs symptômes sont légers. Il y a rarement des complications. Ils ne représentent qu'une petite partie des personnes qui sont admises à l'hôpital ». Alors oui, il y a des exceptions – mais n'y a-t-il pas d'exception pour tout, toutes les maladies ? Pourquoi mettre des classes entières en quarantaine pour cause de Covid, et non pour la grippe ? Ou l'angine ? Ou…"

"Je ne reviendrai pas sur le nombre incalculable de quarantaines que nous avons dû respecter en tant que famille nombreuse au cours de l’année scolaire passée. Je préfère l’oublier. Mais je suis interpellée par ce début d’année scolaire. Voici notre situation personnelle, qui est sans nul doute loin d’être isolée:"

"16 septembre, notre fille de 5 ans doit être testée. Elle est positive au Covid – grand étonnement : elle n'a aucun symptôme - AUCUN. Ses trois grands frères sont immédiatement mis en quarantaine. Nous les faisons tester, et nous ouvrons la bouteille de champagne quand nous recevons les résultats. Oui, vous avez bien lu : nous ouvrons la bouteille de champagne ! Deux d'entre eux, ceux de moins de 12 ans, sont positifs (et l'ont déjà été en 2020) – sans symptôme aucun. Nous allons tenir le coup, leur donner cours à la maison (cela me prend 7 heures par jour pour 4 enfants – en plus de mon travail d'indépendante). Il y a une lumière au bout du tunnel (un espoir de plus qui va très vite s'effondrer) : ils auront leur certificat de rétablissement, valable 6 mois. On va enfin avoir la paix et nous pourrons penser à autre chose que les quarantaines possibles pendant ½ année. Notre aîné, quant à lui négatif, poursuit sa quarantaine – s'enferme dans sa chambre, redevenu totalement apathique, refusant à nouveau de manger et de parler. Il ne comprend plus… Nous avons beau essayer de le motiver, lui dire que c'est sa dernière : la prochaine fois, il sera complètement vacciné, et le maximum de quarantaine qu'il pourrait avoir sera 24h (enfin, jusqu'à ce que les règles changent à nouveau sans doute, car nous n'osons plus rien lui promettre) – rien n'y fait. Mais les cours continuent, je dois prendre contact avec l'école afin de recevoir la matière vue en classe – la plupart des professeurs me répondent qu'il doit se mettre en ordre auprès de ses camarades de classe … et qu'il devra passer les interros manquées en soirée, la semaine de sa reprise. On tient le choc, on tient le coup…mais ce sera la dernière fois."

"En voici la raison :"

"17 octobre nous apprenons que la classe de primaire de notre troisième est mise en quarantaine. Pas d'école jusqu'au 26 octobre. Il a un certificat de rétablissement pourtant – il devrait pouvoir y aller. Sur les 9 semaines de cours, il n'aura été que 6 semaines à l'école – pourtant en parfaite santé."

"Des situation aberrantes"

"A mon tour de vous demander : à quoi sert ce « covid safe ticket de rétablissement », si la quarantaine est malgré tout imposée ? Qui va garder mon enfant ? Que va-t-il faire de ses journées ?…ironie : on va nous envoyer le travail à effectuer lors de ces jours blancs. Oui, mesdames messieurs les experts, les ministres : il s'agit bien de jours blancs. Je ne suis pas institutrice, je ne suis pas professeur. Je suis une maman, et ce rôle, je l'ai perdu au fil des quarantaines. Il n'y a plus de vie de famille. Il faut continuer à travailler (pour vivre et payer nos impôts), il faut maintenant assurer l'école à la maison (sans être payés)."

"Des situations aberrantes, il y en a eu d’innombrables tout au long de cette crise sanitaire, mais permettez-moi de penser que celle-ci frôle actuellement l’absurdité."

"Dans le courrier reçu par les différentes directions des écoles de nos enfants, nous pouvons lire ce message du centre PSE, je cite :"

"« Comme vous le savez, depuis le début de la pandémie, les services PSE ont assuré le tracing et le suivi des cas covid dans les établissements scolaires."

"Depuis octobre 2020, nous avons eu plusieurs rencontres et communications avec Mme Linard, notre ministre de la santé, pour lui faire part des difficultés que nous rencontrons."

"Depuis mai 2021, nous demandons avec insistance de ne plus être en charge du tracing et du suivi covid. Nous n'avons pas été entendus à la hauteur de notre demande et pire, la situation actuelle est encore plus complexe que l'année dernière."

"Aujourd’hui, notre demande est de pouvoir réaliser nos missions de base à savoir les bilans de santé, les dépistages sensoriels, les vaccinations et la promotion à la santé."

"Ces missions ont été mises à mal durant trop de mois maintenant et il est urgent de pouvoir les reprendre avec sérénité ... il y va de la santé des enfants !"

"Actuellement, pour la grande majorité des services, ce travail est impossible à faire."

"Aussi, nous vous informons que suite au dépôt le 4 octobre d'un préavis de grève prenant cours le 18 octobre et à la réponse non satisfaisante de la ministre, nous avons pris la décision d'arrêter toute la prise en charge des situations de covid dans les écoles. »."

"En appuyant totalement la décision des PSE, permettez-moi de rebondir à mon tour : aujourd'hui, ma demande est de pouvoir remplir mon rôle de maman à savoir : les moments câlins, les moments découvertes, les rires en famille,…et le soutien (soutien et non enseignement) scolaire quand il s'avère nécessaire. Pouvoir à nouveau les éduquer avec les valeurs qui me semblent importantes et non plus les laisser des journées entières devant la télévision afin de pouvoir assurer mon travail. Tout ceci a été mis à mal durant de trop nombreux mois et maintenant, il est urgent de pouvoir reprendre une vie normale… il y va de la santé mentale de mes enfants, de la mienne aussi."

"Aussi, je vous informe qu’à partir d’aujourd’hui, je prends la décision d’arrêter de donner cours à domicile à mes enfants en parfaite santé, avec toutes les implications que cela pourra avoir dans leur vie et le travail supplémentaire que cela pourrait engendrer auprès du corps professoral si tous les parents en venaient à prendre cette même décision. Soyons clair : je ne remets absolument pas en cause les enseignants, eux sans doute aussi épuisés et dépassés par ce qu’on leur demande. Je m’adresse bien au niveau fédéral quant aux quarantaines encore imposées actuellement dans les écoles."

"L’enseignement a été mis suffisamment à mal durant toute cette période, il serait temps de repenser son organisation et d’arrêter d’en remettre le poids sur les parents."

"Les enfants, j'en suis aujourd'hui plus que convaincue, ont quant à eux besoin de contacts sociaux « normaux » afin de se développer. Ils sont en période d'apprentissage et d'exploration : ceci ne peut se faire de manière saine et sereine qu'au contact d'autres êtres humains que leurs parents uniquement. L'apprentissage au contact de la diversité est nécessaire, surtout dans le monde dans lequel nous vivons et celui que nous leur préparons."

"Combien de temps encore allez-vous faire perdurer cette gestion dramatique des quarantaines dans les écoles ? Combien de temps encore allez-vous continuer à nous promettre une reprise partielle de nos libertés et surtout comment faire comprendre le sens du mot « liberté » à nos enfants, ce que vous semblez repousser de mois en mois, si ce n’est de semaine en semaine ? Quel évènement devrait se produire afin que vous vous rendiez compte qu’aujourd’hui plus que jamais nos enfants et leurs parents pâtissent de vos décisions ?"

"En tant que citoyenne lambda, respectant les règles imposées par nos autorités, j’espère une réaction sérieuse à cette carte blanche de la part de celles et ceux qui sont nos élus et nous gouvernent."


Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celle de BAM!

Lire l'article dans son intégralité ici :
https://www.lalibre.be/debats/opinions/2021/10/19/nos-enfants-sont-ils-devenus-hors-sujets-face-au-covid-GYXBJ7KSEBGTDDXSVHOFSKIUYE/?fbclid=IwAR1N1X7qJTdlXM0iQBH9auwDHr2raSLAH1mfIQOdp_OwjjPCeshQzLpVUFk#.YXBxkGWKjtM.facebook

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Un collectif de médecins généralistes et spécialistes critique les mesures imposées par le gouvernement et dissèquent au scalpel ces vingt derniers mois de pandémie. Tout est passé au crible : les téléconsulations, les masques, les tests PCR, la fermeture des classes, le télétravail, la pression de la vaccination ... Les auteurs parlent "d'une politique de santé guidée par la panique généralisée" et se revendiquent comme observateurs de terrain, prêts à proposer une autre gestion de la crise. Cet article est un appel à la sagesse.


“Un collectif de médecins généralistes et spécialistes tire dix leçons de la gestion de cette pandémie. Et critique les mesures imposées par le gouvernement. Par exemple, empêcher les médecins de consulter leurs patients en face à face pourrait-il avoir entraîné une augmentation du nombre de décès ?“

“Dans notre système de santé, actuellement, la médecine générale joue le rôle principal de première ligne en matière de santé publique. Qu'est-ce que tout cela peut bien signifier dans le contexte actuel de pandémie “

“En mars 2020, il est essentiel de rappeler que le mot d'ordre donné par le Collège de médecine générale était de décourager les médecins généralistes de consulter physiquement: "Si vous voyez un patient suspect COVID, vous le faites sous votre entière RESPONSABILITE". C'est le monde à l'envers ! Quelle promotion de l'irresponsabilité, justement ! “

“Il est vrai qu'à ce moment-là, les données concernant la contagiosité du nouveaucoronavirus semblaient devoir nous condamner à l'extrême prudence, et certains d'entre nous n'avaient sans doute pas le matériel nécessaire pour se protéger. Mais, en 2021, des mois d'expériences plus tard il n'est plus justifiable de ne pas examiner nos patients. Il nous semble que le généraliste occupe pourtant une position idéale. Parce qu'en tant que praticien de la première ligne, il est un maillon essentiel entre le patient, ses symptômes, les institutions hospitalières et, le cas échéant, les administrations de santé publique“

“Or, que fait la première ligne ? La crise sanitaire semble l'avoir considérablement affaiblie. Plus largement, on se demande s'il faut craindre une disparition de la médecine générale traditionnelle, au profit de téléconsultations par exemple, beaucoup moins coûteuses et potentiellement beaucoup plus rentables - peut-être est-il utile ici de préciser que l'INAMI a créé très rapidement un code pour les consultations à distance durant la crise ? Le téléphone était en effet notre seul instrument de travail, de mars à mai 2020, alors même que des patients souffraient énormément et requéraient de véritables soins ! Est-il légitime de s'étonner que ces aménagements se soient mis en place si rapidement, laissant peu de place aux rapports humains ?“

“En réalité, le médecin généraliste a une importante RESPONSABILITE. Il côtoie entre une dizaine et une trentaine de patients chaque jour, patients qui au fil du temps sont connus dans leur "intimité", dans leur mode de vie, leurs affects et leurs peurs ... Toute chose qu'un spécialiste ne peut observer de la même manière. Nous sommes bel et bien des OBSERVATEURS DE TERRAIN. C'est une des forces de notre métier : bien connaitre nos patients pour mieux les conseiller, mieux les orienter et, in fine, espérer mieux les soigner. Ceci a été sévèrement entravé lors de la première vague, tandis que pour certains cela se poursuit.“

“Il faudrait enquêter plus sérieusement sur la possibilité que ce type de comportement ait, très certainement, entrainé une augmentation de décès (quand on sait que la précocité de la prise en charge est décisive pour de nombreuses pathologies et ce y compris dans l'arsenal thérapeutique contre le covid-19). Les observations de terrain sont le véritable ferment d'une démarche scientifique. En tant que généralistes, qu'avons-nous donc pu observer durant ces derniers 18 mois ?“

“1. "Traiter" des patients sans les examiner tout en leur donnant le conseil d'aller faire un test PCR puis, de se soigner au paracétamol pour se rendre aux urgences si la dyspnée devenait majeure, devrait être considéré comme une profonde INEPTIE et un crime au regard des connaissances scientifiques.“

“2. Faire des tests PCR de façon aussi large ne renseigne que très mal sur le statut des patients et sur l'évolution de l'épidémie. Les tests PCR ne renseignent ni sur l'état du malade (malade asymptomatique ou non, restes de virus présents dans le nez à distance d'une infection) ni sur sa contagiosité. Avoir des médecins vigies qui donnent un aperçu de la situation épidémique comme cela s'est toujours fait dans les cas d'épidémie de grippe est largement suffisant. Par contre, avoir à disposition des tests antigéniques rapides dans le but de donner les bons conseils pour isoler rapidement le patient et les cas contacts devrait être une priorité.“

“3. Porter le masque tel qu'il est recommandé par nos experts n'a que peu de sens. En tant qu'observateur de première ligne, il est facile de remarquer que porter un masque sans être malade, sans être un patient à risque (immunodéprimé, etc.), ou mal porter le masque (masque conservé trop longtemps, non lavé, touché avec les mains, rangé dans le fond de sa poche, etc.) ne peut être d'une quelconque utilité, voire être contre-productif. Par contre, obliger de porter le masque apporte un lot de conséquences nuisibles, tant dans ses conséquences psychologiques que pour les apprentissages ou les rapports sociaux, notamment, des malentendants. Il faut aussi simplement considérer que se prémunir de tout contaminant finira par affaiblir l'immunité de base. Ce port de masque associé au respect des mesures d'hygiène et des gestes barrières devrait être réservé à des situations ponctuelles où son utilité est réellement avérée.“

“4. Empêcher les enfants d'aller à l'école, au sport, obliger les adultes au télétravail... Toutes ces mesures sont lourdes de conséquences psychologiques et physiques que nos patients nous rapportent chaque jour - si toutefois nous voulons bien être à leur écoute. Les médecins qui appliquent sans discernement tout ce que les directives gouvernementales nous dictent seront sans doute moins à l'écoute de ce type de plainte, persuadés qu'ils sont de la nécessité de ces mesures. D'ailleurs, les patients eux-mêmes sont de bons observateurs, lorsqu'ils nous rapportent les absurdités des décisions prises par le gouvernement et leurs experts : les TEC sont bondés, les mille et une péripéties de la bulle sociale, la fermeture des salons de coiffure ou des restaurants sans qu'on puisse déterminer empiriquement leur potentiel contaminateur, etc.“

“5. La confusion généralisée entre la mortalité et la létalité de la maladie du covid-195 - qui ne survient pas dans tous les cas de contamination par le virus SRAS-CoV-2, est-il utile de le rappeler. Peu de médecins généralistes ont perdu de nombreux patients. D'ailleurs on dénombre à l'heure actuelle environ 26.000 décès étiquetés covid pour 11.000 généralistes en Belgique, ce qui ne fait "que" 2,5 patients par généraliste en moyenne. (Il est à noter que dans notre pratique, durant les années 2020 2021 la principale cause de mortalité n'a pas été la COVID). Sans parler de la gravité effective de la maladie.“

“Parmi les malades COVID, même au pic le plus fort en octobre 2020, la majorité d'entre nous ne voyaient comme patients que des personnes fiévreuses, grippées sans plus, demandant un test PCR pour prouver leur maladie, car cela était exigé par un employeur, une direction d'école, etc. Nous, généralistes, sommes devenus les larbins de cette politique de santé publique guidée par la panique généralisée. Il est grand temps de sortir définitivement de ce rôle de "guichet de triage" pour reprendre notre "pleine activité"“

Parmi les malades que nous évoquions, il faut aussi compter nombre de patients angoissés à l'idée d'être positifs avec peu de symptômes, mais de devenir celui qui va contaminer son proche, ou être le suivant qui va venir allonger la liste du nombre de morts - ce décompte macabre qui, rappelons-le, était égrené quasi quotidiennement dans nos médias. C'est aussi ce type de patients qu'il a fallu soutenir et rassurer pendant les vagues. Qu'en deviendra-t-il sur le moyen et long terme ?“

“6. Concernant la politique sanitaire et son adhésion, plus spécifiquement, on a pu observer que si le premier confinement et les règles sanitaires ont été bien appliqués, dès l'été 2020 et sans attendre les autorisations gouvernementales, bon nombre de nos patients reprenaient une vie sociale, sans répercussion sur la dynamique épidémique. Il en est de même pour les fêtes non autorisées du bois de La Cambre ou du parc de la Boverie au printemps, des matchs de foot ou, plus dramatiquement, des inondations de la vallée de la Vesdre en juillet 2021. Autant d'évènements où les gestes barrières et les règles sanitaires n'étaient plus d'application. Pourtant, cela n'a pas été suivi d'augmentation significative de cas covid. A contrario, il aurait été judicieux d'apprendre à nos patients quand, comment et envers qui respecter strictement les gestes barrières, avoir l'opportunité de discerner quel patient tester et isoler. Obtenir les résultats d'un test PCR prenait souvent plus de 5 jours alors que nous aurions pu, en quinze minutes, faire un diagnostic, donner le traitement adéquat et les conseils d'isolement. Combien de contaminations sont dues, encore aujourd'hui, aux erreurs de tracing ?“

“7. Nous avons aussi été observateurs d'attitudes affligeantes, que nous devrions qualifier d'inhumaines. Que ce soit en maison de repos où de nombreux pensionnaires se sont laissés mourir, isolés de tout contact avec leurs proches. A l'hôpital, où les visites étaient interdites, les consultations n'étaient pas accompagnées, consultations où des patients ont dû recevoir seuls le diagnostic d'une maladie grave. Bien heureusement, ceci ne constitue pas une généralité mais ces mesures sont responsables d'une déshumanisation des soins, pourtant véritable enjeu de santé publique et systématiquement négligé du débat public.“

“8. Observateurs de la manipulation des informations. Quand la peur ne semblait plus suffire à faire respecter les règles, on n'a malheureusement pas hésité à sortir l'armada de la répression. Plusieurs patients ayant été verbalisés pour leur comportement peuvent en témoigner. Le danger sanitaire le justifie-t-il pleinement ? Quelles en seront les conséquences à l'avenir ?“

“9. Observateurs de la censure, au surplus, que ce soit censure de collègues scientifiques, mais également censure de la parole de patients sur les réseaux sociaux.“

“10. Et, finalement, observateurs de la pression intense pour la vaccination, sans que nos patients ne soient justement informés tel que le requiert le principe du consentement libre et éclairé. S'ajoute à ceci l'observation effarée des effets secondaires de ces mêmes vaccins, sans pouvoir être entendu par la majorité des spécialistes : pour eux, il n'y a pas de lien à faire. C'est, au mieux, une coïncidence.“


Une autre gestion de la pandémie
“Toutes ces observations faites depuis la première ligne que nous incarnons doivent maintenant être entendues. Elles doivent servir de base afin d'avancer dans la gestion sur le long terme de cette pandémie, qu'il est nécessaire de replacer dans un contexte de santé publique plus global et non limité à quelques indicateurs ciblés sur un seul virus. Il est temps de retrouver une vie normale (enfants à l'école, travail comme lien social de qualité, sports et culture pour toutes et tous, etc.) où, certes, le virus demeurera présent, nous en sommes conscients.“

“Il est extrêmement important de relever d'autres défis de santé publique bien plus préoccupants tels que la malbouffe, le tabagisme, l'alcoolisme, le manque d'exercice physique comme conséquence d'une vie hyper-sédentaire, le stress chronique, tous facteurs des maladies dites non transmissibles qui sont les vraies "tueuses" de nos patients et les responsables de la saturation de nos hôpitaux.“

“Mais aussi, et surtout, de repenser l'organisation de nos soins de santé afin de mieux faire face à des situations similaires dans le futur notamment par un renforcement de la prévention et de la promotion de la santé. Que nos observations fassent progresser les politiques de santé publique, voilà une de nos exigences, où la médecine générale puisse retrouver la place qui est la sienne, au plus proche de la vie quotidienne de nos patients avec le souci de pratiquer l'antique art de les guérir et même autant que possible, de prévenir les maladies. Il est urgent de traiter les gens -et ainsi de repartir sur une base saine- et d'arrêter de traiter des chiffres !“


Pour les généralistes : Dr Anne Franchimont Dr P.Daubie Dr Laurent Gauthier (généraliste et expert médical) Dr André Dubois Dr Francis Blanchard Dr Véronique Baudoux Dr C.H Dr B.S Dr A.R Dr A.L Dr. J. R.

Pour les spécialistes : Dr F.Louis Anesthésiste Dr Véronique Defays Médecin dentiste 5 Dr Emilie Theunissen Médecine physique et réadaptation Dr Valentin Willemaers Dr Benoit Nicolay anesthésiste réanimateur Dr S.A pneumologue Dr F.G dermatologue Dr C.L dermatologue Dr G.D Dr F.P santé publique Dr M.P pédiatre Pour les kinésithérapeutes : Stéphanie Julémont (nutrithérapie et kiné) M. Geron Vincent Lonneux Fabienne Petit K. F Les relecteurs : Antoine Blanchard Bernard Rentier Elisabeth Paul Mélanie Dechamp Denis Flandre

Le chapô est de la rédaction de BAM!


Retrouver les sources et lire l'article dans son intégralité ici :
https://www.levif.be/actualite/belgique/nous-generalistes-sommes-devenus-les-larbins-de-cette-politique-de-sante-publique-guidee-par-la-panique-generalisee-carte-blanche/article-opinion-1482533.html?fbclid=IwAR2iUHwRxna7Tg_Ry-oUbHqCiRZyYg32hrgg9XeGFSDuXvJMEuEFyQ2WdaU&cookie_check=1635409698

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par h16

Et c’est donc à la surprise générale, complète et totale de tout le monde en France que le gouvernement a décidé (pas du tout autoritairement) de prolonger le pass sanitaire en étendant sa période d’utilisation jusqu’au mois de juillet 2022. Vraiment, quelle stupéfaction ! On ne s’y attendait absolument pas !

En effet, qui aurait pu imaginer que ce gouvernement finirait par imposer ce pass dans les activités quotidiennes alors que le Chef de l’État lui-même nous avait promis le contraire quelques mois avant ? Qui aurait pu imaginer un Olivier Véran faire ainsi volte-face complet après ses discours mielleux nous assurant que ce pass serait limité à la fois dans le temps et dans ses applications à la plus stricte nécessité ?

Vraiment, c’est complètement inouï et totalement inattendu : de la part d’un gouvernement jusqu’ici exemplaire, et de politiciens qui ont toujours su respecter leurs promesses avec une ponctualité et une régularité phénoménales, il est presque choquant de découvrir ainsi la prolongation inopinée de ce pass qui sépare les Français entre lépreux irrationnels et obéissants raisonnables auxquels il convient d’attribuer quelques menus privilèges.

 canard enchaine troisieme dose pass sanitaire En plus, distribués à la population soumise, ces pass/privilèges sont forts commodes tant ils sont, une fois ainsi numérisés, faciles à révoquer à chaque fois qu’on en aura besoin : l’épidémie repart ? Hop, on empêche en quelques minutes l’accès aux restaurants, aux cafés, aux boîtes de nuit. Il reste de gros stocks de vaccins à écouler ? Hop, on invalide le pass/privilège tant qu’une piqûre supplémentaire n’a pas été faite. Etc.

Et puis ensuite, le pass pourra facilement être relié, sous une forme ou une autre, à tout aspect de la vie sociale ou administrative que l’État et ses politiciens malins auront jugé indispensable d’encadrer fermement : un matin, le pass vous autorisera à dépenser votre argent comme vous l’entendez, un matin suivant, pouf, ce ne sera plus le cas parce que vous n’avez pas fait ce qu’il faut, parce que vous avez fait ce qu’il ne fallait pas ou parce que, collectivement et avec tous les individus de votre sexe, de votre âge ou de votre classe, l’État en aura ainsi décidé.

Ah, que c’est bon de voir ainsi se profiler ce Monde d’À Peu Près qui va devenir de moins en moins flou et de plus en plus dystopique !
Certains trouveront que j’exagère et je leur confirmerai qu’évidemment, tout ceci n’est qu’une simple fiction… Qui anticipe de quelques mois, de quelques années tout au plus ce qui est en train de se mettre en place directement sous le nez des cohortes :

  • de syndicats purement et simplement collaborateurs et complètement à la botte des politiciens, comme d’habitude incapables de protéger les droits fondamentaux de ceux qu’ils mentent représenter,
  • de naïfs qui refusent de croire qu’un gouvernement démocratique puisse imposer ceci à toute une population,
  • d’idiots utiles qui persistent à voir dans ce pass une formidable opportunité de brandir leur téléphone dernier-cri pour montrer à quel point ils savent ramper en ne laissant qu’une petite trace de bave,
  • d’industriels trop heureux de se remplir les poches avec ce capitalisme de connivence sans plus aucun frein ni aucune limite.

Eh non, le pass n’est pas temporaire et absolument tout sera fait pour qu’il perdure bien au-delà de ses enjeux sanitaires : il y a trop d’investissements industriels derrière pour qu’il soit mis au placard aussi vite.

J’en veux pour preuve l’explication directement fournie par certains de ces industriels qui entendent jouer un rôle actif, profond et évidemment très lucratif pour installer enfin ce pistage complet, permanent et universel des Français (et probablement de pas mal d’Occidentaux tant la tendance se met obstinément en place). L’exemple de Thales, groupe spécialisé notamment dans la sécurité et la défense, vient immédiatement à l’esprit d’autant que le groupe français ne se cache même pas de ses ambitions de voir un jour un tel pass multi-usages déployé partout : une traduction de leur marketing, disponible en ligne, donne l’image ci-dessous.

Et c’est logique du reste : à partir du moment où le passeport vaccinal numérique européen était déjà dans les tuyaux depuis 2018, que la crise sanitaire du Covid19 n’a fait qu’accélérer (grandement) les efforts envisagés pour le déployer, il était logique que les acteurs qui, à la suite de la Commission en 2018, s’était déjà engagés dans des développements à ce sujet, profitent à présent de l’occasion pour pousser leurs petits projets lucratifs.

Il faut comprendre qu’en réalité, la prolongation du pass sanitaire et son extension à tous les domaines possibles n’a rien de surprenant, tant il s’inscrit dans un projet industriel qui recouvre à la fois le suivi médical complet des individus, leur identité numérique complète (avec un remplacement des passeports et des cartes d’identité par exemple), puis de leur portefeuille voire (ne soyons pas fou) leurs diplômes, leurs feuilles de paie, leurs documents essentiels qui définissent absolument toute leur vie familiale, professionnelle et sanitaire… Puis politique ?

L’avantage pour les industriels est absolument énorme puisque cela leur donnera accès à des marchés publics aussi gigantesques que juteux (on parle d’un demi-milliard d’individus juste pour l’Europe), sans parler même des retombées en termes d’analyse de données que cette numérisation forcenée va amener.

Et si c’est un trésor dodu pour les industriels, il va de soi que c’est une méthode de pistage et de contrôle absolument écrasante, terrifiante et ultime pour les États qui auront absolument toutes les peines du monde à ne pas céder aux sirènes alléchantes que les lobbyistes des industriels précités leur jetteront dans les bras.

Est-ce surprenant alors que l’histoire récente et passée fourmille d’exemple de telles collusions ouvertes et profondes ?

Est-ce inimaginable de voir se mettre en place de tels plans qui vont réduire les libertés des Européens à un vague souvenir sépia alors que la crise a déjà illustré quelques magnifiques exemples de collusions et de corruption profonde ? Par exemple, l’Union européenne ne s’est-elle pas ainsi fendue d’un milliard d’euros pour un remdesivir finalement nocif ?

Plus proche de nous, en France, il faut se souvenir du niveau de collusion entre État et entreprises privées bien introduites lorsqu’il s’est agi d’installer des portiques éco-taxe : le lobbying intense de certains industriels avait permis la mise en place, au frais du contribuable, de portiques qui allaient taxer d’abord les camions puis les voitures sur toutes les grandes routes de France… Les connivences étaient nombreuses et on pourra se reporter à un intéressant résumé ici.

Pour ce pass, nous sommes clairement dans le cas d’un problème créé de toutes pièces par l’État dont seul lui pourra apporter la solution, qui lui aura été soufflée de bout en bout par des industriels à l’éthique globale assez souple puisque la mise en coupe réglée de tout un peuple ne semble pas trop leur poser de souci.

On peut ainsi imaginer que les prochaines étapes, après cette prolongation du pass, incluront la découverte – ô surprise – que le pass est parfois contrefait, ou inefficace puisqu’on ne lui a pas adjoint l’identité réelle du porteur, et qu’il conviendra donc de rendre tout ceci biométrique (par exemple). La numérisation de l’identité sera une formalité.

Comme un cheptel de vaches et de moutons, nous sommes progressivement numérotés et pucés, avant la tonte et l’abattoir. Cependant, rappelez-vous : le projet des portiques « écotax » a finalement été abandonné et cet abandon n’a pas été demandé poliment.

Si l’on veut que le pass et ses avatars suivants disparaissent, il ne saura en être différemment.


Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celle de BAM!

Retrouver les sources et lire l'article dans son intégralité ici :
https://h16free.com/2021/10/20/69715-le-pass-sanitaire-temporaire-faites-moi-rire

Source photo :
https://www.qwant.com/?q=pass+sanitaire&t=images&license=share&o=0%3ACD1E95D0E41046E5D5FD9C680466B678C02C57F9

"Dans quel type de société vivons-nous aujourd’hui pour que le smartphone soit devenu indispensable pour participer et organiser un évènement ? Dans quel type de société vivons-nous aujourd’hui pour que notre participation à la collectivité soit conditionnée par un téléphone ?"

"Une carte blanche de Violaine Wathelet, secrétaire politique à Énéo mouvement social des aînés"

"C’est ce vendredi 15 octobre que rentre en vigueur l’obligation du « Covid Safe Ticket » (CST) en Région bruxelloise. En Wallonie, la date est encore inconnue. Outre les questions morales que soulèvent cette obligation et sur lesquelles nous ne reviendrons pas ici, nous constatons encore une fois que les conditions d’application de cette mesure prennent peu en compte les publics éloignés des outils numériques tant au niveau de l’obtention du CST qu’au niveau de son contrôle.

Effectivement, obtenir son CST ou son certificat européen de vaccination (différent du CST mais égal par ailleurs) peut être un sacré parcours du combattant. D’abord, il faut être en possession d’un smartphone ou d’un ordinateur/tablette et avoir une connexion internet. Rappelons qu’en 2019, 10% de la population belge n’avait pas de connexion internet à domicile… Et que certaines zones géographiques (dites zones blanches) du pays ont encore aujourd’hui une couverture réseau aussi bonne que celle de la Pampa. De plus, entre l’application « CovidSafe » qui vous permet d’avoir votre précieux ticket mais que vous ne pouvez ouvrir sans vous être authentifié grâce à l’application « Itsme ». Application que vous devez au préalable avoir téléchargée et à laquelle vous devez ensuite vous identifier avec votre carte d’identité… Sans compter les nombreux bug qui nous sont rapportés lors de leur utilisation. Bref, il y de quoi en perdre son clavier, même lorsqu’on est habitué à manipuler les smartphone, tablettes et compagnie. Aujourd’hui encore, 28 % des personnes âgées entre 65 ans et 75 ans n’ont jamais utilisé internet… Peut-on alors s’imaginer la difficulté que cela représente pour celles et ceux qui ne sont pas coutumiers des outils numériques ? Et donc dans quelle angoisse certains peuvent se retrouver face à une mesure de ce type ?

Il faut cependant saluer et encourager les initiatives communales qui mettent, par exemple, en place des permanences dans des Maisons de Quartiers afin d’accompagner les personnes qui éprouvent des difficultés à obtenir leur CST. Notons aussi qu’un numéro de téléphone (par Région) permet également de commander le Certificat Européen de Vaccination (CEV) qui sera alors envoyé au domicile de la partie demanderesse. Cette solution est, par contre, très peu connue du grand public car très peu plébiscitée. Aussi, elle ne permet pas aux personnes non vaccinées mais testées d’avoir accès au document puisqu’il y a un délai de 4 jours pour recevoir le CEV dans sa boite aux lettres, le test étant bien entendu périmé à la réception du document… Double peine donc pour les personnes non vaccinées et non digitalisées ! Pour elles, il sera tout simplement impossible de se rendre au cinéma, au restaurant (sauf en terrasse), etc.

Par ailleurs, légalement, le contrôle du CST ne peut se réaliser que via l’application CovidScanBe disponible uniquement sur un smartphone. Pour une organisation comme la nôtre, c’est impraticable. En effet, Enéo/Enéo Sport est composé de près de 4000 volontaires de plus de 55 ans. Ceux-ci sont les chevilles ouvrières de notre mouvement puisqu’ils sont à l’initiative de nombreuses activités qu’ils organisent de A à Z. Comme, par exemple des cours de gymnastique ou de danse. En tant qu’organisateurs de ces évènements c’est à eux que reviendra la lourde et questionnante tâche de contrôler si les participants sont en ordre sanitaire. Mais tous et toutes ne possèdent pas un smartphone… Dès lors, l’activité est en péril faute d’avoir les outils nécessaires pour sécuriser, d’un point de vue légal, les participants.

Dans quel type de société vivons-nous aujourd’hui pour que le smartphone soit devenu indispensable pour participer et organiser un évènement ? Dans quel type de société vivons-nous aujourd’hui pour que notre participation à la collectivité soit conditionnée par un téléphone? Une société qui n’a de cesse de prôner la liberté… enchaînée à un petit objet de quelques centimètres… ! Nous demandons donc que soit maintenue une alternative au monopole du numérique et qu’en l’absence de smartphone, les contrôles puissent s’effectuer avec un des outils les plus performants connus à ce jour : le cerveau humain !"


Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celle de BAM!

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https://www.lalibre.be/debats/opinions/2021/10/14/les-presque-oublies-du-covid-safe-ticket-JW4T44A6SBB6XBASGDMQ65FPBA/

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https://www.qwant.com/?q=Covid+safe+tickets&t=images&license=share&o=0%3A9C23BEF6D4492CB19F46AB75C51FE2AACE136E7B

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